Wokisme: «Le culte de l’identité est une arme de destruction majeure de la liberté», alerte Nicolas Baverez

Wokisme: «Le culte de l’identité est une arme de destruction majeure de la liberté», alerte Nicolas Baverez

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Wokisme: «Le culte de l’identité est une arme de destruction majeure de la liberté», alerte Nicolas Baverez

Read More  L’émission Esprits Libres diffusée ce jeudi 6 avril avait pour thème «Nos démocraties libérales sont-elles armées pour faire face aux nouveaux empires autoritaires ?». Pour en débattre, Alexandre Devecchio était entouré de Mathieu Bock-Côté, essayiste et chroniqueur au Figaro, Cnews et Europe1 et de Nicolas Baverez, historien et auteur de « Démocraties contre empires autoritaires » aux Editions de l’Observatoire. 

L’émission Esprits Libres diffusée ce jeudi 6 avril avait pour thème «Nos démocraties libérales sont-elles armées pour faire face aux nouveaux empires autoritaires ?». Pour en débattre, Alexandre Devecchio était entouré de Mathieu Bock-Côté, essayiste et chroniqueur au Figaro, Cnews et Europe1 et de Nicolas Baverez, historien et auteur de « Démocraties contre empires autoritaires » aux Editions de l’Observatoire.

 

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.