Des pensées qu’on censure

Des pensées qu’on censure

Pensez aux effets psychologiques possibles de ce tableau de Goya - qui ferait certainement perdre l'appétit à n'importe qui - dans lequel Saturne dévore goulûment ses propres enfants ? L'artiste espagnol a peut-être anticipé les révolutions stylistiques qui allaient survenir plus tard, mais qu'importe ? Devrions-nous montrer de telles horreurs aux jeunes ? Bien sûr que non ! Ce dont nous avons besoin, ce sont des oeuvres qui nous rendent fiers de ce que nous sommes (quoi que cela signifie), et certainement pas des oeuvres qui glorifient le cannibalisme ! Je suis épuisé… Mais je ne peux pas m'arrêter : il y a encore beaucoup de travail à faire. Nous devons faire preuve de plus de sensibilité envers les autres, effacer tout ce qui nous offense -ou, mieux : ce qui m'offense ! Ces idées ne manqueront pas de galvaniser les travailleurs et les électeurs indépendants dans les prochaines batailles électorales ! Mais c'est pour une autre fois ! Je suis encore en train d'apprendre ! Et j'ai hâte de voir quelles nouvelles leçons demain nous apportera.

Table des matières

Des pensées qu’on censure

Paru en italien sur Città, traduction de L’italien par André Tiran: « Pensieri censurati, cosa sta succedendo »

Una Città n° 287 / 2022 ottobre, ArticoLo di Stephen Eric Bronner, Tradotto da Stefano Ignone. « ‘Une satire impitoyable de la vague obscurantiste, venant cette fois de la gauche, contre la littérature du passé, accusée de racisme, de sexisme, une politique de classe et autres ; une volonté de censure, cette fois « progressiste », qui rappelle des temps révolus et dont aucun des chefs-d’œuvre du passé n’est sauvé, pas même Shakespeare » ; Texte par Stephen Eric Bronner


J’apprends quelque chose tous les jours – bon, disons « tous les deux jours ». C’est parce que je lis toujours les journaux – ok, disons « de temps en temps ». Quoi qu’il en soit, j’ai appris aujourd’hui que parmi les œuvres les plus visées par les censeurs américains en puissance figurent To Kill a Mockingbird de Harper Lee, Of Mice and Men de John Steinbeck et The Catcher in the Rye de J. D. Salinger. J’avoue que je ne suis pas fou de ces classiques. Je suis d’accord : le livre d’Harper Lee défendait de tout cœur à la fois un sens élémentaire de la justice et le mouvement des droits civiques contre les intolérants – tout cela à une époque où la ségrégation était encore en vogue – mais son sentimentalisme mièvre m’a toujours dégoûté. En outre, tout universitaire radical contemporain qui se respecte ne peut s’empêcher de voir dans le livre de Lee un racisme et un sexisme flagrants dans ce qui est une célébration patriarcale du « sauveur blanc ». Même chez Steinbeck, les motivations de l’œuvre sont pour le moins suspectes : son court roman dépeint sans vergogne la violence à l’égard des femmes, affiche des épithètes racistes et est insensible au sujet du handicap mental. Quant au légendaire adolescent de Salinger, Holden Caulfield, je dirai simplement que ce type est tellement aliéné qu’il m’a toujours tapé sur les nerfs.

La gauche veut-elle vraiment censurer ces œuvres ? Mais non, bien sûr que non ! Oh mon Dieu, disons que peut-être pas. Heureusement, c’est un sujet sans intérêt. Ce sont les parents indignés de « Make America Great Again » qui sont prêts à préparer des feux de joie pour mettre le feu à plus de mille cinq cents classiques. Les fascistes et leurs semblables n’ont jamais cru à la liberté d’expression, sauf pour eux-mêmes. Je pensais plutôt que la gauche devait défendre la liberté d’expression, la transgression, la provocation, l’érotisme, le fantasme, la critique et l’expérimentation, non ? Eh bien, de toute évidence, les temps changent. Et pourtant, j’ai l’impression que mes camarades de gauche les plus puritains (et ils sont nombreux) sympathisent secrètement avec les ambitions censitaires de ceux qui sont censés être nos ennemis politiques. Ils me rappellent souvent que la liberté d’expression n’est jamais libre -un concept très profond – et que le pouvoir découle du discours hégémonique – un peu comme, je suppose, il découle du canon d’un fusil. Voilà ! Des arguments comme ceux-ci m’ont fait reconsidérer mes positions ! Certes, les imbéciles de Trump ont peut-être conquis le parti républicain, mais mes camarades ont réussi à conquérir… les facultés de littérature à travers le pays – ce qui, à mon avis, représente un exploit bien plus impressionnant !

