Conférence du diplôme : Farinaz Fassa

Conférence du diplôme : Farinaz Fassa

Collectif

Tribune des observateurs

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Conférence du diplôme : Farinaz Fassa

Read More  Du 07/03/2023 – 18:30 au 07/03/2023 – 20:00 Après avoir rapidement redéfini ce qu’est le genre et en quoi il peut permettre de mieux penser les rapports entre les sexes et les manières d’occuper différents rôles, nous reviendrons sur les processus et les acteurs et actrices qui participent à perpétuer un rapport inégal entre les sexes et construisent des parcours de vie qui restent souvent très différents selon l’attribution de genre qui est imposée aux individus.
Un accent particulier sera porté sur les interactions entre enseignants et enseignantes et élèves en milieu scolaire mais aussi sur les difficultés que les premiers et premières  peuvent rencontrer du fait des atermoiements des politiques éducatives. Biographie Après avoir enseigné dans un lycée de la Suisse romande pendant plus de 15 ans, Farinaz FASSA s’est dédiée à l’enseignement universitaire et à la recherche. Membre du Centre en études genre, elle a enseigné la méthodologie en sciences sociales, puis la sociologie de l’éducation à l’Université de Lausanne entre 2004 et 2022. Ses travaux ont principalement porté sur les inégalités, notamment de genre, en éducation et formation et sur leurs conséquences en ce qui concerne les carrières et les trajectoires de vie.
  

Du 07/03/2023 – 18:30 au 07/03/2023 – 20:00

Après avoir rapidement redéfini ce qu’est le genre et en quoi il peut permettre de mieux penser les rapports entre les sexes et les manières d’occuper différents rôles, nous reviendrons sur les processus et les acteurs et actrices qui participent à perpétuer un rapport inégal entre les sexes et construisent des parcours de vie qui restent souvent très différents selon l’attribution de genre qui est imposée aux individus.

Un accent particulier sera porté sur les interactions entre enseignants et enseignantes et élèves en milieu scolaire mais aussi sur les difficultés que les premiers et premières  peuvent rencontrer du fait des atermoiements des politiques éducatives.

Biographie

Après avoir enseigné dans un lycée de la Suisse romande pendant plus de 15 ans, Farinaz FASSA s’est dédiée à l’enseignement universitaire et à la recherche. Membre du Centre en études genre, elle a enseigné la méthodologie en sciences sociales, puis la sociologie de l’éducation à l’Université de Lausanne entre 2004 et 2022.

Ses travaux ont principalement porté sur les inégalités, notamment de genre, en éducation et formation et sur leurs conséquences en ce qui concerne les carrières et les trajectoires de vie.

 

 

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.