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Gauche, droite et extrêmes

«Les idéologies identitaires vues de gauche, de droite ou des extrêmes: Appel à publier», par Laurent Loty et Véronique Taquin

«“Gauche-droite, piège à cons”: la preuve par le décolonialisme», par Jean Szlamowicz

«Le SPD et la politique des identités: Wolfgang Thierse a proposé de quitter le SPD», par Heiner Wittmann

La gauche n’est pas woke !

Quand on est de droite, on fait sans difficulté campagne contre le wokisme. C’est logique, et même de bonne guerre : les outrances de certains militants permettent de ridiculiser sur la place publique, par amalgame, l’ensemble des idées progressistes. Du nanan pour les conservateurs…
Mais quand on est de gauche ? Soyons francs : l’affaire se complique. Tactiquement, on mêle sa voix à un camp dont on ne partage en rien les idées. Risque de confusion. Et sur le fond, on attaque un mouvement qui prospère, entre autres, à cause des très réelles discriminations qui frappent certaines « minorités visibles », ou bien, par exemple, en raison des injustices et des violences faites aux femmes par le machisme ambiant. En dénonçant ce militantisme « woke », même pour de bonnes raisons, on risque de sous-estimer la juste colère des victimes de racisme ou de sexisme, ce qui n’est évidemment pas le but recherché.

Retour historique sur la notion de "panique morale", ses origines et son utilisation militante.
François Rastier critique Judith Butler pour ses positions sur le genre et son interprétation du terrorisme, la considérant comme apologiste du terrorisme islamiste.
Michel Messu analyse des privilèges à travers l'histoire, depuis la Révolution française jusqu'aux débats contemporains sur l'injustice sociale et l'idéologie wokiste.
Taguieff analyse l'antisionisme comme un nouveau visage de l'antiracisme, transformé en culte du Palestinien-victime et criminalisation du Juif-dominateur, alimenté par un imaginaire révolutionnaire et une alliance islamo-gauchiste, signifiant une lutte