Excentricité civique

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Collectif

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Excentricité civique

Read More  culture – Reims – Spectacle – Le Manège Publié avant-hier Une galerie de personnages se déploie sur la piste du cirque pour un cabaret flamboyant et engagé. (© DR) Avec le Cabaret Patac’, Julien Fanthou réinvente le cabaret en proposant une lecture contemporaine, « écolo-queer », engagée et engageante. Et c’est à cette performance hybride qu’invite le Manège de Reims, samedi 4 mars à 20 h. Cet artiste habitué des expériences scéniques magistrales derrière son alias, Patachouille, donne au cabaret une énergie nouvelle, punk et engagée, en s’emparant d’un message, une prise de conscience écologique, distillée au gré d’un show pluridisciplinaire. En effet, si le parcours de Julien Fanthou a pris racine dans le chant lyrique, il sait aujourd’hui s’entourer de circassiens, de comédiens, de chanteurs, de musiciens et de tant d’autres créatures hautes en couleur. Sur scène, toute cette troupe virevoltante s’empresse de célébrer la puissance de la Terre, en comparaison avec notre condition humaine si fragile. Un inversement des tendances qu’il convient de réaliser quand il s’agit des enjeux écologiques futurs, à court terme. Une prise de conscience, oui, mais sans panique : les messages passent à travers un manège de licornes, la mise en scène d’un concours pour faire rire Greta Thumberg, des danses de graines en germination… La joie de l’action prime sur le désastre de l’inaction. Et l’ensemble s’épanouit sur des tubes musicaux interplanétaires, détournés, transformés, adaptés. C’est sûr : grâce au cabaret Patach’, les choses sont claires. À l’urgence, l’humour a des réponses que la raison et le sérieux ignorent encore. A.C. Le Cabaret Patach (suivi d’un DJ Set de Mascare), samedi 4 mars à 20 h, au Cirque du Manège de Reims. Tarifs : de 6 à 23€. Infos : manege-reims.eu L’Hebdo du Vendredi https://static.lhebdoduvendredi.com/images/logo_lhebdoduvendredi_20170827.png 

culture – Reims – Spectacle – Le Manège Publié avant-hier

Une galerie de personnages se déploie sur la piste du cirque pour un cabaret flamboyant et engagé. (© DR)

Avec le Cabaret Patac’, Julien Fanthou réinvente le cabaret en proposant une lecture contemporaine, « écolo-queer », engagée et engageante. Et c’est à cette performance hybride qu’invite le Manège de Reims, samedi 4 mars à 20 h. Cet artiste habitué des expériences scéniques magistrales derrière son alias, Patachouille, donne au cabaret une énergie nouvelle, punk et engagée, en s’emparant d’un message, une prise de conscience écologique, distillée au gré d’un show pluridisciplinaire. En effet, si le parcours de Julien Fanthou a pris racine dans le chant lyrique, il sait aujourd’hui s’entourer de circassiens, de comédiens, de chanteurs, de musiciens et de tant d’autres créatures hautes en couleur. Sur scène, toute cette troupe virevoltante s’empresse de célébrer la puissance de la Terre, en comparaison avec notre condition humaine si fragile. Un inversement des tendances qu’il convient de réaliser quand il s’agit des enjeux écologiques futurs, à court terme. Une prise de conscience, oui, mais sans panique : les messages passent à travers un manège de licornes, la mise en scène d’un concours pour faire rire Greta Thumberg, des danses de graines en germination… La joie de l’action prime sur le désastre de l’inaction. Et l’ensemble s’épanouit sur des tubes musicaux interplanétaires, détournés, transformés, adaptés. C’est sûr : grâce au cabaret Patach’, les choses sont claires. À l’urgence, l’humour a des réponses que la raison et le sérieux ignorent encore.

A.C.

Le Cabaret Patach (suivi d’un DJ Set de Mascare), samedi 4 mars à 20 h, au Cirque du Manège de Reims. Tarifs : de 6 à 23€. Infos : manege-reims.eu

L’Hebdo du Vendredi

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.