Consolation in contemporary British and postcolonial literatures

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Collectif

Tribune des observateurs

Table des matières

Consolation in contemporary British and postcolonial literatures

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MARION COSTE, École Normale Supérieure de Lyon
Jehanne EVENO, École Normale Supérieure de Lyon
Diane GAGNERET, University of Lyon 1
Annalena GEISLER, École Normale Supérieure de Lyon
Vanessa GUIGNERY, École Normale Supérieure de Lyon
Natacha LASORAK, University of Grenoble Rhône Alpes
Héloïse LECOMTE, École Normale Supérieure de Lyon
Marion PERRIN, École Normale Supérieure de Lyon
Scientific committee
Gerd BAYER, University of Erlangen, Germany
Wojciech DRĄG, University of Wrocław, Poland
Diane GAGNERET, University of Lyon 1
Vanessa GUIGNERY, École Normale Supérieure de Lyon
Héloïse LECOMTE, École Normale Supérieure de Lyon
Merritt MOSELEY, University of North Carolina at Asheville, United States 

Organizing committee

MARION COSTE, École Normale Supérieure de Lyon

Jehanne EVENO, École Normale Supérieure de Lyon

Diane GAGNERET, University of Lyon 1

Annalena GEISLER, École Normale Supérieure de Lyon

Vanessa GUIGNERY, École Normale Supérieure de Lyon

Natacha LASORAK, University of Grenoble Rhône Alpes

Héloïse LECOMTE, École Normale Supérieure de Lyon

Marion PERRIN, École Normale Supérieure de Lyon

Scientific committee

Gerd BAYER, University of Erlangen, Germany

Wojciech DRĄG, University of Wrocław, Poland

Diane GAGNERET, University of Lyon 1

Vanessa GUIGNERY, École Normale Supérieure de Lyon

Héloïse LECOMTE, École Normale Supérieure de Lyon

Merritt MOSELEY, University of North Carolina at Asheville, United States

 

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.