Florilège de réactions de la presse après l’interruption du colloque à Assas.
Le Nouvel Obs:
Alors que se déroulait un médiocre colloque sans intérêt à Assas qui n’avait aucun enjeu réunissant des soi-disant chercheurs trop vieux pour comprendre les objets politiques de la société inclusive contemporaine, des militant.e.s musulmanes voilées ont osé se lever contre le patriarcat blanc hétérosexuel et lui lancer au visage des vis, des boulons et de la peinture rose afin de marquer la nécessité d’avoir un débat constructif. Le chercheur interrompu, grand connaisseur de la question trans, après avoir annoncé son amour du débat en même temps que son intention d’y couper, s’est aussitôt empressé de s’excuser de sa présence ce qui n’a pas empêché les militantes de l’asperger au cri de « transphobe ». Une dame, Professeur émérite de son état et qui se trouvait dans le public, a copieusement été conspuée comme il se doit afin de faire avancer la cause féministe.
Le Monde
Un journée d’étude sur la question juridique a fort heureusement été interrompue par les usagers de l’Université alors même que des professeurs contestés prenaient la parole pour défendre l’idée transphobe selon laquelle l’identité de genre devrait être inscrite à l’état civil. Des étudiantes, visiblement conscientisées aux problèmatiques légitimes de la société inclusive, ont alors simplement armées de leur courage et de quelques projectiles innocents – la preuve: on les vend au rayon bricolage ou peinture des magasins – organisé un happening afin de nuire au déroulement attendu des discours de haine professés par ces intellectuels ringards que la honte n’arrête plus. L’un des intervenants, réalisant à point son erreur, a fait amende honorable et son pardon lui fut signifié par la marque rédemptrice de l’eau colorée du baptême. En revanche, une activiste réactionnaire que son tailleur dénonçait, agressive et qui se trouvait là en renfort des activistes transphobes, a rondement été neutralisée par la jeunesse. Personne ne fut blessé ce jour-là, ce qui est heureux car il s’en est fallu de peu sans doute que la jeunesse ne périsse sous les coups redoublés du boutoir hétéro-patriarcal.
Libération
La fac est une fois de plus détournée de sa fonction première qui est de former les citoyens aux problématiques éco-féministes de la société de demain par de vieux mâles blancs cis-normés qui, en organisant une journée publique de débat, pensaient pouvoir imposer par leur morgue et leur autoritarisme un discours d’incitation à la haine à l’encontre des jeunes trans. Que cherchent-ils, ces vieillars cacochymes aux idées nauséabondes ? Souhaitent-ils au fond d’eux-mêmes que la jeunesse persécutée renonce à la diversité qui la caractérise ? C’est fort opportunément que LR et OR, deux militantes trans musulmanes d’Alençon, sont courageusement intervenues pour porter haut la parole et les couleurs de la cause commune et interdire à la recherche de contredire l’opinion. Les faits, honteusement rapportés par la presse d’extrême-droite comme une « interruption de colloque » se sont en réalité passés de la façon suivante: LR, qui souhaitait poser une questions, a malencontreusement levé la main – comme il se doit – pour poser une question. Elle le raconte elle-même:
LR: « Je levais la main pour poser une question, et j’avais ma bouteille de shampoing avec moi. J’étais trop oppressée par la situation, et j’ai levé la mauvaise main de sorte que j’ai maladroitement aspergé les orateurs »
Ce témoignage, très précieux et exclusif de Libération, prouve si besoin était que la force brutale et la violence étaient le fait, comme de coutume, des organisateurs qui n’ont pas hésité un seul instant à faire usage de la force en appelant la sécurité pour exclure ces dignes étudiantes musulmanes de la salle. Non contents d’être transphobes, cette journée était également islamophobe, climatosceptique et remplie de discours de haine. Un activiste réactionnaire du public, se sentant soutenue par la présence des forces de l’ordre dont on connaît la propension au dérapage, a pensé pouvoir quitter la salle avant que la manifestation opprimée ne prenne fin. C’est alors qu’opportunément, les courageux militants ont saisi l’occasion de lui régler son compte. L’un des intervenants, s’imaginant par sa jeunesse et le caractère progressiste de sa recherche pouvoir apaiser le débat, a aussitôt présenté des excuses.
Daniel Schneiderman, sur son blog
Des professeurs réactionnaires réunis en secret pour fomenter un complot à l’instigation des médias d’extrême-droite comme le Point, l’Express ou le Figaro dont on connaît l’habileté à fabriquer l’information, ont vu leur projet déjoué par d’habiles militant.e.s Alençonnais venus spécialement à Paris pour l’occasion. S’étant infiltré.e.s avec d’habiles déguisements, ielllexs sont toutstexz parvenus à dénoncer l’action des cagoulards en faisant éclater l’action au grand jour: les médias traditionnels dévoués à la propagande gouvernementale n’ont pas eu le temps de réagir. Bien joué ! A cette occasion, les extrêmistes ont tenté d’opposer une résistance violente qui les déshonore. Une femme, sans doute une comédienne payée par les forces de police pour faire des images visant à discréditer la courageuse action de la jeunesse, a feint d’être aspergée de peinture alors que bien évidemment elle n’avait pas pu parler auparavant (puisqu’elle n’était pas encore là…). CQFD: les médias de propagande une fois de plus dévoilent leur action au grand jour et leur rôle malsain. Un jeune chercheur, égaré par la propagande fasciste qui avait fomenté cette journée, s’est aussitôt excusé de s’être ainsi laissé berner. Cette confession publique, qui n’absout pas le crime, l’honore toutefois.
Les Inrocks
Un lamentable événement déshonore l’Université une fois de plus. En effet, une bande de professeurs réactionnaires a tenté d’agresser à coups de têtes des vis, des boulons et des pots de peinture et ce, en plein Paris. Une Professeur.e.s émérit.e.s du public a même essayé, mais en vain, de ruiner le talent des bricoleurs qui avaient bien le droit de faire ce qu’ils voulaient.e.s chez eux de leur piquer leur pot de peinture qui lui est fort justement retombé sur la tête.
Rivarol
Attentat islamiste en plein Paris: un jeune chercheur qui défendait des idées progressistes sur la question de la transidentité et qui s’exprimait à l’occasion d’un colloque a été empêché de parler par des manifestantes musulmanes radicalisées, qui ont ensuite tenté d’agresser une femme.