Le Who’s Woke 2025 – Notre Top 10
Un texte satirique de Claudio Rubiliani qui classe de façon provocante dix personnalités politiques et institutions, dénonçant leur hypocrisie et leur engagement décalé au nom du progressisme.
L’Observatoire d’éthique universitaire, crée en 2019 sous le nom « d’Observatoire du décolonialisme » puis « des idéologies identitaires », est une initiative indépendante dédiée à la défense des valeurs fondamentales de l’université et à la promotion d’un enseignement supérieur respectueux des principes d’éthique, de laïcité et de liberté académique. Nous nous engageons à préserver une université où la recherche de la vérité, le débat intellectuel libre et la transmission des savoirs s’exercent dans un cadre rigoureux et impartial.
Pour atteindre ces objectifs, nous :
Ces trois axes – accompagnement individuel, recherche analytique et sensibilisation publique – structurent notre action et nous permettent de défendre une université au service du savoir et de la société. Voir nos auteurs
Consulter nos notes, nos rapports détaillés sur la question de la pénétration des idéologies identitaires à l’université… Voir
Nous produisons presque quotidiennement des analyses, des articles ou des éditoriaux à partir de données vues depuis notre principal observatoire, l'université elle-même et les établissements qui s'y rattachent.
Sur ce site on trouvera également un "kit rhétorique" pour trouver des réponses à des demandes - en entreprise ou en collectivité - face auxquelles on se sent démunis et seul.
L'Université est née potache, et depuis Rabelais, on a du mal à se refaire. Alors pour aider à mieux comprendre, on dessine, on pastiche...
En quelques années, nous avons produit et continuons de produire, plus de 2000 articles en vue de documenter la pénétration des idéologies identitaires et du wokisme au sein de l’université – en France, et dans le monde – sur tous les sujets et couvrant tous les domaines de ce désastre. Nous remettons chaque année un rapport objectif sur la question et nous publions des analyses documentées. Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant…
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Un texte satirique de Claudio Rubiliani qui classe de façon provocante dix personnalités politiques et institutions, dénonçant leur hypocrisie et leur engagement décalé au nom du progressisme.
Le port du costume occidental par les dirigeants du monde, y compris ceux opposés à l’Occident, illustre une homogénéisation culturelle et sociétale résultant d’un processus d’imitation des puissances dominantes. Ce phénomène, qui touche aussi l’urbanisme et les structures politiques, trouve son origine dans l’histoire coloniale et les choix technologiques de l’Occident. Même inconscient, ce mimétisme reconnaît l’impact de l’Occident sur la modernité.
Le consentement, souvent considéré comme un concept purement humain, existe aussi dans le règne animal, mais sous des formes variées et parfois brutales. Certaines espèces utilisent des stratégies de séduction trompeuse, d’autres pratiquent la contrainte. Pourtant, l’humain semble être la seule espèce à mutiler ou voiler ses femelles pour asseoir un pouvoir, posant la question de sa propre absurdité.
Une bande dessinée soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur explique comment identifier une étude scientifique fiable. Cependant, la représentation du charlatan sous les traits d’un vieux savant blanc suscite le débat sur les stéréotypes et le message véhiculé. Enfin, la BD soulève une question plus large : pourquoi l’éducation scientifique semble-t-elle délaissée au profit d’autres priorités éducatives ?
Les idéologies identitaires contemporaines influencent profondément les pratiques psychologiques en imposant une hypermoralisation de la vie sociale, transformant la relation thérapeutique en un espace de validation idéologique plutôt que d’analyse neutre. Le psychologue Florent Poupart nous met en garde contre cette évolution qui s’accompagne d’une défiance croissante envers la vie psychique dans sa dimension inconsciente, au profit d’un idéal de transparence et de pureté morale.
