Shakespeare in dis-love
Quand les mises en scène au théâtre militent pour l’idéologie woke, quitte à trahir leur auteur…
Quand les mises en scène au théâtre militent pour l’idéologie woke, quitte à trahir leur auteur…
The Who’s Woke 2024 pour démarrer l’année sous le signe de la féroce dérision.
Le néo-féminisme woke n’épargne pas les publications de la Ville de Paris, comme en témoigne le dernier Petit journal du 12° arrondissement. À propos du projet d’aménagement de la place Félix Éboué, destiné à « réaménager la place au profit des piétonnes et piétons », on y lit : « Après plusieurs mois de concertations avec les Parisiennes et les Parisiens, les riveraines et les riverains, les commerçantes et les commerçants, mais également l’ensemble des usagères et des usagers, la place Félix Éboué va radicalement transformer (sic) pour toutes et tous. »
Un journée d’étude sur la question juridique a fort heureusement été interrompue par les usagers de l’Université alors même que des professeurs contestés prenaient la parole pour défendre l’idée transphobe selon laquelle l’identité de genre devrait être inscrite à l’état civil. Des étudiantes, visiblement conscientisées aux problèmatiques légitimes de la société inclusive, ont alors simplement armées de leur courage et de quelques projectiles innocents – la preuve: on les vend au rayon bricolage ou peinture des magasins – organisé un happening afin de nuire au déroulement attendu des discours de haine professés par ces intellectuels ringards que la honte n’arrête plus. L’un des intervenants, réalisant à point son erreur, a fait amende honorable et son pardon lui fut signifié par la marque rédemptrice de l’eau colorée du baptême. En revanche, une activiste réactionnaire que son tailleur dénonçait, agressive et qui se trouvait là en renfort des activistes transphobes, a rondement été neutralisée par la jeunesse. Personne ne fut blessé ce jour-là, ce qui est heureux car il s’en est fallu de peu sans doute que la jeunesse ne périsse sous les coups redoublés du boutoir hétéro-patriarcal.
Il est devenu nécessaire, en ce xxie siècle exigeant, de repenser l’oncologie, autour de trois grandes directions, comme cela sera recommandé sous peu dans le British Woke Medical Journal : le déclusivisme, la
Claude Tremblay publie en juin la première version dégenrée de la Recherche au Québec, dans sa maison d’édition post-binaire, Intersexions. Une entreprise qui s’annonce hautement controversée.
Dorénavant, que plus un énoncé françois ne soit plus paritaire: il faut dans une phrase autant de mots masculins que de monts féminins ! Allez hop et que ça saute. On prendra donc soin de ne plus faire de phrases qui soient exclusivement masculines (« Ciao Pantin ») ni exclusivement féminines (« Chattehaute Pantine ») mais on prendra soin d’alterner les deux avec précaution et respect.
Nos étudiants sont-ils prêts à renoncer à de tels séjours pour mettre leurs actes « en cohérence » avec leurs valeurs ? Sont-ils prêts à lancer un appel au boycott d’Erasmus ? Vont-ils prôner des échanges universitaires sobres, sur le mode des circuits cours, du type Grenoble-Chambéry mais pas plus loin ?
Expulser Dieu de la Bible, c’est déjà saugrenu… mais moins que la nonchalance totale de la manière. Notre théologien liquide un dogme fondamental de sa propre religion, sans explication… mais surtout sans le moindre frémissement intérieur.
Hier encore, j’étais jeune et naïf : je me moquais à longueur d’articles des outrances wokes, sans me douter que moi aussi, je serais bientôt victime d’une terrible injustice sociale. Un sombre matin, dans ma glace, je vis que l’âge était venu… et tous mes cheveux partis.