Le Décolonialisme dans le Supérieur
sur l’antisémitisme, se fait insulter par des étudiants qui ne l’ont pas lu. Sans débat, sans réflexion, sans
intelligence. Telle collègue réclame l’interdiction d’une conférence publique au nom du fait qu’elle n’est
pas invitée à répondre aux propos qu’elle imagine que les conférenciers tiendront. Calomnies,
médisances, rumeurs prétendent à la « déconstruction ».
sociale favorise des discours problématiques qui imposent une nouvelle grille de lecture du monde
opposant l’engagement militant à la neutralité ; l’individu à l’Universel ; le subjectif à l’objectif ; le
communautarisme à la laïcité.
réhabilitation du concept de race dans les discours savants79, ce qui prouve la convergence des
idéologies identitaires racialistes de droite et « de gauche », la curieuse économie de la pensée
décoloniale veut nous faire croire qu’enseigner l’Histoire, c’est « endoctriner » les étudiants. Leur
« imposer » une grammaire, ce serait les ’enfermer’ car « le français [leur] appartient ». Le cadre laïque
de la sécularisation des espaces partagés est menacé. On promeut la « race » comme une « grille de
lecture du monde », selon les mots mêmes du Président du CNRS.
aux institutions qui concrétisent les valeurs de la République : l’école, la langue et la laïcité. Or l’école
est la solution ; le français, un trésor commun ; la laïcité, la condition du vivre-ensemble.
quatre ans, nous nous amusions de voir surgir ces discours somme toute faibles intellectuellement mais
79 https ://twitter.com/renaudcamus/status/1361967379006259200?lang=fr
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