Le terme « validisme » est la traduction française d’« ableism », un concept apparu dans les années 1960-70 dans le cadre des disability studies et des mouvements militants pour les droits des personnes handicapées, contestant une vision biomédicale du handicap et promouvant une approche sociale. En France, ce concept a d’abord émergé dans les milieux activistes et on le retrouve aujourd’hui dans des publications universitaires qui dénoncent un « empire de la validité » imposant des normes oppressives aux personnes handicapées et appelant à une « dévalidation » du modèle dominant. Extension du wokisme (l’alliance du communautarisme avec une obsession de la domination), cette notion rejoint d’autres analyses intersectionnelles sur les rapports de pouvoir et suscite des débats au sein du monde académique quant à l’influence du militantisme sur la recherche.
“Nous sommes en train de perdre la science,” avertit Weiss, qui voit dans cette politisation une menace existentielle. “Quand les restes sont enterrés ou détruits, quand les musées censurent leurs expositions, il ne reste plus rien à étudier. Contrairement à d’autres disciplines, une fois les données anthropologiques perdues, elles ne peuvent pas être recréées.”
Elizabeth Weiss reste néanmoins attachée à l’idée d’une anthropologie ancrée dans la science et l’exploration du passé. Mais son témoignage, opposant la rigueur scientifique aux prétentions identitaires, laisse entrevoir un avenir incertain pour une discipline en quête de sens.
Citons Susan Neiman : « En revanche la pensée woke qui prône une vision tribale de la culture n’est pas très loin de celle des nazis qui tenaient à ce que la musique allemande soit jouée exclusivement par des Aryens, ni de celle de Samuel Huntington défendant ce qu’il appelle la « culture occidentale » contre les menaces de destruction issues d’autres civilisations. Censurer l’appropriation culturelle, c’est saboter la force de la culture. »
Jacques Robert met en garde contre les excès du wokisme et du trumpisme, deux extrêmes menaçant la science, et appelle à la vigilance contre toutes les formes d’idéologisation du savoir.
Nous sommes les avocats des morts, non pas parce que nous entendons leurs voix, mais parce que nous refusons d’assujettir le savoir à des illusions séduisantes. La science ne peut être un terrain d’expériences « exceptionnelles » ; elle est, avant tout, un espace d’exigence intellectuelle.
Dans le monde d’avant, la littérature était le moyen de connaître la vie des autres, d’imaginer la sienne, et d’éprouver ses vertus, son corps, ses fantasmes, ses espérances et ses ambitions. Les professeurs de morale et de vertu n’étaient ni des fonctionnaires ni des militants rétribués, mais des penseurs et des artistes aux prises avec la question humaine. Cette bibliothèque est toujours disponible. Monsieur le ministre délégué, tenez bon !
On n’arrête pas le progrès dans l’invention de nouvelles causes wokes, destinées à réveiller à nouveau les troupes un peu trop endormies. Parce que c’est vrai, à force de nous gaver de « genre » (environ la moitié des thèmes recensés dans les quelque 250 items de notre Rapport 2023), « racisation », « islamophobie », « homophobie », « transphobie », « grossophobie » et toutes les phobies imaginables (sauf celle des souris et des reptiles, les seules pourtant que je doive hélas confesser), on finit par trouver le feuilleton un peu répétitif… Ainsi le morne troupeau des « moutons de la pensée » s’échine périodiquement à renouveler le cheptel des malheureuses victimes de la Domination (maudit soit ton nom trop prononcé !). Et la dernière trouvaille en date, ce sont les enfants. Chiche ?
Cela impose, puisque le budget de la Nation est en discussion, de créer une enveloppe spécifique pour la lutte contre l’adultisme, destinée à favoriser des stages rémunérés animés par les enfants eux-mêmes, afin de mieux veiller à faire comprendre l’oppression spécifique qu’ils subissent. Ceux-ci auront pour objectif d’éveiller les parents et, au-delà, tous les adultes, à la relation toxique qui les a poussés à faire des enfants sans leur demander leur avis.
