Rapport de l’Observatoire
Nice, ARIC, colloque « L'interculturel par temps de crises »
crise) EDUCATION EN TEMPS DE CRISE : RACE, RELIGION, CLASSE, SEXE ET
DISCRIMINATIONS; Trois axes principaux :
Lille, ULR Cecille, Axe « Féminismes, genre(s) et intersectionnalité »
Djebar, cette « désespérance depuis longtemps gelée entre les sexes » (Vaste est la prison, 1991)
jusqu’aux études LGBTQ. D’autre part, afficher l’aspect « féminisme(s) » que certain.es reprochent au
concept de « genre » d’occulter et, ainsi, continuer d’affirmer le caractère opérationnel de l'asymétrie
sociale des rapports sociaux de sexe et, donc, de préserver, dans l’intitulé, la visibilité des féminismes.
Enfin, rappeler, en lien avec le(s) féminisme(s) et avec le ou les genre(s), l’acception originelle du
concept d’« intersectionnalité » entendu, ici, au sens d’interactions entre des discrimina- tions, sens
conceptualisé par Kimberlé W. Crenshaw[1] dans le sillage d’Angela Davis (« black feminism ») et de
Gloria Steinem (lier lutte des classes, antiracisme et féminisme) […]
Le genre des mots a des effets indubitables sur la langue (masculinisée ou non), donc sur la
pensée. Avant 1689, en France, rappelle Éliane Viennot, on disait d’une femme qu’elle
était « poétesse » ou « médecine ».
68 https ://congresaric2021.sciencesconf.org
69 https ://cecille.univ-lille.fr/axes-de-recherche/02-feminismes-genres-et-intersectionnalite/
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