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Son oui est-il un vrai oui?
Comment savoir s’iel y consent vraiment ? Le moindre geste est empreint d’ambiguité. Et ce soupir, manifeste-t-il le désir ? L’ennui ?

Depuis 2020, des appels se multiplient en Occident pour effacer ou renommer les symboles publics jugés liés à un passé colonial, raciste et esclavagiste. Ce mouvement, amplifié par des revendications
Le port du costume occidental par les dirigeants du monde, y compris ceux opposés à l’Occident, illustre une homogénéisation culturelle et sociétale résultant d’un processus d’imitation des puissances dominantes. Ce

Avons-nous encore besoin des hommes?

De nouvelles avancées de la biologie s’annoncent. Mais dès à présent, seuls quelques reproducteurs masculins, cantonnés dans un laboratoire, suffisent à la perpétuation

Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.