C’est aujourd’hui un étudiant de Sciences Po de vingt ans, Pablo Ladam, qui nous raconte la folie qui s’est emparée de son école dans sa lutte contre les « violences sexistes et sexuelles ». Il le fait dans un texte de grande qualité, Terreur violette, qu’il faut absolument lire et que nous espérons tous voir publier rapidement.
L’université, censée être un lieu de neutralité et de rigueur scientifique, dérive vers une politisation préoccupante, comme en témoigne la récente motion du CEPED (CNRS), qui adopte un positionnement militant pro-palestinien. Cette prise de position compromet la crédibilité de la recherche et instrumentalise les sciences sociales pour des fins idéologiques. L’institution académique doit préserver son indépendance et éviter de devenir un vecteur d’agenda politique.
C’est d’Écosse que nous parvient la nouvelle qu’un enfant est atteint de « dysphorie d’espèce » et s’identifie à un loup. L’oncologue Jacques Robert développe sur ce thème.
Il y aura eu la première médaillée de l’équipe des réfugiés, la boxeuse camerounaise Cindy Ngamba ; le selfie des pongistes sud- et nord-coréens, unis sur le podium ; et l’Australienne Rachel Gunn, qui s’est distinguée par une prestation de break dance qui ne lui a valu aucun point mais plutôt des flots de quolibets. Il est très probable qu’elle ait consciemment provoqué ce fiasco pour se mettre en avant dans les nombreux médias qui l’ont relaté.
David Lappartient et Amélie Oudéa-Castéra ont soutenu la décision d’interdire à l’athlète Sounkamba Sylla de porter un voile aux Jeux Olympiques, conformément aux principes de laïcité et de neutralité, malgré les critiques d’Amnesty International, en insistant sur l’universalité des droits humains et l’égalité républicaine.
On parle beaucoup en ce moment de « liberté académique », mais c’est surtout pour en dire des bêtises, qu’un peu de bon sens et de connaissance de la question devrait suffire à évacuer.
La période du Mars voit proliférer les annonces de poste pour les recrutements dans les établissements du supérieur dont les INSPE font partie désormais en toute autonomie. Le mot « autonomie » est sans doute inapproprié lorsque l’on parle de la fonction publique tant certains se croient affranchis par la magie performative du mot de tout compte à rendre au public qui les finance. Par notre mobilisation sans précédent, nous sommes parvenus à faire reculer l’administration !
Entretien avec Xavier-Laurent Salvador: En une dizaine d’années, le wokisme, l’intersectionnalité, le décolonialisme, le racialisme et toutes leurs combinaisons sont rentrées dans la vie publique. De quoi parle-t-on ? Quelles en sont les racines ?
La Laïcité ? Un terme difficile à comprendre. Aussi avons-nous demandé à Catherine Kintzler de nous éclairer sur la notion de laïcité. Catherine Kintzler est
Les saillies de Sandrine Rousseau provoquent régulièrement incrédulité, consternation ou hilarité, au point que l’on s’est réjoui de voir promu l’insipide Yannick Jadot incarner l’écologie « de gouvernement » – c’est-à-dire impuissante. Mais il faudrait prendre au sérieux la puissance du mouvement dit « woke » dans la mouvance écologiste : faire pièce à ces discours délirants exige, surtout, de comprendre comment nous en sommes arrivé là.
Hérétiques est un podcast politique mêlant entretiens et débats. Cette été nous publierons ici les émissions de la premières saison. Est-il possible, aujourd’hui, de quitter
Nonobstant ces quelques réserves, il n’en demeure pas moins que Transmania est un livre percutant et utile. Achetez-le, lisez-le… et, si possible, faites-le dédicacer (le port du casque est recommandé).
Madame Réjane Sénac est docteure de l’IEP de Paris en science politique spécialisée en « pensée politique ». Diplômée d’un master 2 de droit et d’un master
Céline Maçon et Caroline Eliacheff, discutent du sujet de la transidentification chez les adolescents. Ils remettent en question le diagnostic de dysphorie de genre et proposent le terme d’angoisse de sexuation pubertaire.
