« Als », « ouvertx », « reconnux » : un examen rédigé dans une écriture inclusive extrême fait polémique à Lyon 2

« Als », « ouvertx », « reconnux » : un examen rédigé dans une écriture inclusive extrême fait polémique à Lyon 2

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« Als », « ouvertx », « reconnux » : un examen rédigé dans une écriture inclusive extrême fait polémique à Lyon 2

Read More  Dimanche 14 Mai 2023 à 07h51 C’est l’UNI qui a alerté. En publiant sur les réseaux sociaux le sujet d’un examen de droit de l’université Lyon 2, le syndicat étudiant classé à droite a provoqué une vague de stupeur chez ceux qui ont pris connaissance du texte. Ce dernier est rédigé en écriture inclusive, mais sous une forme extrême. Il est même proposé à l’étudiant de répondre aux cas pratiques en utilisant le « français standard ou inclusif, avec la forme d’inclusivité (qu’il maîtrise) ». Ainsi, l’histoire de Arti et Maki est narrée. Les deux sont allemands et non-binaires et « als vivent en France ». Ils ont un enfant puis souhaitent divorcer. Le sujet propose des mots tels que « les professionnæls de santé », « Arti s’en est ouvertx » ou encore « l’enfant a été reconnux à l’état civil ». A chaque fois, ils sont signalés par un astérisque. « Sous prétexte d’inclusivité, certains mots sont inventés ! Les sujets d’examen ne doivent pas être le lieu de la propagande woke ! », dénonçait l’UNI Lyon.

🚨 Voici un sujet donné aux étudiants de droit, à Lyon 2. Ceux-ci sont ainsi incités à écrire en écriture inclusive. Pire encore: sous prétexte d’inclusivité, certains mots sont inventés !
Les sujets d’examen ne doivent pas être le lieu de la propagande woke ! pic.twitter.com/rH6QyLpl5T
— UNI Lyon (@LyonUni) May 10, 2023 Contactée par le Progrès, l’université Lyon 2 a rappelé que chaque enseignant est libre de choisir la forme de rédaction de son cours, partiel ou examen. Et qu’elle n’interviendrait que si le texte était raciste ou dénigrait une personne. Elle a également confirmé l’authenticité des copies signalées par l’UNI, car beaucoup criaient au faux puisqu’il y a une coquille dans la date de l’examen. Face à cette polémique qui attire de plus en plus l’attention d’élus et de personnalités publiques, l’enseignant-chercheur à l’origine de ce cas pratique concernant Arti et Maki a prévu de s’exprimer ces prochains jours. X 

Dimanche 14 Mai 2023 à 07h51

C’est l’UNI qui a alerté.

En publiant sur les réseaux sociaux le sujet d’un examen de droit de l’université Lyon 2, le syndicat étudiant classé à droite a provoqué une vague de stupeur chez ceux qui ont pris connaissance du texte. Ce dernier est rédigé en écriture inclusive, mais sous une forme extrême. Il est même proposé à l’étudiant de répondre aux cas pratiques en utilisant le « français standard ou inclusif, avec la forme d’inclusivité (qu’il maîtrise) ».

Ainsi, l’histoire de Arti et Maki est narrée. Les deux sont allemands et non-binaires et « als vivent en France ». Ils ont un enfant puis souhaitent divorcer. Le sujet propose des mots tels que « les professionnæls de santé », « Arti s’en est ouvertx » ou encore « l’enfant a été reconnux à l’état civil ». A chaque fois, ils sont signalés par un astérisque.

« Sous prétexte d’inclusivité, certains mots sont inventés ! Les sujets d’examen ne doivent pas être le lieu de la propagande woke ! », dénonçait l’UNI Lyon.

🚨 Voici un sujet donné aux étudiants de droit, à Lyon 2. Ceux-ci sont ainsi incités à écrire en écriture inclusive. Pire encore: sous prétexte d’inclusivité, certains mots sont inventés !

Les sujets d’examen ne doivent pas être le lieu de la propagande woke ! pic.twitter.com/rH6QyLpl5T

— UNI Lyon (@LyonUni) May 10, 2023

Contactée par le Progrès, l’université Lyon 2 a rappelé que chaque enseignant est libre de choisir la forme de rédaction de son cours, partiel ou examen. Et qu’elle n’interviendrait que si le texte était raciste ou dénigrait une personne. Elle a également confirmé l’authenticité des copies signalées par l’UNI, car beaucoup criaient au faux puisqu’il y a une coquille dans la date de l’examen.

Face à cette polémique qui attire de plus en plus l’attention d’élus et de personnalités publiques, l’enseignant-chercheur à l’origine de ce cas pratique concernant Arti et Maki a prévu de s’exprimer ces prochains jours.

X

 

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.