Face aux spectres de l’irrationnel, nous sommes toujours les avocats des morts
Nous sommes les avocats des morts, non pas parce que nous entendons leurs voix, mais parce que nous refusons d’assujettir le savoir à des illusions séduisantes. La science ne peut être un terrain d’expériences « exceptionnelles » ; elle est, avant tout, un espace d’exigence intellectuelle.
Découvrez les éditos précédents
Le genre ? Ça n’existe pas
Dans le monde d’avant, la littérature était le moyen de connaître la vie des autres, d’imaginer la sienne, et d’éprouver ses vertus, son corps, ses fantasmes, ses espérances et ses ambitions. Les professeurs de morale et de vertu n’étaient ni des fonctionnaires ni des militants rétribués, mais des penseurs et des artistes aux prises avec la question humaine. Cette bibliothèque est toujours disponible. Monsieur le ministre délégué, tenez bon !
Les enfants, nouvelles victimes des délires wokes
On n’arrête pas le progrès dans l’invention de nouvelles causes wokes, destinées à réveiller à nouveau les troupes un peu trop endormies. Parce que c’est vrai, à force de nous gaver de « genre » (environ la moitié des thèmes recensés dans les quelque 250 items de notre Rapport 2023), « racisation », « islamophobie », « homophobie », « transphobie », « grossophobie » et toutes les phobies imaginables (sauf celle des souris et des reptiles, les seules pourtant que je doive hélas confesser), on finit par trouver le feuilleton un peu répétitif… Ainsi le morne troupeau des « moutons de la pensée » s’échine périodiquement à renouveler le cheptel des malheureuses victimes de la Domination (maudit soit ton nom trop prononcé !). Et la dernière trouvaille en date, ce sont les enfants. Chiche ?
Non à l’adultisme misopède !
Cela impose, puisque le budget de la Nation est en discussion, de créer une enveloppe spécifique pour la lutte contre l’adultisme, destinée à favoriser des stages rémunérés animés par les enfants eux-mêmes, afin de mieux veiller à faire comprendre l’oppression spécifique qu’ils subissent. Ceux-ci auront pour objectif d’éveiller les parents et, au-delà, tous les adultes, à la relation toxique qui les a poussés à faire des enfants sans leur demander leur avis.
Coupable, forcément coupable !
C’est aujourd’hui un étudiant de Sciences Po de vingt ans, Pablo Ladam, qui nous raconte la folie qui s’est emparée de son école dans sa lutte contre les « violences sexistes et sexuelles ». Il le fait dans un texte de grande qualité, Terreur violette, qu’il faut absolument lire et que nous espérons tous voir publier rapidement.
Un laboratoire CNRS confond militantisme et objets de recherche
L’université, censée être un lieu de neutralité et de rigueur scientifique, dérive vers une politisation préoccupante, comme en témoigne la récente motion du CEPED (CNRS), qui adopte un positionnement militant pro-palestinien. Cette prise de position compromet la crédibilité de la recherche et instrumentalise les sciences sociales pour des fins idéologiques. L’institution académique doit préserver son indépendance et éviter de devenir un vecteur d’agenda politique.
L’enfant est un loup pour l’homme
C’est d’Écosse que nous parvient la nouvelle qu’un enfant est atteint de « dysphorie d’espèce » et s’identifie à un loup. L’oncologue Jacques Robert développe sur ce thème.
Le refus du débat, arme fatale de l’académo-militantisme
Le 17 septembre, le site de vulgarisation universitaire TheConversation publie un article de notre collègue Albin Wagener (« professeur en analyse de discours et communication » à l’Institut catholique de Lille) intitulé « Paniques morales : l’arme fatale de l’extrême droite ». L’illustration choisie par la rédaction est aussi éloquente que le titre : une affiche d’agit-prop déclarant « L’extrême droite vous parle tous les jours, 24h/24 », avec les logos de C8 et Europe 1. Complétons : sur TheConversation c’est l’extrême gauche qui nous parle tous les jours, mais avec un atout supplémentaire : ce n’est pas par la voix des journalistes mais sous couvert d’expertise universitaire. Double peine.