La défense des personnes transgenres passionne les foules, touche les individus et intéresse les entreprises. Quelle « minorité opprimée » peut se vanter d’une telle emprise sur la société ?
Le 15 décembre 2022, le Café Laïque de Bruxelles était attaqué par une meute de militants trans. Intrusion en force dans le local, bris de mobilier, jets d’excréments… un autre de ces cancels violents dont le wokisme nous en a donné l’habitude.
Christian Godin, philosophe, réagit au dernier article du Monde dont la teneur est délibérément en faveur d’un transactivisme militant.
Le genre, construction culturelle du sexe biologique, est devenu central dans les études sociales et politiques, influençant significativement l’idéologie du capitalisme tardif.
L’Observatoire de la Petite Sirène a critiqué des démarches parlementaires favorisant les poursuites contre les thérapeutes réticents aux transitions de genre, évoquant le risque d’une idéologie transactiviste autoritaire sur la profession médicale et l’éducation.
Le 7 octobre a révélé l’échec d’une gauche occidentale, divisée par son soutien au Hamas et déconnectée de ses valeurs historiques comme l’antiracisme, la laïcité et la lutte pour l’égalité. Cette fracture est symptomatique du wokisme et de l’islamo-gauchisme qui gangrènent le débat politique.
Cartographie de la galaxie des Frères Musulmans en France [UOIF, associations satellites, alliés et soutiens] (Version 2.12) initialement publiée sur le site Lieux Communs en février 2020 et fréquemment mise à jour depuis.
Les hijabeuses voulaient la lune : pouvoir jouer au foot le hijab juché sur la tête. Epaulées par plusieurs associations déboussolées, les hijabeuses n’ont pas obtenu gain de cause. Seule aux côtés de la Fédération Française de Football (FFF), la Ligue du Droit International des Femmes (LDIF) s’est dressée contre l’intégrisme religieux et a gagné la partie. Nous avons interviewé sa présidente Annie Sugier.
L’ambition de ce texte est d’avancer quelques éléments d’analyse à des fins de compréhension du phénomène islamiste. Cela exige de se défaire d’un certain nombre d’idées reçues…
Une bande dessinée soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur explique comment identifier une étude scientifique fiable. Cependant, la représentation du charlatan sous les traits d’un vieux savant blanc suscite le débat sur les stéréotypes et le message véhiculé. Enfin, la BD soulève une question plus large : pourquoi l’éducation scientifique semble-t-elle délaissée au profit d’autres priorités éducatives ?
Jacques Robert met en garde contre les excès du wokisme et du trumpisme, deux extrêmes menaçant la science, et appelle à la vigilance contre toutes les formes d’idéologisation du savoir.
Les idéologies identitaires contemporaines influencent profondément les pratiques psychologiques en imposant une hypermoralisation de la vie sociale, transformant la relation thérapeutique en un espace de validation idéologique plutôt que d’analyse neutre. Le psychologue Florent Poupart nous met en garde contre cette évolution qui s’accompagne d’une défiance croissante envers la vie psychique dans sa dimension inconsciente, au profit d’un idéal de transparence et de pureté morale.
“Nous sommes en train de perdre la science,” avertit Weiss, qui voit dans cette politisation une menace existentielle. “Quand les restes sont enterrés ou détruits, quand les musées censurent leurs expositions, il ne reste plus rien à étudier. Contrairement à d’autres disciplines, une fois les données anthropologiques perdues, elles ne peuvent pas être recréées.”
Elizabeth Weiss reste néanmoins attachée à l’idée d’une anthropologie ancrée dans la science et l’exploration du passé. Mais son témoignage, opposant la rigueur scientifique aux prétentions identitaires, laisse entrevoir un avenir incertain pour une discipline en quête de sens.
