Dans la Catégorie : inclusive

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Patrick Moreau

Écriture inclusive : un étrange autoritarisme

Il y a peu, l’écriture inclusive n’était encore qu’une nouvelle forme d’écriture militante, cultivée dans quelques cercles féministes ou progressistes. Depuis, elle s’est implantée dans nombre d’institutions, notamment l’administration fédérale, les universités et les cégeps, changeant par le fait même de nature.

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Françoise Nore

Inclusion ou aliénation ? La guerre des langues continue

« Nous recommandons d’éviter les étiquettes « les », généralisantes et souvent déshumanisantes, comme dans « les pauvres », « les malades mentaux », « les Français », « les handicapés », « les diplômés de l’enseignement supérieur ». »

« Les Français » ? Zut alors !

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Jean Szlamowicz et Yana Grinshpuhn

L’écriture inclusive à l’épreuve de la linguistique

La prétention à contribuer au progrès social de l’écriture inclusive (EI) se fonde sur des prémisses fausses, liées à une interprétation partiale déformant la réalité des fonctionnements grammaticaux attestés de la langue française. L’écriture inclusive est une réforme militante de la langue construite sur la dénonciation d’injustices imaginaires dérivant d’interprétations symboliques qui ne correspondent à aucune réalité proprement linguistique. Elle entend y inscrire diverses identités de sexe ou « visibiliser » les femmes, marketing politique qui n’a rien de commun avec la description des classes nominale du français et constitue une revendication politique fondée sur des croyances et non sur des connaissances empiriquement vérifiées. Ses partisans, même parmi les linguistes, prescrivent des ouvrages et références qui vont à rebours des méthodes, données et savoirs admis en sciences du langage.

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woman holding books
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Cyrille Godonou

Les mécanismes à l’origine des disparités de genre en mathématiques : préférences, performance, discrimination ou stéréotypes ?

Plusieurs études montrent que les parents perçoivent les filles comme moins douées en mathématiques, moins intéressées par cette discipline, et par conséquent plus contraintes de travailler pour réussir. Peut-être plus important encore : ces perceptions persistent y compris lorsque les filles obtiennent des notes identiques voire supérieures à celles des garçons ! Jussim et Eccles ont quant à eux interrogé une centaine d’enseignants de mathématiques à propos de la compétence et des efforts déployés dans cette discipline par chacun des élèves de leur classe de 6e (11-12 ans).

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Mikhaïl Kostylev

Le Noël inclusif de Mikhaïl

[par Mikhaïl Kostylev] Noël approche ! Hélas, crise sanitaire et déficit national oblige, on ne pourra pas embaucher le Vieux Barbu cette année – il est

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Mikhaïl Kostylev

Anti-Gone, ou le héros-victime

[par Mikhaïl Kostylev] Dans « Les sept mercenaires » (film merveilleux que tous les Russes de ma génération connaissent, les censeurs soviétiques l’ayant par miracle

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