Assis à mon bureau, sirotant un café, je me surprends à réfléchir au passé. Que nous est-il arrivé ? L’adoption du concept d’identité et la lutte contre les micro-agressions sont certainement des avancées pour la gauche ! Après tout, les vieux idéaux étaient si… vieux ! Même les Magas, les partisans du « Make American Great Again » de Trump, répètent toujours qu’ils soutiennent la démocratie – et je les crois sur parole ! Quant aux macro-agressions, après tout, elles n’ont pas grand-chose à voir avec ce qui se passe dans ma vie, qui est ce qui compte

Vraiment, non ? Nous avons affaire à une classe… plus ou moins. Nous combattons la politique de classisme ! L’infériorité culturelle et les privilèges sociaux associés au pouvoir de classe sont odieux ! N’ayez crainte : nous savons ce que nous faisons ! Le fait est que le langage de la conscience de classe, des contradictions économiques et du processus d’accumulation du capital sont des concepts qui ne font qu’embrouiller les gens ; il en va de même pour les discours sur la mondialisation, l’impérialisme, le post-impérialisme, etc. Qu’est-ce que je peux dire ? Il y a tellement de théories et le temps est si court ! Cela nous importe-t-il vraiment que la plupart des théories qui traitent de ces idées se contredisent ? Personne ne les lit de toute façon ! Tout le monde sait ce que nous voulons dire lorsque nous parlons de mondialisation, d’impérialisme ou de post-impérialisme. Où le faisons-nous ? Peu importe. En fin de compte, ce qui compte, c’est que nous nous consacrions à la défense des victimes, même si nous nous retranchons dans nos « lieux biens à l’abri ». C’est ce que nous faisons ! Ou du moins : nous le faisons de temps en temps.

Sans vouloir paraître condescendants, de nombreux anciens sages nous avertissent que nous devons apprendre des jeunes – ou pas. Après tout, ils ont tellement appris de nous ! Beaucoup de ces vieux gauchistes insistent pour que les auteurs continuent à écrire le genre de livres qu’ils aimeraient lire. Qui peut nier que la prose incompréhensible de James Joyce s’adressait à l’élite euro centrique, que la description de l’orgasme interminable de Molly Bloom dans Ulysse est pornographique et sexiste, que le mépris de Joyce pour l’Église catholique est une offense aux croyants ? Croyez-moi, j’aurais censuré tout ça ! Ne parlons pas de l’opéra : non seulement il est ennuyeux, mais il est aussi bigot, sexiste, élitiste et tout aussi euro centrique – il suffit de mentionner L’Enlèvement au sérail de Mozart ou Madame Butterfly de Puccini ! En effet, je me suis rendu compte que l’on peut trouver une certaine étroitesse d’esprit dans le cœur de tout génie – ou plutôt : de ceux qui reçoivent une telle étiquette de la part d’hommes blancs euro centriques et privilégiés ! Prenez Shakespeare, Le Marchand de Venise, Othello, La Mégère apprivoisée ou Le Roi Lear… le Barde n’était pas juif, il n’était pas noir, il n’était pas une femme et il n’était même pas vieux (du moins selon mes critères). J’espère que nous sommes tous d’accord pour dire que l’auteur est son œuvre ! Alors pourquoi devrions-nous regarder un film de ce maniaque sexuel qu’est Charlie Chaplin ? Par ailleurs, est-il moralement acceptable pour un homme hétérosexuel de jouer le rôle d’un transsexuel ? Comment un Mexicain peut-il traduire l’œuvre d’un Japonais ? Par ailleurs, il me semble me souvenir que les orchestres, sous le nazisme, ne pouvaient pas jouer les œuvres de Mendelssohn ou de Mahler, car il s’agissait de compositeurs juifs. Ah, non, mais la logique était différente là…

