Dans la Catégorie : laïcité

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Martine Cerf

Liberté de conscience et liberté religieuse

Les textes tels que la Déclaration des droits de l’homme de l’ONU, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et la Convention européenne des droits de l’homme du Conseil de l’Europe reconnaissent la liberté de pensée, de conscience et de religion comme des droits fondamentaux. Cependant, au fil du temps, il y a eu un changement sémantique qui a conduit à restreindre ou à négliger ces droits.

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françois Rastier

La laïcité, c’est encore la faute à Voltaire

En décembre 2022, l’Ifop informait que 56 % des professeurs du secondaire public déclarent s’être déjà auto-censurés dans leurs enseignements, pour éviter tout incident déclenché au nom de convictions religieuses ou philosophiques.

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laïcité
Xavier-Laurent Salvador

Imagine-t-on brider DOminique Schnapper ?

L’article un de la Constitution de 1958 explique que la République est indivisible, laïque, démocratique et sociale. La Laïcité fait donc partie de ces principes qui nécessitent avant tout une organisation juridique. Fondée sur le principe de séparation (sphère publique, sphère privée) qui garantit la liberté de conscience et de culte, elle est fragilisée aujourd’hui par la conjonction du politique et du religieux sous les auspices d’un wokisme galopant qui s’accorde avec des gens comme Norman Ajari pour déclarer qu’elle est tout à la fois une mesure « d’apartheid », voire « islamophobe, discriminante, injuste et d’extrême-droite ».

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françois Rastier

La gauche intersectionnelle, une providence pour l’extrême-droite

Le projet totalisant de l’inclusion ne viserait-il pas une forme de clôture ? On sait que la force de la pensée mythique tient notamment à sa clôture : les mythes se caractérisent par des renvois constants entre tous les domaines sémantiques qui permettent d’enfermer la pensée dans une totalisation aussi séduisante qu’illusoire.

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articles de fond
Lieux Communs (Collectif)

L’Occident au pied du mur

Le fait est évident : l’islamisme, cet islam à l’offensive, banal ou guerrier, spectaculaire ou diffus, est en Europe, pour longtemps et sous toutes ses formes. Il s’étend et se développe. Le territoire français, ses institutions et, de plus en plus, ses populations sont parties prenantes de cette guerre mondiale atypique en cours.

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Lieux Communs (Collectif)

En banlieue, l’islamisme élémentaire

Entretien réalisé auprès d’une sympathisante en juin 2015, initialement publié en novembre 2015 dans la brochure « n°21 Islamismes, islamogauchisme, islamophobie. Première partie : L’islam à l’offensive, de la prédication à la guerre, puis mis en ligne sur le site Lieux Communs en septembre 2016.

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Xavier-Laurent Salvador

La caporalisation du conseil des sages

L’article un de la Constitution de 1958 explique que la République est indivisible, laïque, démocratique et sociale. La Laïcité fait donc partie de ces principes qui nécessitent avant tout une organisation juridique. Fondée sur le principe de séparation (sphère publique, sphère privée) qui garantit la liberté de conscience et de culte, elle est fragilisée aujourd’hui par la conjonction du politique et du religieux sous les auspices d’un wokisme galopant qui s’accorde avec des gens comme Norman Ajari pour déclarer qu’elle est tout à la fois une mesure « d’apartheid », voire « islamophobe, discriminante, injuste et d’extrême-droite ».
Dans le même temps émerge un paradoxe dans la société : d’un côté on veut abolir la frontière entre sphère publique et sphère privée par des revendications religieuses au sein des services publics (la cantine, la prière, la séparation des hommes et des femmes…) et dans le même temps, les entreprises réclament son application alors que justement elle n’y a pas sa place.

L’Institution scolaire est au coeur des tensions qui agitent évidemment le monde des adultes. Les Professeurs sont de plus en plus tiraillés entre le principe organisateur auquel ils sont soumis et les aspirations sociales des publics usagers du service public : leurs élèves et leurs parents. Le meurtre odieux commis de la plus barbare des façons
dont a été victime Samuel Patty devrait à lui seul suffire à comprendre qu’il est essentiel de résister par la réaffirmation des principes organisateurs de l’Etat. De ces derniers dépendent en partie les Institutions qui définissent l’étendue de l’identité de la nation française: la langue, sa culture et sa littérature, son école.

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charles coutel

La tyrannie de la majorité ? Vraiment ?

Notre thème engage diverses problématiques ou l’on est conduit à utiliser les termes « culture », « minorité », « majorité » et « droit ». Chaque terme doit être défini à nouveaux frais tant règne l’imprécision des mots dans les médias, la vie politique et dans notre institution universitaire, cette dernière notamment contaminée par la mouvance wokiste actuelle.

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Nathalie Heinich

RESTONS JEUNES, SOYONS WOKES !

Ainsi donc nous – contempteurs du wokisme – serions animés par la « haine de l’émancipation », s’il faut en croire le titre du pamphlet de François Cusset, face à la « jeunesse du monde » qui – s’il faut en croire son sous-titre – se tiendrait enfin « debout » ? Pour cet américaniste, historien des idées et notamment de la French theory, « émancipation » est le maître- mot – mais émancipation de quoi, exactement ? On ne le saura pas, tant le mot fonctionne essentiellement comme un slogan. Il en va de même d’ailleurs avec d’autres mots-fétiches qui reviennent dans le texte, locutions codées érigées en signes de ralliement militant : « stéréotypes éculés » (non, ce ne sont pas les siens mais, prétend-il, les nôtres), « stéréotypes hétéronormés », « genre assigné à la naissance », « mâles blancs », « droites dures ou extrêmes », « panique morale », « les forces du marché », « les médias dominants », « l’ordre établi », « l’ordre social », « les élites»… Rien que de très banal, en somme – voire banalement populiste. 

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