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En quelques années, nous avons produit et continuons de produire, plus de 2000 articles en vue de documenter la pénétration des idéologies identitaires et du wokisme au sein de l’université – en France, et dans le monde – sur tous les sujets et couvrant tous les domaines de ce désastre. Nous remettons chaque année un rapport objectif sur la question et nous publions des analyses documentées. Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant…
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Best-of juin 2024 de Woke-Machine, havre de toutes les déconstructions…
Sacrifiant ainsi à l’esprit du temps — ou, selon, à une idéologie devenue dominante à laquelle il conviendrait de se conformer, diraient de mauvaises langues — l’Académie de France à Rome semble donner désormais souvent l’avantage, dans son processus de sélection, à des projets qui s’autorisent d’un questionnement des normes de genre (et en particulier de l’ « hétéro-patriarcat »), d’une critique du racisme (désigné comme « systémique » ou inhérent à toutes les institutions des sociétés occidentales, cependant que l’antisémitisme demeure, dans ces approches, et sans surprise, comme un point aveugle) ou encore d’une critique, sur fond de crise écologique mondiale investie d’une dimension apocalyptique, du capitalisme « extractif » et « néo-libéral ».
Le numéro 27 de Woke In Progress, qui vous fait découvrir l’activisme woke dans les universités françaises.
A la suite des tragiques événements du 7 octobre 2023, des mobilisations particulièrement virulentes se sont produites à l’Institut d’études politiques de Paris ainsi que dans plusieurs IEP de province, où des manifestations se sont souvent accompagnées de blocages…
C’est un nouveau regard sur le handicap que défendent les disability studies : bouleverser la frontière entre le normal et le pathologique et de mettre en avant le « savoir expérientiel » des personnes handicapées.
Les idéologies identitaires ? Définition, origine des luttes…
Céline Maçon et Caroline Eliacheff, discutent du sujet de la transidentification chez les adolescents. Ils remettent en question le diagnostic de dysphorie de genre et proposent le terme d’angoisse de sexuation pubertaire.
François Rastier critique l’infiltration de l’antisémitisme dans les universités occidentales, exacerbée par des mouvements intersectionnels et islamistes, transformant ces institutions en plateformes idéologiques militantes. Il souligne que cette dynamique, financée en partie par des pays comme le Qatar et l’Arabie saoudite, compromet la mission éducative des universités et menace les démocraties occidentales.
Le 12 mai paraissait dans Libération un billet de Simon Blin intitulé « L’anti-ʺwokismeʺ, inépuisable filon éditorial », consacré à mon livre Le Wokisme serait-il un totalitarisme ? récemment publié chez Albin Michel. Voici ma réponse, publiée dans le quotidien le 19 mai sous le titre « Pour un anti-wokisme de gauche ».
Au début, la question a commencé à se poser de manière discrète. Chacun y allait de ses petites anecdotes. On en riait entre deux cours, à l’occasion d’un café. Et puis on passait rapidement à autre chose parce que, quand même, il ne faut pas passer pour réac.
A la suite de la tribune de Xavier-Laurent Salvador consacrée à la « caporalisation » du Conseil des sages de la laïcité dans Le Figaro du 19 avril (voir sur notre site : https://decolonialisme.fr/la-caporalisation-du-conseil-des-sages/), le journal a publié une réponse du politiste Alain Policar (https://www.lefigaro.fr/vox/societe/alain-policar-sur-la-laicite-oui-je-m-inquiete-qu-on-puisse-faire-d-un-principe-juridique-une-valeur-identitaire-20230421), dont la récente nomination au sein de ce conseil a fait quelques vagues en raison de ses positions plus qu’ambiguës en matière d’universalisme et de laïcité.
Dans sa réponse, Policar ne fait que reprendre l’argumentaire depuis longtemps rodé par les partisans d’une laïcité « ouverte », telle que défendue notamment dans le défunt Observatoire de la laïcité : il faudrait défendre un principe de tolérance, corrélatif d’une intervention minimale de l’État en matière de laïcité, à savoir la simple « abstention » de toute position religieuse plutôt que la défense active de l’émancipation par la liberté de conscience. Or une telle position a le défaut de relever d’un affrontement entre principes abstraits, occultant le fait qu’en l’état actuel des choses les principes se heurtent à des pratiques : en l’occurrence une tentative d’imposition d’une conception fondamentaliste de la religion, attentatoire tant à l’égalité qu’à la liberté de conscience et à la fraternité.