Citons Susan Neiman : « En revanche la pensée woke qui prône une vision tribale de la culture n’est pas très loin de celle des nazis qui tenaient à ce que la musique allemande soit jouée exclusivement par des Aryens, ni de celle de Samuel Huntington défendant ce qu’il appelle la « culture occidentale » contre les menaces de destruction issues d’autres civilisations. Censurer l’appropriation culturelle, c’est saboter la force de la culture. »
Après un diagnostic accablant sur le désastre intellectuel que constitue le wokisme en occident, Tavoillot consacre son ouvrage à des pistes de reconstruction. Il identifie des pratiques universelles qu’il qualifie de « sept piliers de la convivialité » : repas partagés, relations de couple, transmission intergénérationnelle, pratiques religieuses, entre autres. Ces piliers, profondément ancrés dans l’expérience humaine, sont envisagés comme des leviers pour restaurer un lien social authentique.
Nous sommes les avocats des morts, non pas parce que nous entendons leurs voix, mais parce que nous refusons d’assujettir le savoir à des illusions séduisantes. La science ne peut être un terrain d’expériences « exceptionnelles » ; elle est, avant tout, un espace d’exigence intellectuelle.
Dans le monde d’avant, la littérature était le moyen de connaître la vie des autres, d’imaginer la sienne, et d’éprouver ses vertus, son corps, ses fantasmes, ses espérances et ses ambitions. Les professeurs de morale et de vertu n’étaient ni des fonctionnaires ni des militants rétribués, mais des penseurs et des artistes aux prises avec la question humaine. Cette bibliothèque est toujours disponible. Monsieur le ministre délégué, tenez bon !
Le concept de « déconstruction » est né des ouvrages de Derrida et, selon ses aimables suiveurs, « il est devenu, dans l’esprit des réactionnaires de tout poil, le mot-valise désignant tout ce qu’ils haïssent dans la pensée, lorsque celle-ci cherche à émanciper davantage qu’à ordonner ».
Islamophobie a un clair usage politique qui a été consacré par Jean-Luc Mélenchon. Mais au-delà, quel sens véritable a le terme ? Et ce qu’il est censé désigner – une hostilité profonde à l’égard des musulmans qui se serait répandue dans la société française – est-il étayé par des faits ?
L’idéologie woke a depuis longtemps pénétré le quotidien du monde de l’entreprise et de l’administration publique. Il y a des phénomènes majeurs et incontournables auxquels tout le monde pense. Et il y a ces petites choses de tous les jours, contre lesquelles on ne sait pas quoi faire, et qui grignotent chaque jour notre espace de liberté. Quels exemples ? D’où est-ce que ça vient ? Que peut-on faire ?
Le budget du Conseil européen de la recherche (ERC) alloué au programme de sept ans d’Horizon Europe s’élève à 16 milliards d’euros dédiés aux pays membres de l’UE ainsi qu’aux nations associées, dans le cadre du programme-cadre européen pour la recherche et l’innovation (PCRI). La France est-elle autonome dans sa politique d’enseignement supérieur ? Non, car elle se conforme aux politiques européennes inspirées par les Nations unies visant à atteindre des objectifs fixés de l’extérieur. Au cours des 15 dernières années, la recherche et l’enseignement supérieur en France ont été transformés en silence, en partie influencés par les modèles libéraux anglo-saxons établis par Bruxelles.
l n’est plus nécessaire de rappeler la perméabilité de pans entiers de la recherche académique aux théories elles-mêmes issues de la French Theory et du déconstructivisme à tout crin. D’abord cantonnée aux sciences humaines et sociales, cette lame de fond touche désormais les sciences dures puisque des articles perchés de type « Queer identity and theory intersections in mathematics education: a theoretical literature review » ou « A quantum physics explanation for polyamory, BDSM, and queer people » sont désormais monnaie courante (1, 2).
