Read More Réservé aux abonnésRÉCIT – Depuis la publication de son ouvrage Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler est victime d’injures et de menaces de mort. Il aura fallu du temps pour que le CNRS affiche publiquement son soutien à l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, chercheur qui vit sous protection policière depuis le mois de mars. Après la publication en janvier 2023 de son ouvrage Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête, préfacé par Gilles Kepel (éditions Odile Jacob), l’auteur a été victime d’injures, de propos diffamatoires et même de menaces de mort. Son enquête, qui analyse la méthode déployée par les Frères musulmans en Europe pour instaurer des normes propres au fondamentalisme islamique, a suscité une véritable cabale sur les réseaux sociaux, laquelle a donné lieu par la suite à des menaces bien plus graves. Et l’anthropologue aura dû attendre plusieurs semaines, ponctuées par une demande à la direction du CNRS, un dépôt de plainte pour menaces de mort et une légère couverture médiatique, pour que l’institution réagisse publiquement sur Twitter, le mercredi 12 avril. Le CNRS a assuré au Figaro qu’il ne tolérerait «jamais les… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.
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RÉCIT – Depuis la publication de son ouvrage Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler est victime d’injures et de menaces de mort.
Il aura fallu du temps pour que le CNRS affiche publiquement son soutien à l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, chercheur qui vit sous protection policière depuis le mois de mars. Après la publication en janvier 2023 de son ouvrage Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête, préfacé par Gilles Kepel (éditions Odile Jacob), l’auteur a été victime d’injures, de propos diffamatoires et même de menaces de mort. Son enquête, qui analyse la méthode déployée par les Frères musulmans en Europe pour instaurer des normes propres au fondamentalisme islamique, a suscité une véritable cabale sur les réseaux sociaux, laquelle a donné lieu par la suite à des menaces bien plus graves. Et l’anthropologue aura dû attendre plusieurs semaines, ponctuées par une demande à la direction du CNRS, un dépôt de plainte pour menaces de mort et une légère couverture médiatique, pour que l’institution réagisse publiquement sur Twitter, le mercredi 12 avril.
Le CNRS a assuré au Figaro qu’il ne tolérerait «jamais les…
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