Quand Sciences Po’ tambouille le genre, la littérature et la politique…
Madame Réjane Sénac est docteure de l’IEP de Paris en science politique spécialisée en « pensée politique ». Diplômée d’un master 2 de droit et d’un master
Les Studies, nouvelle discipline olympique
Il y aura eu la première médaillée de l’équipe des réfugiés, la boxeuse camerounaise Cindy Ngamba ; le selfie des pongistes sud- et nord-coréens, unis sur le podium ; et l’Australienne Rachel Gunn, qui s’est distinguée par une prestation de break dance qui ne lui a valu aucun point mais plutôt des flots de quolibets. Il est très probable qu’elle ait consciemment provoqué ce fiasco pour se mettre en avant dans les nombreux médias qui l’ont relaté.
Pour en finir avec les bêtises sur la liberté académique
On parle beaucoup en ce moment de « liberté académique », mais c’est surtout pour en dire des bêtises, qu’un peu de bon sens et de connaissance de la question devrait suffire à évacuer.
Assemblée nationale : photo de famille en ethnicolor ?
Chez Mediapart, on n’est jamais à court d’absurdités. Leur dernière énormité, datée du 10 juillet, pourrait passer pour le gag de l’été : les photos de
Des revues scientifiques au service d’un parti politique ?
Entre les deux tours des législatives 2024 a été rendue publique une tribune intitulée « Revues en lutte : les sciences sociales contre l’extrême droite »…
Face au RN : mettons les choses au point
Les partisans des idéologies identitaires de gauche – celles que nous combattons sur ce site, depuis trois ans et demi, sous le nom de « wokisme » – s’ingénient à assimiler notre démarche à « la droite » voire à « l’extrême droite »… Découvrez l’édito de Nathalie Heinich.
Badinter-marché
On apprend avec stupeur que le corps enseignant d’un petit collège savoyard arefusé que ce collège prenne le nom de Robert Badinter…
L’impact des discours idéologiques sur les mineurs
Le viol d’une jeune fille de douze ans, à Courbevoie dans le 92, samedi 15 juin 2024, ne devrait laisser personne indifférent…
Narcisse aux mains rouges
« L’imaginaire collectif forgé dans les sociétés humaines au XXème et XXIème siècle trouve en partie sa source dans le pouvoir évocateur d’images diffusées d’abord dans la presse écrite puis surtout en Mondio-vision devant des centaines de millions de téléspectateurs. » Lire l’édito de Joseph Ciccolini.
« Pascal Perrineau n’a pourtant pas démérité »
« C’en était trop pour les coupeurs de tête. Les tenanciers d’un pluralisme univoque ont décidé de le faire taire », ou comment Pascal Perrineau a perdu son éméritat.
Une inquiétante politisation de l’éducation médicale
Récemment, l’examen de fin d’année en médecine à l’Université Sorbonne Paris Nord a fait l’objet d’une vive polémique. Certaines questions posées aux étudiants comportaient des références idéologiques et géopolitiques n’ayant aucun lien avec la formation médicale, comme le conflit israélo-palestinien.
Bien que la direction ait reconnu des « maladresses », elle n’a pas pris la pleine mesure de cette inquiétante infiltration politique dans le sanctuaire académique que devrait être l’université.
Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné…
Comment Alain Policar perd son poste au Conseil des sages de la laïcité, malgré tout son art d’utiliser la brosse à reluire. Un édito de Jacques Robert.
L’interdiction des signes religieux ostentatoires à l’école ne contredit pas la laïcité
Christian Godin réfute les arguments de Jean-Fabien Spitz, qui prône une vision de la laïcité inspirée par le communautarisme anglo-saxon.
La démagogie au service du patriarcat (islamiste)
La laïcité est-elle faite de renoncement ? Le voile des femmes est-il un signe d’émancipation ? En répondant par l’affirmative, le politologue Alain Policar devrait démissionner du Conseil des sages de la laïcité. Un édito de Pierre Vermeren.
Les jeunes femmes à la pointe du wokisme
Plusieurs études récemment publiées montrent qu’un fossé grandissant se creuse entre les conceptions culturelles et morales des jeunes femmes et des jeunes hommes. Par Olivier Galland.
Wokisme et petite bourgeoisie: la lutte des places
On cherchera en vain un tenant de la pensée woke s’étant emparé de la cause des agriculteurs ruinés, après que nos chers wokistes ont ignoré le mouvement des gilets jaunes en 2018-19, ou celui des petits salariés et travailleurs manuels contre la réforme des retraites en 2023. La question sociale ne les intéresse pas, ni sous la forme chrétienne de la charité et de la culpabilité, ni sous la forme socialiste de la justice sociale et de la défense des pauvres, ni a fortiori sous la forme d’un populisme patriotique qui les dégoûte…
L’aveuglement volontaire
Yves Charles Zarka, philosophe, dénonce « l’aveuglement volontaire »: ignorer les faits clairs par idéologie. Il compare cette attitude à la « servitude volontaire », où la réalité est filtrée par des croyances biaisées et prend comme exemple les postures de Judith Butler.
