Read More PATRICK SMITH / Getty Images via AFP La fédération internationale d’athlétisme a décidé d’exclure à partir du 31 mars des compétitions féminines internationales les athlètes transgenres hommes et femmes ayant eu une « puberté masculine ». (Illustration : aux Championnats du monde d’athlétisme dans l’Oregon, aux États-Unis, en juillet). Pour favoriser l’inclusion des personnes trans dans le sport, la France fera appel à un groupe d’experts, annonce la minsitre des sports. TRANSIDENTITÉ – C’est un sujet sensible sur lequel les instances du sport mondial se renvoient la balle. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a annoncé ce mercredi 17 mai qu’un groupe d’experts sera constitué d’ici « l’automne prochain » pour définir des préconisations pour « favoriser l’inclusion » des personnes transgenres dans le sport de haut niveau. « On est là face à une évolution sociétale qu’on doit arriver à mieux accommoder dans le sport (…), d’abord dans le monde amateur en encourageant la pratique sportive des personnes transgenres », a assuré la ministre des Sports en préambule d’un colloque organisé au Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris-2024 sur la lutte contre l’homophobie dans le sport. « On a un enjeu particulier sur le sujet du haut niveau », ajoute-t-elle. Fin 2021, le Comité international olympique (CIO) a renoncé à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs intersexes et transgenres, laissant la main aux fédérations internationales. Depuis, la fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) a décidé d’exclure les personnes transgenres des compétitions féminines, décision est en vigueur depuis le 31 mars. « Pour beaucoup, les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques sont insuffisantes. Ils veulent plus de preuves (…) avant de prendre en considération l’option d’une inclusion dans la catégorie féminine », déclarait Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d’athlétisme le 23 mars. En France, l’athlète Halba Diouf. La sportive de 21 ans a été retirée de la liste des participants aux championnats de France d’athlétisme. Elle avait exprimé sa colère dans le magazine L’Équipe, le 7 avril dernier. « Le risque que nous avons (…) c’est vraiment celui d’un double écueil, d’un côté la pétition de principe de trans qui aurait transitionné et qui dirait ’voilà l’état civil, je suis une femme, donc j’ai le droit de jouer’. Ça ne peut pas être aussi simple », estime-t-elle avant de poursuivre : « parce qu’il y a un enjeu d’équité sportive qui aussi est très important. Et puis à l’autre bout du spectre, on ne peut pas être dans une logique de fermeture et ne pas vouloir éclairer davantage la réflexion par la mobilisation de nos experts ». Cette exclusion est aussi la décision prise par la fédération de natation qui a décidé d’interdire aux personnes ayant eu une puberté masculine de participer à des compétitions féminines. Amélie Oudéa-Castéra explique également « parfaitement » comprendre que les choses évoluent sur ce terrain-là, « mais il faut qu’on ait le plus possible de critères (…) pour favoriser l’inclusion des personnes transgenres dans nos compétitions sportives », conclut-elle. À voir également sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner. Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n’êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr.
TRANSIDENTITÉ – C’est un sujet sensible sur lequel les instances du sport mondial se renvoient la balle. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a annoncé ce mercredi 17 mai qu’un groupe d’experts sera constitué d’ici « l’automne prochain » pour définir des préconisations pour « favoriser l’inclusion » des personnes transgenres dans le sport de haut niveau.
« On est là face à une évolution sociétale qu’on doit arriver à mieux accommoder dans le sport (…), d’abord dans le monde amateur en encourageant la pratique sportive des personnes transgenres », a assuré la ministre des Sports en préambule d’un colloque organisé au Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris-2024 sur la lutte contre l’homophobie dans le sport. « On a un enjeu particulier sur le sujet du haut niveau », ajoute-t-elle.
Fin 2021, le Comité international olympique (CIO) a renoncé à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs intersexes et transgenres, laissant la main aux fédérations internationales.
Depuis, la fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) a décidé d’exclure les personnes transgenres des compétitions féminines, décision est en vigueur depuis le 31 mars. « Pour beaucoup, les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques sont insuffisantes. Ils veulent plus de preuves (…) avant de prendre en considération l’option d’une inclusion dans la catégorie féminine », déclarait Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d’athlétisme le 23 mars.
En France, l’athlète Halba Diouf. La sportive de 21 ans a été retirée de la liste des participants aux championnats de France d’athlétisme. Elle avait exprimé sa colère dans le magazine L’Équipe, le 7 avril dernier.
« Le risque que nous avons (…) c’est vraiment celui d’un double écueil, d’un côté la pétition de principe de trans qui aurait transitionné et qui dirait ’voilà l’état civil, je suis une femme, donc j’ai le droit de jouer’. Ça ne peut pas être aussi simple », estime-t-elle avant de poursuivre : « parce qu’il y a un enjeu d’équité sportive qui aussi est très important. Et puis à l’autre bout du spectre, on ne peut pas être dans une logique de fermeture et ne pas vouloir éclairer davantage la réflexion par la mobilisation de nos experts ».
Cette exclusion est aussi la décision prise par la fédération de natation qui a décidé d’interdire aux personnes ayant eu une puberté masculine de participer à des compétitions féminines.
Amélie Oudéa-Castéra explique également « parfaitement » comprendre que les choses évoluent sur ce terrain-là, « mais il faut qu’on ait le plus possible de critères (…) pour favoriser l’inclusion des personnes transgenres dans nos compétitions sportives », conclut-elle.
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