Rapport de l’Observatoire
La revue est intégrée dans la liste de l’Agence évaluation de la recherche et de l’enseignement (AERES)
pour le domaine des Sciences de l’Éducation en tant que « Revue Interface ».
Dans son numéro 209 (2/2020) la revue aborde des questions sur la xénophobie à l’école : une
discrimination oubliée ? Dans ce numéro on relève les articles suivants :
-Racisme et discriminations raciales à l’école et à l’université : Où en est la recherche ?
(Voir l’encadré n°2). Cet article montre la prégnance des catégorisations ethno-raciales dans de
nombreuses dimensions du système d’enseignement.
-La discrimination peut-elle être la cause des inégalités scolaires ?
-Les ambivalences de l’antiracisme. L’exemple de la littérature pour la jeunesse
-Le racisme dans les manuels de cm2 : Quelle place, quels textes, quelle exploitation
didactique depuis 2002 ?
-Dépasser les frontières discriminatoires du corpus à enseigner
-À propos de l’identité des « jeunes » français ayant la culture magrébine en héritage (voir
l’encadré 3). Cet article repose sur des entretiens menés auprès de trois « jeunes » afin de
montrer la difficulté de se construire une identité française. Peut-on considérer que trois
entretiens permettent d’établir une vérité scientifique ?
Encadré n° 5 : Racisme et discriminations raciales à l’école et à l’université
Racisme et discriminations raciales à l’école et à l’université : Où en est la recherche ?
Résumé :
En raison des principes universalistes qu’elles affichent, l’école et l’université en France
seraient, entend-on souvent, protégées de la discrimination raciale et du racisme structurel.
Cette croyance ne tient guère à l’épreuve des sciences sociales, comme le montre une revue de la
littérature en France. Bien qu’elles soient encore trop peu développées, une belle série
d’enquêtes montre en effet la prégnance des catégorisations ethno-raciales dans de nombreuses
dimensions du système d’enseignement. Ces travaux soulignent tant leur influence sur
l’expérience de la scolarité et des études supérieures, pour les élèves et les étudiants, que le poids
du racisme au travail, vécu par les personnels. Malgré la faible légitimité de ces questions et les
polémiques régulièrement soulevées à leur propos, la recherche en sciences sociales progresse
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