La mise sous tutelle autoritaire du Conseil des Sages de la Laïcité par le Ministre Pap N’Diaye, est conforme aux grands principes qui régissent depuis quelques décennies le Ministère de l’Éducation nationale, caporalisation des professeurs, conformisme idéologique à la doxa pédagogiste et anti-intellectualisme militant. On eut pû attendre de la part d’un intellectuel présenté comme libéral le respect des principes de la libre expression quant à la défense des principes fondateurs de la République française, y compris à l’intérieur de son Ministère, c’eût été oublier qu’après une formation universitaire brillante dans sa jeunesse, M. Ndiaye a été pris en main par la pensée universitaire américaine qui l’a rendu ce qu’il est devenu. Cette seconde naissance intellectuelle l’a fait regarder son pays et ses traditions intellectuelles et politiques avec défiance, comme il l’a publiquement affirmé aux Etats-Unis devant un public conquis.
On se souvient que le CNRS avait provoqué la stupeur générale à l’occasion de la polémique lancée par Frédérique Vidal sur « l’islamo-gauchisme » à l’université lorsqu’il s’était empressé de publier un démenti aussi cinglant que sidérant : « l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ».
Le CNRS a donc pour mission de repérer les concepts scientifiques et ceux qui ne sont pas. Les mauvaises langues n’ont pas manqué de relever que plusieurs événements avaient fâcheusement tendance à invalider la doxa du CNRS, et ce jusqu’à aujourd’hui, avec par exemple le soutien de certains partis de gauche au CCIF ou à l’imam Iquioussen, ou plus récemment les attaques contre Florence Bergeaud-Blackler par des universitaires visiblement soucieux de protéger les Frères musulmans, sans parler du triomphe de Jean-Marc Rouillan auprès des camarades en lutte pour les retraites à l’université de Bordeaux.
Il est de bon ton aujourd’hui de se réclamer de la science, voire de s’exclamer être porteur d’une science alternative en adoptant un « point de vue » qu’on serait allé chercher en quelque noble cause à défendre. Ce qui n’était le plus souvent que confusion médiatique quand la « parole » de chacun n’est rapportée qu’à lui-même, est devenu une menace délétère bien présente dans les disciplines scientifiques elles-mêmes. Les sciences du « social » y sont particulièrement exposées, mais elles ne sont pas les seules puisque les mathématiques, désormais, devraient être filtrées au regard de la « race », du « genre » ou du « monde » de leurs élaborateurs. Pour farfelue que paraîtra aux yeux du plus grand nombre cette dernière proposition, la proposition équivalente pour les sciences de la société et de la culture, elle, reçoit une adhésion conséquente, y compris chez certains de ses représentants. C’est que la frontière entre science sociale et opinion sur la société, frontière qui n’a jamais été, comme toute frontière, absolument étanche, se voit de plus en plus désertée par ses « gardes », ceux dont la mission au regard des règles en vigueur chez les scientifiques est de déclarer légitime l’importation du produit ou de son producteur.
Avec un total de six récompenses sur dix nominations, dont celle du meilleur film français, la Nuit du 12 du réalisateur belge Dominik Moll a fait un triomphe aux César. Est-ce surprenant ? Dans son discours de remerciement, la réalisatrice Caroline Benjo a déclaré : « Il y a quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes. Un décès de femme survient tous les deux ou trois jours. Seules les femmes savent dans leur chair ce qu’on leur inflige ».
Passons sur le fait que les hommes constituent la grande majorité des victimes d’homicides. Retenons plutôt la phrase « il y a quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes », phrase qui constitue le leitmotiv du film.
L’objectif de l’entretien était à priori de parler de l’ouvrage d’Edwy Plenel, sur la vigilance. Mais très rapidement Alain Finklekraut l’a interpellé sur l’utilisation du concept d’islamophobie, concept qui a été largement promu et développé par le site Mediapart voire par Plenel lui même, passant à la trappe par la même occasion toute référence à la lutte des classes, à l’exploitation, aux inégalités sociales et à toute référence à l’existence de la classe dominante. Tout cela finalement pour faire d’une supposée communauté musulmane ou des minorités l’alpha et l’omega des luttes à venir.
