Rapport de l’Observatoire
race(s), genre(s), racisme(s), intersectionnalité et synonymes). Il nous suffit d’attester que le sujet occupe
une place plus ou moins importante dans le débat.
recherche « courte » sur « genre, race et intersectionnalité » donne près de 37578 résultats sur 490078
(au 20 mars 2021) soit 7% de la recherche globale. Ce qui à première vue semble peu. Une recherche
étendue sur « racisme et discrimination » apporte une faible augmentation avec 32695 occurrences sur
39064 titres, soit 8% des objets décrits sur la plateforme. Toutefois, si l’on s’intéresse à la période
1970-2000, le nombre de résultats pour le motif « racisme discrimination » est de 9 occurrences sur 742
documents soit à peine 1% des objets d’études. En 20 ans, la part représentée par des sujets liés à ces
mots-clés a donc été multipliée par 7.
recherche avant 2001, comme le mot « islamophobie ». Le mot « post-colonial », c’est 76 documents.
Après 2002, le mot « décolonial » pèse 774 occurrences ; « post-colonial » (et son homographe
« postcolonial »), c’est 58669 ; islamophobie : 487. Au total, ces mots comptent donc au 20 mars 59930
occurrences et représentent 12% des blogs et annonces de recherche. Maintenant, si nous retenons
l’ensemble des mots du vocabulaire, ils représentent 89469 documents soit environ 20% des
préoccupations des blogs.
des livres, une recherche sur « racisme genre race intersectionnalité discrimination » renvoie 177395
occurrences sur 520800 documents (au 20 mars), soit 34% des documents recensés. Le rapport entre le
volume de résultats montre que la part d’étude sur « racisme et discrimination » ne pèse en fait que
43962 documents (au 20 mars), soit 9% de la recherche globale mais 25% des résultats du panel. Si
nous réduisons la recherche à « genre, race et intersectionnalité », on trouve en revanche 162188
documents soit 31% du volume global – un tiers – mais 75% du panel. Cet aperçu montre à quel point
ces objets occupent une place importante dans les publications, sans préjuger de l’orientation des
auteurs sur ces sujets. Simplement cela confirme que les préoccupations pressenties par l’Observatoire
ne sont pas vaines.
c’est 55356/520849 items, soit 10% de la recherche pour une thématique qui représente 48% des
enjeux de recherches en linguistique qui elle-même ne pèse que 115111 items en base toute sous-
discipline confondue, soit 22% de la recherche (22% qui peuvent parfaitement créer une intersection
avec l’ensemble de la recherche décoloniale comme par exemple cet article : « Quelle place occupent les
55