Cette semaine, on a annulé… (épisode 4)

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Cette semaine, on a annulé… (épisode 4)

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Cette semaine, on a annulé… (épisode 4)

Retour sur les progrès de la Cancel Culture, avec la Revue de presse de l’Observatoire du décolonialisme du 8 au 14 février 2021

Cette semaine on a annulé…

  • des noms de rue à Ivry-sur-Seine, lors d’une balade décoloniale: 94 Citoyens
  • Napoléon Bonaparte, dont le bicentenaire de la mort commence très mal: Le Devoir
  • Churchill, «Le plus célèbre antifasciste du monde est maintenant dénoncé comme fasciste»: Le Figaro
  • Grease, un film «sexiste, misogyne qui promeut la culture du viol»: Le Figaro
  • Molière, «réécrit» en partenariat avec la Comédie Française pour «déboulonner la statue du Commandeur»: Sceneweb

Retrouvez toutes ces infos et beaucoup d’autres sur la Revue de presse de l’Observatoire du décolonialisme du 8 au 14 février 2021

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.