France Télévisions : écran total ?
France Télévisions, écran total …ou totalitaire ? Orwell l’avait imaginé, Ernotte l’a réalisé !
L’automne des poètes
Qui est vraiment de droite : ceux qui défendent les classes populaires handicapées par l’écriture excluante, ou bien ceux qui attaquent un écrivain présumé de droite tout en promouvant une écriture qui exclut les pauvres ?
The Who’s Woke 2024
The Who’s Woke 2024 pour démarrer l’année sous le signe de la féroce dérision.
Une fois de plus
Découvrez l’édito de Jean-Pierre Sakoun, président de l’association Unité laïque. « Une fois de plus, ce samedi 2 décembre 2023, un islamiste armé d’un couteau et d’un marteau, a semé la mort et la désolation dans les rues de Paris… »
Les universités, lieu d’incubation des idéologies totalitaires ?
Les universités occidentales commencent à inquiéter sérieusement. Le développement du wokisme et de ses dérivés, avec leur lot de délires, de censures et de haines, avait déjà alerté. Mais après les événements du Proche-Orient, un cap est franchi.
L’empathie est-elle la solution ou le problème ?
Ces dernières semaines, nous avons fait face au désarroi de nombreux hommes et femmes, citoyens juifs qui, devant la sauvagerie de l’attaque du 7 octobre par les terroristes du Hamas, ont ressenti un manque de solidarité criant à leur égard. Les plus touchés ont été les gens de gauche, généralement pacifistes, qui se sont exprimés de manière critique à l’égard de l’actuel gouvernement israélien. Ce désarroi est celui de ceux qui réalisent subitement qu’ils demeurent inscrits dans une indépassable altérité : à l’intérieur de leur communauté citoyenne et politique, leur souffrance rencontre non pas une émotion commune face à l’horreur, mais la froideur d’un conflit politique au sein duquel, quoi qu’ils disent ou qu’ils fassent, quoi qu’ils subissent, ils seront moins victimes que d’autres.
Le genre ? Ça n’existe pas
Dans le monde d’avant, la littérature était le moyen de connaître la vie des autres, d’imaginer la sienne, et d’éprouver ses vertus, son corps, ses fantasmes, ses espérances et ses ambitions. Les professeurs de morale et de vertu n’étaient ni des fonctionnaires ni des militants rétribués, mais des penseurs et des artistes aux prises avec la question humaine. Cette bibliothèque est toujours disponible. Monsieur le ministre délégué, tenez bon !
Les enfants, nouvelles victimes des délires wokes
On n’arrête pas le progrès dans l’invention de nouvelles causes wokes, destinées à réveiller à nouveau les troupes un peu trop endormies. Parce que c’est vrai, à force de nous gaver de « genre » (environ la moitié des thèmes recensés dans les quelque 250 items de notre Rapport 2023), « racisation », « islamophobie », « homophobie », « transphobie », « grossophobie » et toutes les phobies imaginables (sauf celle des souris et des reptiles, les seules pourtant que je doive hélas confesser), on finit par trouver le feuilleton un peu répétitif… Ainsi le morne troupeau des « moutons de la pensée » s’échine périodiquement à renouveler le cheptel des malheureuses victimes de la Domination (maudit soit ton nom trop prononcé !). Et la dernière trouvaille en date, ce sont les enfants. Chiche ?
Non à l’adultisme misopède !
Cela impose, puisque le budget de la Nation est en discussion, de créer une enveloppe spécifique pour la lutte contre l’adultisme, destinée à favoriser des stages rémunérés animés par les enfants eux-mêmes, afin de mieux veiller à faire comprendre l’oppression spécifique qu’ils subissent. Ceux-ci auront pour objectif d’éveiller les parents et, au-delà, tous les adultes, à la relation toxique qui les a poussés à faire des enfants sans leur demander leur avis.
Coupable, forcément coupable !