Comment on est passé,à l’école maternelle et élémentaire,de la « lutte contre les discriminations »à la « déconstruction de l’hétéronormativité »et à la promotion des« orientations non-hétérosexuelles » Voici la transcription
Entretien fictif La question du positionnement de la Sorbonne dans le contexte globalisé des études supérieures est essentielle. Aujourd’hui, les grands circuits de formation « passent
par le collectif dans son ensemble Plusieurs courriers de censeurs sorbonagres sont partis ces derniers jours. L’un d’eux nous fait particulièrement réagir tant il montre
Beaucoup de contenus woke ou douteux sont présents sur la plateforme https://www.lumni.fr/ qui a été conseillée à tous les élèves, de la maternelle au lycée,
Dans notre série CANOPE (ex CNDP) est une mine: ce dossier proposé aux enseignants sur l’Algérie par le même CNDP que l’on peut trouver ici: https://www.reseau-canope.fr/musee/fileadmin/user_upload/2019_dossier_pedagogique_algerie.pdf?fbclid=IwAR39ATfUSU4LkaUMlj54YWUBlUGRfkoxOW8d2CHKn80XVSkozqBmnKdmbf8
Canopé, anciennement « Centre national de documentation pédagogique », est un établissement public à caractère administratif qui dépend du ministère de l’Éducation nationale et édite des ressources
[Mlle Cunégonde] vit clairement la raison suffisante du docteur [Pangloss],les effets et les causes, et s’en retourna tout agitée, toute pensive, touteremplie du désir d’être
Dans un document consacré à « l’approche posthumaniste » de l’enseignement, la Commission canadienne pour l’Unesco n’hésite pas à s’inspirer de Rudolf Steiner et Waldorf pour déconstruire
Prenons quelque recul. Judith Butler expliquait en 2006 qu’« il est extrêmement important de considérer le Hamas et le Hezbollah comme des mouvements sociaux progressistes, qui se situent à gauche et font partie d’une gauche mondiale»…
Le wokisme est né sur les campus américains. Il a gagné l’Angleterre et le continent européen. Son berceau deviendra-t-il son tombeau ? Voici quelques extraits exclusifs du livre de Sylvie Perez, « En Finir avec le wokisme ».
On constate depuis quelque temps dans les médias et dans certains ouvrages polémiques un usage fréquent de la notion de « panique morale » : nous oserons nous interroger sur la signification précise de cette notion devenue à la mode.
Les saillies de Sandrine Rousseau provoquent régulièrement incrédulité, consternation ou hilarité, au point que l’on s’est réjoui de voir promu l’insipide Yannick Jadot incarner l’écologie « de gouvernement » – c’est-à-dire impuissante. Mais il faudrait prendre au sérieux la puissance du mouvement dit « woke » dans la mouvance écologiste : faire pièce à ces discours délirants exige, surtout, de comprendre comment nous en sommes arrivé là.
Les wokes, qui se réclament des robustes sherpas de la raison congelée, sont aguerris à la tactique de l’enfumage, rejeton de l’évitement. Ils ont pleinement intégré le louvoiement en tant que déclinaison supposément chic de l’intelligence.
Les Visiteurs du soir, programme censé nous éclairer sur le wokisme, aura donc rapidement viré aux Visiteurs tout court : « Mais qu’est-ce que c’est qu’ce binz ?!
Contacté en vue d’une émission pour le podcast « Hérétiques », l’historien des « mondes juifs » des XIXe-XXe siècles Georges Bensoussan avait préféré un entretien écrit, publié en
Hérétiques est un podcast politique mêlant entretiens et débats. Cette été nous publierons ici les émissions de la premières saison. Est-il possible, aujourd’hui, de quitter
« Ouais, ils font rien qu’à dire qu’ils ne peuvent pas parler – Ah les nuls. Ils ne comprennent rien, Ouh ! Tuez-les ». C’est en ces
Gary GissenIndependant ScholarThe following text is the result of a research undertaken in a history of science seminar. The author sent it to us under
MOISE : Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet : » Tu dois traverser la route ». Et le poulet traversa la route
Gary GissenChercheur autonomeNDLR: Le texte qui suit est le résultat d’une recherche dans le cadre d’un séminaire d’histoire des sciences. L’auteur nous l’a soumis sous
Par Sahar Spivak et Suha Al-Qasim (CNRC Laboratoire de logique décoloniale) Études décoloniales et indigénistes, la révolution copernicienne en sciences humaines et sociales. Syllogisme décolono-indigéniste :
On lit dans le très récent article du Parisien du 19 janvier 2021 que parmi les « cavaliers » des amendements de la loi contre le séparatisme,
Par Franck Mastard Camelia Jordana est paraît-il chanteuse, ce qui, en soi prête à rire. Comme elle est célèbre, elle est donc automatiquement qualifiée pour
Par Zubeida Levi-N’dgong Enfin, c’est arrivé ! Nous sommes des utérus utiles ! J’ai lu cet appel, reçu dans ma boîte mail avec un spasme de bonheur
Gratuite, notre lettre d’information vous informe régulièrement de l’actualité : wokisme, islamogauchisme, néoféminisme, écriture inclusive…
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