Aux USA, cette tendance et notamment l’irruption de la Critical Race Theory (ou Théorie Critique de la Race) touche désormais les sciences médicales et c’est avec un mélange d’amusement et de consternation que l’on voit fleurir, dans les grands congrès internationaux usuellement tenus en Amérique du Nord, des travaux lunaires visant désormais à dénoncer le racisme systémique endémique et patriarcal WASP dans la prise en charge du patient atteint de cancer.
La prétention à contribuer au progrès social de l’écriture inclusive (EI) se fonde sur des prémisses fausses, liées à une interprétation partiale déformant la réalité des fonctionnements grammaticaux attestés de la langue française. L’écriture inclusive est une réforme militante de la langue construite sur la dénonciation d’injustices imaginaires dérivant d’interprétations symboliques qui ne correspondent à aucune réalité proprement linguistique. Elle entend y inscrire diverses identités de sexe ou « visibiliser » les femmes, marketing politique qui n’a rien de commun avec la description des classes nominale du français et constitue une revendication politique fondée sur des croyances et non sur des connaissances empiriquement vérifiées. Ses partisans, même parmi les linguistes, prescrivent des ouvrages et références qui vont à rebours des méthodes, données et savoirs admis en sciences du langage.
Découvrez les bonnes feuilles du livre de Stéphane Louryan, Autopsie de l’université.
Extrait exclusif du livre de Sabine Prokhoris, « Qui a peur de Roman Polanski ? » S’il est une chose dont Roman Polanski a eu à faire, sous plusieurs formes, l’expérience funeste, c’est le pouvoir destructeur de la falsification érigée en norme.
Le wokisme est né sur les campus américains. Il a gagné l’Angleterre et le continent européen. Son berceau deviendra-t-il son tombeau ? Voici quelques extraits exclusifs du livre de Sylvie Perez, « En Finir avec le wokisme ».
Le puissant ouvrage de Samuel Fitoussi mérite qu’on s’y arrrête. Voilà quelques extraits exclusivement prêtés à l’Observatoire qui vous donneront à coup sûr l’envie d’en lire plus !
Voilà comment le multiculturalisme a glissé vers le communautarisme identitariste, et comment celui-ci vire sous nos yeux au totalitarisme. Des censures sauvages sont imposées par de micro-collectifs qui ne s’autorisent que d’eux-mêmes, au mépris du droit, tandis que la politisation tous azimuts transforme les militants en législateurs et en juges, au nom du « tout est politique » cher aux milices fascistes, aux apparatchiks staliniens et à leurs héritiers gauchistes. Et, comme dans toute atmosphère totalitaire, la peur règne en maître, sur les campus américains comme dans les bureaux des présidents d’universités françaises : peur de perdre son poste, peur de perdre la face, peur surtout de se retrouver dans le mauvais camp ou – pire – de se retrouver seul.
Jean-Claude Michéa me fait remarquer que le meurtre de la fonctionnaire de police de Rambouillet n’a pas été présenté par les médias comme un féminicide. C’est vrai. Ni dans ce cas, ni dans aucun autre semblable, jamais un meurtre de policière n’a été qualifié de féminicide. Que faut-il en conclure? Grâce à Monique Wittig, nous avons appris, il y a longtemps, que «les lesbiennes ne sont pas des femmes »!. Grâce à nos journalistes, nous savons désormais que les policières, même hétéro-sexuelles, ne le sont pas non plus.
[par Renée Fregosi, extrait avec son autorisation de Penser Salman Rushdie, Coordonné par Daniel Salvatore Schiffer, Éditions de l’Aube Sortie le 10 novembre 2022] L’ennemi
Son oui est-il un vrai oui?
Comment savoir s’iel y consent vraiment ? Le moindre geste est empreint d’ambiguité. Et ce soupir, manifeste-t-il le désir ? L’ennui ? L’embarras ? Comment savoir sans vérifier?