C’est aujourd’hui un étudiant de Sciences Po de vingt ans, Pablo Ladam, qui nous raconte la folie qui s’est emparée de son école dans sa lutte contre les « violences sexistes et sexuelles ». Il le fait dans un texte de grande qualité, Terreur violette, qu’il faut absolument lire et que nous espérons tous voir publier rapidement.
Un laboratoire CNRS confond militantisme et objets de recherche
L’université, censée être un lieu de neutralité et de rigueur scientifique, dérive vers une politisation préoccupante, comme en témoigne la récente motion du CEPED (CNRS), qui adopte un positionnement militant pro-palestinien. Cette prise de position compromet la crédibilité de la recherche et instrumentalise les sciences sociales pour des fins idéologiques. L’institution académique doit préserver son indépendance et éviter de devenir un vecteur d’agenda politique.
L’enfant est un loup pour l’homme
C’est d’Écosse que nous parvient la nouvelle qu’un enfant est atteint de « dysphorie d’espèce » et s’identifie à un loup. L’oncologue Jacques Robert développe sur ce thème.
Le refus du débat, arme fatale de l’académo-militantisme
Le 17 septembre, le site de vulgarisation universitaire TheConversation publie un article de notre collègue Albin Wagener (« professeur en analyse de discours et communication » à l’Institut catholique de Lille) intitulé « Paniques morales : l’arme fatale de l’extrême droite ». L’illustration choisie par la rédaction est aussi éloquente que le titre : une affiche d’agit-prop déclarant « L’extrême droite vous parle tous les jours, 24h/24 », avec les logos de C8 et Europe 1. Complétons : sur TheConversation c’est l’extrême gauche qui nous parle tous les jours, mais avec un atout supplémentaire : ce n’est pas par la voix des journalistes mais sous couvert d’expertise universitaire. Double peine.
Quand Sciences Po’ tambouille le genre, la littérature et la politique…
Madame Réjane Sénac est docteure de l’IEP de Paris en science politique spécialisée en « pensée politique ». Diplômée d’un master 2 de droit et d’un master
Les Studies, nouvelle discipline olympique
Il y aura eu la première médaillée de l’équipe des réfugiés, la boxeuse camerounaise Cindy Ngamba ; le selfie des pongistes sud- et nord-coréens, unis sur le podium ; et l’Australienne Rachel Gunn, qui s’est distinguée par une prestation de break dance qui ne lui a valu aucun point mais plutôt des flots de quolibets. Il est très probable qu’elle ait consciemment provoqué ce fiasco pour se mettre en avant dans les nombreux médias qui l’ont relaté.
Pour en finir avec les bêtises sur la liberté académique
On parle beaucoup en ce moment de « liberté académique », mais c’est surtout pour en dire des bêtises, qu’un peu de bon sens et de connaissance de la question devrait suffire à évacuer.
Assemblée nationale : photo de famille en ethnicolor ?
Chez Mediapart, on n’est jamais à court d’absurdités. Leur dernière énormité, datée du 10 juillet, pourrait passer pour le gag de l’été : les photos de
Des revues scientifiques au service d’un parti politique ?
Entre les deux tours des législatives 2024 a été rendue publique une tribune intitulée « Revues en lutte : les sciences sociales contre l’extrême droite »…
Face au RN : mettons les choses au point
Les partisans des idéologies identitaires de gauche – celles que nous combattons sur ce site, depuis trois ans et demi, sous le nom de « wokisme » – s’ingénient à assimiler notre démarche à « la droite » voire à « l’extrême droite »… Découvrez l’édito de Nathalie Heinich.
Badinter-marché
On apprend avec stupeur que le corps enseignant d’un petit collège savoyard arefusé que ce collège prenne le nom de Robert Badinter…
L’impact des discours idéologiques sur les mineurs
Le viol d’une jeune fille de douze ans, à Courbevoie dans le 92, samedi 15 juin 2024, ne devrait laisser personne indifférent…
Narcisse aux mains rouges
« L’imaginaire collectif forgé dans les sociétés humaines au XXème et XXIème siècle trouve en partie sa source dans le pouvoir évocateur d’images diffusées d’abord dans la presse écrite puis surtout en Mondio-vision devant des centaines de millions de téléspectateurs. » Lire l’édito de Joseph Ciccolini.
« Pascal Perrineau n’a pourtant pas démérité »
« C’en était trop pour les coupeurs de tête. Les tenanciers d’un pluralisme univoque ont décidé de le faire taire », ou comment Pascal Perrineau a perdu son éméritat.
