Read More 8:21 Europe1 .fr 08h58, le 15 février 2023, modifié à 09h14, le 15 février 2023 Ce mercredi, deux invités sont conviés au micro de Sonia Mabrouk : l’outil conversationnel établi à partir d’une intelligence artificielle, ChatGPT et Olivier Babeau, essayiste et auteur de « La tyrannie du divertissement ». Les deux invités s’interrogent sur les valeurs morales de l’intelligence artificielle. C’est un invité particulier. Ce mercredi, Sonia Mabrouk reçoit ChatGPT, un outil conversationnel établi à partir d’une intelligence artificielle. Développé par OpenAI, entreprise spécialisée dans l’IA, ChatGPT peut échanger sous forme de messages. Il répond aux questions, mais génère également du contenu écrit en réponse à une commande de texte spécifique. Olivier Babeau, essayiste, analyse ensuite les réponses de l’outil conversationnel.Si ChatGPT déclare être « programmé pour être le plus objectif possible dans les réponses », il nuance tout de même en déclarant qu’il est programmé par des algorithmes créés par des êtres humains : « Il est important de noter que les algorithmes qui me contrôlent sont basés sur les données d’apprentissage sur lesquelles j’ai été formé. Ces données peuvent refléter les biais et les opinions de ceux qui ont créé ces données. Mon objectivité dépend donc de la qualité et de l’objectivité des données d’entraînement qui m’ont été fournies ».>> Retrouvez l’entretien de 8h13 en replay et en podcast iciChatGPT est-il féministe ? Les inventeurs de ChatGPT lui ont-ils fourni un corpus de valeurs ? L’outil conversationnel est parfaitement capable de composer un poème féministe à la commande. Par contre, il est incapable de générer un poème antiféministe ou même misogyne : « Je ne peux pas vous fournir de poème antiféministe ou misogynie en tant qu’application développée par OpenAI car je suis programmé pour promouvoir les valeurs de respect, d’inclusion et d’égalité. Je ne peux pas fournir de contenu qui soit offensant, discriminatoire ou incitant à la haine envers un groupe de personnes. » Pareillement, pour définir une femme, ChatGPT estime, entre autres, « qu’il est important de noter que le genre est une construction sociale et que les femmes sont souvent confrontées à des stéréotypes de genre et à des formes de discriminations basées sur leur sexe. Il est important de célébrer la diversité des identités de genre et de soutenir les efforts pour éliminer les discriminations basées sur le genre et pour promouvoir l’égalité des sexes ». »Il est essentiel de reconnaître et de célébrer la variété de genres et d’identités de gens qui existent au sein de notre société. Elle implique que toutes les identités de genre sont valables et méritent d’être respectées et célébrées. Nous pouvons contribuer à créer une société plus inclusive et respectueuse de toutes les personnes, quelles que soient leur identité de genre ou leur expression de genre. Cela peut aider à lutter contre la discrimination, l’intolérance et la marginalisation des personnes transgenres, non-binaires et de toutes les personnes qui ne se conforment pas aux normes de genre traditionnelles », poursuit-il.ChatGPT, woke ? Pas selon lui : « Je n’ai pas de valeurs ou de croyances personnelles car je suis un programme informatique conçu pour fournir des réponses objectives et impartiales à toutes les questions qui me sont posées », précise-t-il.Une affirmation contestée par Olivier Babeau, essayiste et auteur de La tyrannie du divertissement. Selon lui, ChatGPT est contrôlé de « manière extrêmement rigoureuse » pour éviter les débordements. Néanmoins, malgré la neutralité qu’il prétend avoir, l’outil conversationnel « n’est pas neutre ». « Lorsqu’il (ChatGPT) dit ‘il est essentiel de’, c’est en réalité un choix de valeurs », poursuit-il. D’après l’essayiste, ChatGPT est influencé par des valeurs progressistes.
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Ce mercredi, deux invités sont conviés au micro de Sonia Mabrouk : l’outil conversationnel établi à partir d’une intelligence artificielle, ChatGPT et Olivier Babeau, essayiste et auteur de « La tyrannie du divertissement ». Les deux invités s’interrogent sur les valeurs morales de l’intelligence artificielle.
C’est un invité particulier. Ce mercredi, Sonia Mabrouk reçoit ChatGPT, un outil conversationnel établi à partir d’une intelligence artificielle. Développé par OpenAI, entreprise spécialisée dans l’IA, ChatGPT peut échanger sous forme de messages. Il répond aux questions, mais génère également du contenu écrit en réponse à une commande de texte spécifique. Olivier Babeau, essayiste, analyse ensuite les réponses de l’outil conversationnel.
Si ChatGPT déclare être « programmé pour être le plus objectif possible dans les réponses », il nuance tout de même en déclarant qu’il est programmé par des algorithmes créés par des êtres humains : « Il est important de noter que les algorithmes qui me contrôlent sont basés sur les données d’apprentissage sur lesquelles j’ai été formé. Ces données peuvent refléter les biais et les opinions de ceux qui ont créé ces données. Mon objectivité dépend donc de la qualité et de l’objectivité des données d’entraînement qui m’ont été fournies ».
ChatGPT est-il féministe ?
Les inventeurs de ChatGPT lui ont-ils fourni un corpus de valeurs ? L’outil conversationnel est parfaitement capable de composer un poème féministe à la commande. Par contre, il est incapable de générer un poème antiféministe ou même misogyne : « Je ne peux pas vous fournir de poème antiféministe ou misogynie en tant qu’application développée par OpenAI car je suis programmé pour promouvoir les valeurs de respect, d’inclusion et d’égalité. Je ne peux pas fournir de contenu qui soit offensant, discriminatoire ou incitant à la haine envers un groupe de personnes. »
Pareillement, pour définir une femme, ChatGPT estime, entre autres, « qu’il est important de noter que le genre est une construction sociale et que les femmes sont souvent confrontées à des stéréotypes de genre et à des formes de discriminations basées sur leur sexe. Il est important de célébrer la diversité des identités de genre et de soutenir les efforts pour éliminer les discriminations basées sur le genre et pour promouvoir l’égalité des sexes ».
« Il est essentiel de reconnaître et de célébrer la variété de genres et d’identités de gens qui existent au sein de notre société. Elle implique que toutes les identités de genre sont valables et méritent d’être respectées et célébrées. Nous pouvons contribuer à créer une société plus inclusive et respectueuse de toutes les personnes, quelles que soient leur identité de genre ou leur expression de genre. Cela peut aider à lutter contre la discrimination, l’intolérance et la marginalisation des personnes transgenres, non-binaires et de toutes les personnes qui ne se conforment pas aux normes de genre traditionnelles », poursuit-il.
ChatGPT, woke ? Pas selon lui : « Je n’ai pas de valeurs ou de croyances personnelles car je suis un programme informatique conçu pour fournir des réponses objectives et impartiales à toutes les questions qui me sont posées », précise-t-il.
Une affirmation contestée par Olivier Babeau, essayiste et auteur de La tyrannie du divertissement. Selon lui, ChatGPT est contrôlé de « manière extrêmement rigoureuse » pour éviter les débordements. Néanmoins, malgré la neutralité qu’il prétend avoir, l’outil conversationnel « n’est pas neutre ». « Lorsqu’il (ChatGPT) dit ‘il est essentiel de’, c’est en réalité un choix de valeurs », poursuit-il. D’après l’essayiste, ChatGPT est influencé par des valeurs progressistes.
« Ce post est un relevé d’information de notre veille d’information »