A quelle place suis-je ? L’objet de son fantasme ? Son père ? Sa mère ? Georges Clooney ? Une infirmière ?
Et alors, si je ne suis plus moi, qui est là ? Comment savoir sans vérifier?
Y consent-iel vraiment ?
Vérifiez-le à chaque instant, à chaque mouvement… jusqu’à l’ultime moment.
Mais aussi plus tard. Le lendemain, 6 mois ou 6 ans après. Etait-ce un vrai oui, et non de l’aveuglement, ou un verre de trop ? Ou l’emprise d’un.e pervers.se narcissique ?
Avons-nous encore besoin des hommes?
De nouvelles avancées de la biologie s’annoncent. Mais dès à présent, seuls quelques reproducteurs masculins, cantonnés dans un laboratoire, suffisent à la perpétuation de l’espèce.
Dès lors, pourquoi attendre ? Pourquoi encore s’encombrer des hommes ? Ces spécialistes de l’humour sexiste, du mansplaining, de l’agressivité masquée…
Sans compter qu’un violeur se cache en chacun d’eux.
Débarrassons-nous des hommes et vivons entre nous une sororité retrouvée, réinventée, joyeuse à l’image de la bienveillance qui nous anime et colore la pléiade de nos associations.
Qui ne s’est-iel jamais senti mal dans sa peau ?
Pourquoi devrait-on accepter d’être assigné.e.s à sa peau de naissance ?
En rester là, n’est ce pas une profonde injustice ?
Et la base de multiples offenses ou discriminations ?
De toute urgence, nous réclamons des pouvoirs publics des financements de recherches scientifiques qui permettront à chacun.e d’avoir la couleur de peau qui correspond à sa VRAIE personnalité.
Exaltons l’écriture inclusive!
Force est de constater que la langue française est particulièrement obscure si pas erratique quant au genre des objets.
Afin d’y remédier il y a lieu de procéder à une purification visant à faire correspondre le genre de l’objet à cellui qui l’utilise.
Cellui qui se vit comme Valérie dira je vais m’asseoir sur cette chaise ou cette fauteuille, tandis que Kevin dira je m’assois sur ce chais ou ce fauteuil.
Cette purification aura également l’avantage de mieux identifier le genre dans lequel l’humain.e se sent et donc d’éviter toute offense.
Reliquat d’un univers monarchique à relents sexistes et patriarcaux nauséabonds, un échiquier condense toutes les inégalités et toutes les discriminations.
À Columbia, la présidente, Nemat Shafik, dite Minouche, avait dû faire appel à la police sur le campus pour déloger les étudiants pro-palestiniens de leurs campements et des locaux universitaires où ils n’avaient rien à faire, Hamilton Hall en particulier. Une centaine d’entre eux avaient été arrêtés : cela les a quelque peu décontenancés, ayant été élevés dans l’absence de contradiction et ne pouvant admettre qu’on leur reproche de harceler ceux qu’ils croient responsables ou approbateurs de la guerre au Moyen-Orient et qui n’ont que le « tort » d’être Juifs.
Best-of juin 2024 de Woke-Machine, havre de toutes les déconstructions…
Best-of mai 2024 de Woke-Machine, havre de toutes les déconstructions…
Je voudrais lors de ce colloque évoquer une transition personnelle pleinement réussie. Depuis 50 ans environ, je savais que je n’étais pas dans le bon corps…
Une enseignante en sciences de la gestion de l’université de Montpellier 3, Bénédicte Gendron, met en place un master 2 dont le programme est digne des colonnes du Gorafi et a rapidement fait le tour des humoristes du net.
Les disciplines universitaires classiques comme la sociologie ou l’anthropologie, dont la raison d’être est de décortiquer tous les aspects du phénomène qui est étudié, ont été remplacées par des « études » : études de race, études de genre, études coloniales, etc…
De la discrimination capillaire dans notre pays, surnommée « la Gaule chevelue »…
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