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Tract # 8 – Son oui est-il un vrai oui?

Son oui est-il un vrai oui?
Comment savoir s’iel y consent vraiment ? Le moindre geste est empreint d’ambiguité. Et ce soupir, manifeste-t-il le désir ? L’ennui ? L’embarras ? Comment savoir sans vérifier?
A quelle place suis-je ? L’objet de son fantasme ? Son père ? Sa mère ? Georges Clooney ? Une infirmière ? Et alors, si je ne suis plus moi, qui est là ? Comment savoir sans vérifier?
Y consent-iel vraiment ?
Vérifiez-le à chaque instant, à chaque mouvement… jusqu’à l’ultime moment.
Mais aussi plus tard. Le lendemain, 6 mois ou 6 ans après. Etait-ce un vrai oui, et non de l'aveuglement, ou un verre de trop ? Ou l’emprise d’un.e pervers.se narcissique ?

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Argumentaire scientifique

Le consentement : un oui enthousiaste et constant

Le consentement est la base de toute relation saine et respectueuse. Mais comment savoir si quelqu’un y consent vraiment ? Le moindre geste est empreint d’ambiguïté. Un soupir peut signifier le désir, l’ennui ou l’embarras. Comment savoir sans vérifier ?

Seuls les « oui » clairs et enthousiastes comptent. En huit points :

- Des doutes ? Il vaut mieux s'abstenir.
- L'absence de "non" ne signifie pas "oui".
- Le consentement peut être retiré à tout moment.
- Vérifiez le consentement à chaque étape.
- Posez des questions claires et directes.
- Respectez les limites de l'autre.
- Ne soyez pas insistant, c'est déjà de l’agressivité.
- Ne forcez jamais quelqu'un à faire quelque chose qu'il ne veut pas faire.

Le consentement est un processus continu.

Ce qui s’est passé hier ne garantit pas le consentement aujourd’hui.
Tenez compte du contexte.
L’alcool, la drogue et la fatigue peuvent altérer le consentement.
Soyez conscient des pressions sociales et culturelles.
Certaines personnes peuvent se sentir obligées de dire « oui » même si elles ne le veulent pas.
Si vous avez des doutes, il est toujours préférable de demander.
Le consentement est essentiel pour une vie sexuelle saine et positive.
En prenant le temps de vérifier le consentement, nous pouvons créer des relations plus respectueuses et plus épanouissantes.

Le consentement : un labyrinthe d’ambiguïtés

Le moindre geste, un soupir, un regard… comment décrypter les signes du consentement ? S’assurer que l’autre est réellement consentant, dans l’instant présent et dans la durée, est un défi complexe, semé d’embûches et d’ambiguïtés.

L’ambiguïté du langage corporel

Un soupir peut signifier le désir, l’ennui, l’embarras… Un silence peut être acquiescement ou hésitation. Comment savoir sans vérifier ? La communication verbale est essentielle. Demander clairement et directement le consentement est la seule façon de dissiper le doute.

Le poids des fantasmes et des rôles

L’autre personne vous voit-elle comme vous-même, ou comme l’objet de son fantasme, un personnage fantasmé ? Se pose alors la question de la place que l’on occupe dans l’acte. Sommes-nous un partenaire désiré ou une projection qui ne comblera jamais ses désirs ?

L’importance du contexte

Un « oui » prononcé sous l’influence de l’alcool, de la drogue, ou sous l’emprise d’une personne manipulatrice n’est pas un véritable consentement. Il est crucial de prendre en compte le contexte et les circonstances pour s’assurer que le consentement est libre et éclairé.

Vérifier, encore et toujours

Le consentement n’est pas un acquis définitif. Il est essentiel de le vérifier à chaque étape, à chaque mouvement, jusqu’à l’ultime moment. Mais la vigilance ne s’arrête pas là. Le lendemain, 6 mois ou 6 ans après, il est important de se questionner. Ce « oui » était-il sincère ? N’était-il pas influencé par des facteurs externes ? Le silence n’est pas un consentement L’absence de « non » ne signifie pas nécessairement un « oui ». Le silence peut être une manifestation de peur, de honte, ou d’incapacité à exprimer son refus. Il est crucial de respecter le silence et de ne pas l’interpréter à tort comme un consentement.

Responsabilité et respect

Obtenir le consentement est une responsabilité qui incombe à chaque individu. C’est un acte de respect envers l’autre et envers soi-même. En prenant le temps de communiquer clairement et de s’assurer du consentement, on construit des relations saines et basées sur la confiance.

Communiquer ouvertement

La meilleure façon de s’assurer du consentement est de communiquer ouvertement et clairement. Demandez à votre partenaire ce qu’il veut, ce qu’il ne veut pas, et ce qu’il apprécie.

Et après l’acte ?

Le consentement ne s’arrête pas après l’acte sexuel. Il est important de se demander si le « oui » était vraiment un « oui ».
Était-ce un oui enthousiaste ou un oui hésitant ?
La personne semblait-t-elle à l’aise et en confiance ?
Y a-t-il eu un ressenti de pression ou de manipulation ?
Même si vous n’avez aucun doute, il est important d’en parler à l’autre personne, de revenir là dessus, de vérifier et vérifier encore.
Le consentement est un sujet important qui ne doit pas être pris à la légère.
En prenant le temps de comprendre et de respecter le consentement, nous pouvons créer des relations plus saines et plus épanouissantes.

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