Se montrer fidèles à l’action de Samuel Paty

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Se montrer fidèles à l’action de Samuel Paty

Collectif

Tribune des observateurs

Table des matières

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Se montrer fidèles à l’action de Samuel Paty


[Nous reprenons les mots du communiqué du CLN 2022 – auquel nous souscrivons pleinement]

Il y a deux ans, le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-
géographie au collège du Bois-d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, était
odieusement assassiné par un terroriste islamiste, pour avoir accompli sa
mission d’enseignement à l’école de la République.

Le Collectif laïque national salue la mémoire et l’action de Samuel Paty.
Faire partager aux jeunes générations les principes et les valeurs de notre
République, leur permettre d’en saisir le sens et de les vivre au quotidien ;
susciter l’envie d’agir en conduisant des actions citoyennes : telle était la portée
ambitieuse du simple travail d’enseignant qui a coûté la vie à Samuel Paty.

L’École est le principal vecteur de transmission des principes de liberté,
d’égalité, de fraternité et de laïcité qui fondent notre République « indivisible,
laïque, démocratique et sociale ». Elle se doit de poursuivre l’action de Samuel
Paty, sans fléchir sur les contenus.

Le Collectif laïque national demande aux responsables institutionnels de réagir
systématiquement et avec vigueur à la moindre alerte pour assurer la sécurité
de tous les personnels de l’éducation nationale, et garantir la continuité de leur
mission de service public, essentielle pour l’avenir de la nation.

Le Collectif appelle à s’associer aux initiatives locales prises pour rendre
hommage à Samuel Paty, notamment à Paris (Vème) le 16 octobre 2020 à
14h00, square Samuel-Paty (place Paul-Painlevé, face à la Sorbonne).

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.