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Bret Easton Ellis: «Que les “sensitivity readers” aillent au diable!»

Bret Easton Ellis: «Que les “sensitivity readers” aillent au diable!»

Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Réservé aux abonnésENTRETIEN – L’auteur d’American Psycho revient avec Les Éclats. Dans un entretien, il fustige le climat actuel de censure et de chasse aux sorcières aux États-Unis. Le poil à gratter de la littérature américaine n’avait plus publié de roman depuis treize ans. La parution des Éclats est donc aussi importante que celle du Passager, de Cormac McCarthy. Bret Easton Ellis est venu défendre son livre à Paris. Il nous a reçus en survêtement noir, pull noir et baskets noires dans sa suite du palace Madame rêve, rue du Louvre. À 59 ans, celui qui se dit vieux et a de faux airs de Philip Seymour Hoffman a pourtant le teint rose et le verbe tranchant. LE FIGARO. – Il vous a fallu quarante ans pour achever ce roman. Quel a été le déclic? Bret Easton ELLIS. – J’ai pensé à tous ces gens que j’ai fréquentés l’année de mes 17 ans: ma petite amie, mon petit ami secret, ce couple hétéro que j’adorais. Je me suis souvenu à quel point j’étais à l’ouest à l’époque. Quel menteur j’étais. Je prétendais être le petit ami d’une fille superbe qui était amoureuse de moi, et en fait je jouais un rôle. Mon imagination tournait à plein régime. Je supposais qu’un de nos professeurs… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir. 

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ENTRETIEN – L’auteur d’American Psycho revient avec Les Éclats. Dans un entretien, il fustige le climat actuel de censure et de chasse aux sorcières aux États-Unis.

Le poil à gratter de la littérature américaine n’avait plus publié de roman depuis treize ans. La parution des Éclats est donc aussi importante que celle du Passager, de Cormac McCarthy. Bret Easton Ellis est venu défendre son livre à Paris. Il nous a reçus en survêtement noir, pull noir et baskets noires dans sa suite du palace Madame rêve, rue du Louvre. À 59 ans, celui qui se dit vieux et a de faux airs de Philip Seymour Hoffman a pourtant le teint rose et le verbe tranchant.

LE FIGARO. – Il vous a fallu quarante ans pour achever ce roman. Quel a été le déclic?

Bret Easton ELLIS. – J’ai pensé à tous ces gens que j’ai fréquentés l’année de mes 17 ans: ma petite amie, mon petit ami secret, ce couple hétéro que j’adorais. Je me suis souvenu à quel point j’étais à l’ouest à l’époque. Quel menteur j’étais. Je prétendais être le petit ami d’une fille superbe qui était amoureuse de moi, et en fait je jouais un rôle. Mon imagination tournait à plein régime. Je supposais qu’un de nos professeurs…

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