Le décolonialisme : épisode 2/2 du podcast Colonialisme, l’idée noire de la République

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Tribune des observateurs

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Le décolonialisme : épisode 2/2 du podcast Colonialisme, l’idée noire de la République

Read More  Chacun condamne l’esclavage, personne ne lui trouve plus de justification mais nous n’en sommes pas encore là pour le colonialisme car il se dit beaucoup de choses sur le colonialisme. Les mêmes, peuvent avoir des discours contradictoires mais la prise de conscience du caractère tout simplement criminel et raciste de la colonisation progresse. Il ne s’agit pas d’être anachronique mais de constater que la perception évolue très vite dans ce domaine comme les propos de Jacques Chirac en 2008 et Emmanuel Macron en 2016, propos qui ne reflètent pourtant pas des positions officiels, peut-être des cris du cœur, des exceptions de vérité vites reléguée mais quand même prononcés. Et puis il y a la condamnation suivie, immanquablement de l’exercice de balance, qui ne résiste pas à l’analyse historique.
Invités :Pierre Singaravelou , spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation et professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Guillaume Blanc , enseignant-chercheur en histoire contemporaine et spécialiste de l’histoire de l’environnement et de l’Afrique au XXᵉ siècle et maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Rennes et Sylvie Thenault, historienne française, directrice de recherche au CNRS et spécialiste de la guerre d’indépendance algérienne
La chronique livre d’Aurélie Marcireau :«  Grand Atlas des empires coloniaux. Des premières colonisations, empires coloniaux, décolonisations (XVe-XXIe siècles) », Marcel Dorigny, Jean-François Klein, Jean-Pierre Peyroulou, Pierre Singaravelou, Marie-Albane de Suremain, Autrement
Bibliographie :«  Décolonisations », Karim Miské, Mark Gall, Pierre Singaravelou, Seuil «  L’Epicerie du monde », Sylvain Venayre, Pierre Singaravelou, Fayard «  L’invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l’Éden africain », Guillaume Blanc, Flammarion «  Décolonisations. Histoires situées d’Afrique et d’Asie (XIX-XXIe siècle) », Guillaume Blanc, Seuil «  Protéger et détruire. Gouverner la nature sous les tropiques (XX-XXIe siècle) », Guillaume Blanc, Mathieu Guérin, Grégory Quenet, CNRS Éditions «  Histoire de la guerre d’indépendance algérienne », Sylvie Thénault, Flammarion «  Les Ratonnades d’Alger, 1956. Une histoire de racisme colonial », Sylvie Thénault, Seuil 

Chacun condamne l’esclavage, personne ne lui trouve plus de justification mais nous n’en sommes pas encore là pour le colonialisme car il se dit beaucoup de choses sur le colonialisme. Les mêmes, peuvent avoir des discours contradictoires mais la prise de conscience du caractère tout simplement criminel et raciste de la colonisation progresse. Il ne s’agit pas d’être anachronique mais de constater que la perception évolue très vite dans ce domaine comme les propos de Jacques Chirac en 2008 et Emmanuel Macron en 2016, propos qui ne reflètent pourtant pas des positions officiels, peut-être des cris du cœur, des exceptions de vérité vites reléguée mais quand même prononcés. Et puis il y a la condamnation suivie, immanquablement de l’exercice de balance, qui ne résiste pas à l’analyse historique.

Invités :

Pierre Singaravelou , spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation et professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Guillaume Blanc , enseignant-chercheur en histoire contemporaine et spécialiste de l’histoire de l’environnement et de l’Afrique au XXᵉ siècle et maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Rennes et Sylvie Thenault, historienne française, directrice de recherche au CNRS et spécialiste de la guerre d’indépendance algérienne

La chronique livre d’Aurélie Marcireau :

«  Grand Atlas des empires coloniaux. Des premières colonisations, empires coloniaux, décolonisations (XVe-XXIe siècles) », Marcel Dorigny, Jean-François Klein, Jean-Pierre Peyroulou, Pierre Singaravelou, Marie-Albane de Suremain, Autrement

Bibliographie :

«  Décolonisations », Karim Miské, Mark Gall, Pierre Singaravelou, Seuil «  L’Epicerie du monde », Sylvain Venayre, Pierre Singaravelou, Fayard «  L’invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l’Éden africain », Guillaume Blanc, Flammarion «  Décolonisations. Histoires situées d’Afrique et d’Asie (XIX-XXIe siècle) », Guillaume Blanc, Seuil «  Protéger et détruire. Gouverner la nature sous les tropiques (XX-XXIe siècle) », Guillaume Blanc, Mathieu Guérin, Grégory Quenet, CNRS Éditions «  Histoire de la guerre d’indépendance algérienne », Sylvie Thénault, Flammarion «  Les Ratonnades d’Alger, 1956. Une histoire de racisme colonial », Sylvie Thénault, Seuil

 

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.