Le Décolonialisme dans le Supérieur
qu’occupent dans ces discours les émotions, les modalités de cadrage de l’événement terroriste
qui s’y déploient, et la portée du consensus qui les traverse.
Ce faisant, ils mettent en lumière la façon dont, par-delà la pluralité des registres et tonalités
discursives, se constitue un discours politico-médiatique dominant porteur d’injonctions à se
sentir concerné à fortes charge émotionnelle et valeur normative. Ils interrogent aussi la
contradiction entre ces injonctions et des appels à la rationalité qui invitent à dépasser l’émotion
pour identifier avec lucidité les causes du terrorisme et réagir efficacement aux attentats.
Revue Les cahiers du CEDREF
Les Cahiers du CEDREF se présentent comme « une revue pluridisciplinaire féministe de parution
annuelle ». La revue est rattachée au Centre d’enseignement, de documentation et de recherche pour les
études féministes (CEDREF) de l’Université Paris Diderot. Elle est spécialement orientée vers la
recherche de pointe (féminisme postcolonial et transnational) et la traduction de textes fondateurs dans
le domaine ainsi que la jeune recherche en études féministes.
Etant la seule revue pluridisciplinaire sur le genre directement, rattachée à une équipe universitaire
en France, les Cahiers du CEDREF, qui existent depuis 1989, occupent une place particulière parmi les
publications dans ce domaine.
Selon leur propre présentation « les Cahiers du CEDREF sont particulièrement ouverts aux jeunes
chercheur-e-s et aux problématiques émergentes, travaillées souvent de manière pionnière, dans le
séminaire du CEDREF. Ainsi, trois numéros ont été publiés sur « Genre et migration », suite à la mise
en place dès 1998 du premier réseau sur ce thème en France, autour du CEDREF. De même, depuis
2005, le CEDREF a ouvert une réflexion sur l’articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de
« race », genre et perspectives post et décoloniales ou encore genre et spatialiaté et publié les actes de
son séminaire et ses colloques sur ce thème ».
Par ailleurs, les Cahiers du CEDREF consacrent une attention particulière à la publication de
traductions de textes fondateurs, comme ceux de Gayle Rubin, Erving Goffman, Gloria Anzaldúa,
Gaytari Spivak, Leila Ahmed ou encore Patricia Hill Collins.
L’université Paris Diderot est l’éditeur principal des Cahiers du CEDREF, mais plusieurs numéros
ont été réalisés avec la Bibliothèque du féminisme, à L’Harmattan, et le RING (Réseau
interuniversitaire national sur le Genre, dont le CEDREF fut membre fondateur).
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