

Du bonheur dans la cancellation
Dans un bref récit autobiographique, humoristique et caustique, Jacques Robert dénonce la l’intimidation dont les organisateurs de colloques sont victimes de la part de sycophantes zélés. La nouvelle cancer culture ?
Dans un bref récit autobiographique, humoristique et caustique, Jacques Robert dénonce la l’intimidation dont les organisateurs de colloques sont victimes de la part de sycophantes zélés. La nouvelle cancer culture ?
Pierre Rochette dresse un bilan sévère de ses 44 années de carrière, dénonçant la montée d’une bureaucratie pesante et absurde qui entrave gravement la recherche scientifique, la liberté académique et le fonctionnement de l’enseignement supérieur en France
Jacques Robert dénonce l’instrumentalisation idéologique de la science et s’insurge contre ceux qui veulent évacuer du CNRS les sciences humaines et sociales (SHS). Tout autant que les sciences dites « dures », les SHS apportent une contribution majeure à la connaissance du monde. .
Dans « Le Sermon d’Hippocrate », Caroline Éliacheff et Céline Masson dénoncent les dérives idéologiques de la médecine transaffirmative, en particulier chez les mineurs, des pratiques contraires à l’éthique médicale traditionnelle et sources de graves atteintes physiques et psychiques. En s’appuyant sur des cas concrets, des analyses historiques et le rapport Cass, elles appellent à une remédicalisation rigoureuse fondée sur la psychologie, la prudence clinique et la protection de l’enfant. Un compte rendu d’Emmanuelle Hénin.
Stand up for Science : Une mobilisation généreuse en faveur des chercheurs américains menacés… que nous n’avions pas vue à l’œuvre en faveur de ceux qui ont été ostracisés dans le passé pour délit d’opinion. Les préjugés idéologiques et le politiquement correct nuisent à la science ! Attention aux actions militantes qui portent atteinte à la rigueur scientifique…
Le consentement, souvent considéré comme un concept purement humain, existe aussi dans le règne animal, mais sous des formes variées et parfois brutales. Certaines espèces utilisent des stratégies de séduction trompeuse, d’autres pratiquent la contrainte. Pourtant, l’humain semble être la seule espèce à mutiler ou voiler ses femelles pour asseoir un pouvoir, posant la question de sa propre absurdité.
Une bande dessinée soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur explique comment identifier une étude scientifique fiable. Cependant, la représentation du charlatan sous les traits d’un vieux savant blanc suscite le débat sur les stéréotypes et le message véhiculé. Enfin, la BD soulève une question plus large : pourquoi l’éducation scientifique semble-t-elle délaissée au profit d’autres priorités éducatives ?
“Nous sommes en train de perdre la science,” avertit Weiss, qui voit dans cette politisation une menace existentielle. “Quand les restes sont enterrés ou détruits, quand les musées censurent leurs expositions, il ne reste plus rien à étudier. Contrairement à d’autres disciplines, une fois les données anthropologiques perdues, elles ne peuvent pas être recréées.”
Elizabeth Weiss reste néanmoins attachée à l’idée d’une anthropologie ancrée dans la science et l’exploration du passé. Mais son témoignage, opposant la rigueur scientifique aux prétentions identitaires, laisse entrevoir un avenir incertain pour une discipline en quête de sens.
Nous sommes les avocats des morts, non pas parce que nous entendons leurs voix, mais parce que nous refusons d’assujettir le savoir à des illusions séduisantes. La science ne peut être un terrain d’expériences « exceptionnelles » ; elle est, avant tout, un espace d’exigence intellectuelle.
L’ouvrage de L.M. est d’un abord facile. Il n’a pas pour prétention de clore le débat, et est clairement destiné à un public de non-spécialistes. Si l’auteur laisse çà et là percer l’agacement qui a pu le pousser à réagir au Tract des L.A., il ne cède pas à la facilité de la polémique et parvient à conserver l’intérêt du lecteur par la cohérence des réponses critiques qu’il apporte.