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Collectif des Observateurs

Un programme financé par l’UE impose le contrôle de la recherche par des statistiques ethniques et sexuelles, en contournant la loi française (Gender-Net Plus, Union Européenne « Horizon 2020 »)

Dans une Note d’orientation parue le 1er février 2022, le consortium Gender-Net Plus explique aux organismes qui financent la recherche comment contourner la loi française interdisant les statistiques ethniques. La Note d’orientation (Policy Brief) du 1er février définit l’objectif stratégique

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Collectif des Observateurs

Au cœur d’une formation « contre les LGBTQIA+phobies à l’école »: une « thérapie » pour guérir les futurs enseignants de « l’hégémonie hétérosexuelle »? (INSPE de Lille, le 30 mars 2022)

Si un « atelier de bibliothérapie autour de livres jeunesse » promouvait l’hétérosexualité, il soulèverait une immense vague d’indignation et de condamnations. Mais quand la « bibliothérapie » prétend que le livre pour enfants est « le moyen merveilleux » d’aider les enseignants et leurs élèves

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Michel Messu

le nouvel esprit du colonialisme

[par Michel Messu] Depuis quelque temps déjà les sciences sociales sont agitées par un courant d’opinion qui se propose de repenser l’histoire de nos sociétés contemporaines à partir d’une lecture renouvelée de ce qu’aurait été la colonisation réalisée par des

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Cyrille Godonou

Le « plafond de verre » dans la recherche : le mystère élucidé ?

Ces explications gagneraient à avoir l’écho qu’elles méritent. Si l’on trouve évidemment des travaux faisant état de biais de recrutement ou d’avancement chez les chercheurs (d’ailleurs parfois aussi dans le sens inverse de celui habituellement suspecté), il semble bien que globalement en France on puisse expliquer les disparités uniquement par les choix effectués et la productivité scientifique, à savoir le fait de candidater et de publier [ (Mairesse & Pezzoni, 2015) ; (Bosquet, Combes, & Garcia-Panalosa, 2014)], différentiel qui lui-même s’explique, au moins en partie, par les engagements familiaux. Au total, en regardant de près les données, force est de constater que le mystère du « plafond de verre » semble élucidé.

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Xavier-Laurent Salvador

Un wokisme universaliste

[par Xavier-Laurent Salvador] Il faut prêter attention au murmure idéologique qui inonde les médias et dont le travail consiste à incessamment adapter la réalité aux besoins de la pénétration du wokisme dans le marché des idéologies du droit continental. Le

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Collectif

Du danger de définir un mot : « racisme »

[XLS] Dans l’excellent documentaire réalisé par Bernard de la Villardière et diffusé sur M6 (Minorités, Genre et racialisme), un moment fait frémir qui montre peut être que le danger n’est pas où nous pensons qu’il est généralement – et quand

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Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.