- Pouvez-vous résumer l’ambition de l’Observatoire (opinion, recherche, militantisme)?
Le collectif est réuni pour lutter contre la promotion du décolonialisme, du sexisme et du racisme par les nouvelles idéologies; et pour défendre la promotion de l’égalité et la transmission du savoir lié à la langue, à l’école et à la laïcité.
- Êtes-vous lié à une entité universitaire?
Le terme « d’entité » n’est pas approprié. L’Université est une Institution qui abrite des Unités de formation et de Recherches et des laboratoires, qui eux-mêmes peuvent dépendre de différentes Institutions. Mais l’Université ne résume pas toute la recherche française, puisqu’il existe des Organismes dont la mission est de piloter la Recherche et l’Innovation en France (CNRS, INSERM, INRIA). Chacun des membres du collectif est un chercheur inscrit officiellement pour sa recherche et ses missions dans l’une de ces institutions, voire plusieurs: nous sommes donc liés à autant « d’entités universitaires » qu’il y a d’universitaires dans le collectif. C’est ce qui légitime notre démarche.
- À combien évaluez-vous le nombre de membres actifs (rédacteurs…) et de personnalités vous ayant publiquement affirmé leur soutien?
Nous sommes à ce jour une centaine à collaborer à la réflexion de fond; mais aussi à la rédaction des articles du site, au maintien des réseaux sociaux et de la chaîne YouTube. Plus d’un millier de personnes se sont abonnées à notre revue en ligne.
- L’humour est très présent dans vos productions et sur votre site. Pourquoi?
L’humour est une composante de la liberté. Plus que l’humour, nous assumons un discours ironique sur les prétentions morales véhiculées par les théories du genre ou de la race car nous pensons que l’ironie est un outil pédagogique très puissant.
- Quelle démarche anime votre dernier rapport (scientifique, journalistique…)?
Notre démarche cherche à mettre fin au déni qui nous a été systématiquement opposé lorsque nous avons exprimé notre étonnement sur le développement fulgurant des idéologies du genre et de la race dans l’Université. Nous nous voyons comme des lanceurs d’alertes sur le dévoiement des principes qui structurent l’Université.
- Vous considérez-vous comme un média?
Nous sommes d’abord un collectif de chercheurs et d’enseignants, et nous animons par ailleurs une revue en ligne qui possède son ISSN.
- Plusieurs universitaires ont fait l’objet d’insultes voire de menaces après que des membres de l’Observatoire les ont nommément désignés dans les médias. Avez-vous pris des mesures afin d’éviter que cela se reproduise?
Nous ne nous attachons à critiquer que des productions intellectuelles rendues publiques par leurs auteurs et nous nous exposons les premiers aux insultes et aux menaces en prenant part au débat en notre nom propre. L’existence de commentaires déplorables sur les réseaux sociaux ne saurait conduire à instaurer une censure.