Une inquiétante politisation de l’éducation médicale
Récemment, l’examen de fin d’année en médecine à l’Université Sorbonne Paris Nord a fait l’objet d’une vive polémique. Certaines questions posées aux étudiants comportaient des références idéologiques et géopolitiques n’ayant aucun lien avec la formation médicale, comme le conflit israélo-palestinien.
Bien que la direction ait reconnu des « maladresses », elle n’a pas pris la pleine mesure de cette inquiétante infiltration politique dans le sanctuaire académique que devrait être l’université.
Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné…
Comment Alain Policar perd son poste au Conseil des sages de la laïcité, malgré tout son art d’utiliser la brosse à reluire. Un édito de Jacques Robert.
L’interdiction des signes religieux ostentatoires à l’école ne contredit pas la laïcité
Christian Godin réfute les arguments de Jean-Fabien Spitz, qui prône une vision de la laïcité inspirée par le communautarisme anglo-saxon.
La démagogie au service du patriarcat (islamiste)
La laïcité est-elle faite de renoncement ? Le voile des femmes est-il un signe d’émancipation ? En répondant par l’affirmative, le politologue Alain Policar devrait démissionner du Conseil des sages de la laïcité. Un édito de Pierre Vermeren.
Les jeunes femmes à la pointe du wokisme
Plusieurs études récemment publiées montrent qu’un fossé grandissant se creuse entre les conceptions culturelles et morales des jeunes femmes et des jeunes hommes. Par Olivier Galland.
Wokisme et petite bourgeoisie: la lutte des places
On cherchera en vain un tenant de la pensée woke s’étant emparé de la cause des agriculteurs ruinés, après que nos chers wokistes ont ignoré le mouvement des gilets jaunes en 2018-19, ou celui des petits salariés et travailleurs manuels contre la réforme des retraites en 2023. La question sociale ne les intéresse pas, ni sous la forme chrétienne de la charité et de la culpabilité, ni sous la forme socialiste de la justice sociale et de la défense des pauvres, ni a fortiori sous la forme d’un populisme patriotique qui les dégoûte…
L’aveuglement volontaire
Yves Charles Zarka, philosophe, dénonce « l’aveuglement volontaire »: ignorer les faits clairs par idéologie. Il compare cette attitude à la « servitude volontaire », où la réalité est filtrée par des croyances biaisées et prend comme exemple les postures de Judith Butler.
France Télévisions : écran total ?
France Télévisions, écran total …ou totalitaire ? Orwell l’avait imaginé, Ernotte l’a réalisé !
L’automne des poètes
Qui est vraiment de droite : ceux qui défendent les classes populaires handicapées par l’écriture excluante, ou bien ceux qui attaquent un écrivain présumé de droite tout en promouvant une écriture qui exclut les pauvres ?
The Who’s Woke 2024
The Who’s Woke 2024 pour démarrer l’année sous le signe de la féroce dérision.
Une fois de plus
Découvrez l’édito de Jean-Pierre Sakoun, président de l’association Unité laïque. « Une fois de plus, ce samedi 2 décembre 2023, un islamiste armé d’un couteau et d’un marteau, a semé la mort et la désolation dans les rues de Paris… »
Les universités, lieu d’incubation des idéologies totalitaires ?
Les universités occidentales commencent à inquiéter sérieusement. Le développement du wokisme et de ses dérivés, avec leur lot de délires, de censures et de haines, avait déjà alerté. Mais après les événements du Proche-Orient, un cap est franchi.
L’empathie est-elle la solution ou le problème ?
Ces dernières semaines, nous avons fait face au désarroi de nombreux hommes et femmes, citoyens juifs qui, devant la sauvagerie de l’attaque du 7 octobre par les terroristes du Hamas, ont ressenti un manque de solidarité criant à leur égard. Les plus touchés ont été les gens de gauche, généralement pacifistes, qui se sont exprimés de manière critique à l’égard de l’actuel gouvernement israélien. Ce désarroi est celui de ceux qui réalisent subitement qu’ils demeurent inscrits dans une indépassable altérité : à l’intérieur de leur communauté citoyenne et politique, leur souffrance rencontre non pas une émotion commune face à l’horreur, mais la froideur d’un conflit politique au sein duquel, quoi qu’ils disent ou qu’ils fassent, quoi qu’ils subissent, ils seront moins victimes que d’autres.