Shakespeare ? Eh bien, Shakespeare aurait dû se contenter d’écrire sur ce qu’il connaissait, l’Angleterre et -ouais!- peut-être la Rome antique, mais pour ce qui est du reste…Après avoir appris, grâce à moi, que Voltaire avait invité ses contemporains à écrasez l’infâme, insulté les Juifs et blasphémé contre le prophète Mahomet, un jeune radical, horrifié à juste titre, s’est exclamé : « Alors les Lumières, c’est de la merde ! ». Eh bien, une révélation éclairante ! J’y ai réfléchi pendant un long moment. Au fil des heures, mon cerveau n’arrêtait pas d’y réfléchir. Et finalement, je me suis souvenu ! C’est vrai : la religion peut rendre les gens impuissants, favoriser la superstition, engendrer le dogmatisme, inspirer les fanatiques… Cependant, je me suis rendu compte que ce n’est pas le but ! Voltaire a peut-être défendu les victimes de persécutions religieuses, il a peut-être été la cible d’attaques constantes de la part des conservateurs et des fascistes, mais son attaque contre l’identité religieuse reste impardonnable ! Personne n’a le droit d’insulter ce en quoi je crois ! Dieu nous en préserve ! Un jeune professeur de lycée en France a eu l’audace d’engager un dialogue avec certains de ses élèves au sujet des caricatures « blasphématoires » représentant le prophète Mahomet. Il a été décapité par un fanatique islamiste – qui n’était même pas un de ses étudiants. D’accord, la réaction de ce croyant était peut-être un peu exagérée, mais ce professeur n’aurait-il pas dû être plus prudent? Il aurait dû se douter que ses intentions si progressistes feraient enrager les croyants et entraîneraient sa propre décapitation.

Peut-on vraiment reprocher au musulman fervent de réclamer vengeance au nom du prophète dont seul le vrai croyant connaît et peut dispenser la volonté divine ? Les gens sont, après tout, responsables de leurs propres actions ! Il n’y a pas grand-chose à faire, notre jeune professeur est coupable d’ignorer de manière irresponsable les conséquences prévisibles de son acte ! Au contraire, les écoles hassidiques ont pensé à tout ! Déterminés à isoler leurs étudiants de la vie telle que nous la connaissons et à sauvegarder leur (véritable) identité juive, les rabbins instruits et leurs apprenants ont tourné le dos à la vie telle que nous la connaissons. Rien de plus facile ! Ils refusent qu’on leur enseigne l’anglais, les mathématiques, l’utilisation des ordinateurs, l’histoire ou la littérature mondiale. Ces rebelles se contentent d’apprendre à leurs petits anges le yiddish et la lecture de la Torah ! D’un autre côté, qu’y a-t-il de plus à savoir ? Un seul livre suffit à couvrir toutes les connaissances – bien que d’autres puissent affirmer que « le livre » pourrait être le Coran ou le Nouveau Testament. Évidemment, certains d’entre eux se trompent lourdement et paieront leur erreur dans l’au-delà. Dans cette vie, cependant, il est préférable de laisser à chaque communauté le droit de cultiver l’ignorance comme elle l’entend, non ? Avec un peu de chance, le monde finira par se transformer en une galaxie composée de nombreux ghettos où le manque d’intérêt pour la culture des autres viendra compléter ce sentiment de chaleur que chacun ressent lorsqu’il a le sentiment d’appartenir à une communauté. Identité ? Eh bien, mais il s’agit de nous, pas d’eux ! Ou plutôt : il s’agit de certains d’entre nous. Personnellement, je ne sais pas si j’ai quelque chose en commun avec les hassidim, perpétuellement engagés dans des querelles intestines, ou avec les fanatiques sionistes. J’ai tendance à m’identifier davantage aux juifs-non juifs, comme Hannah Arendt, Einstein, Kafka, Rosa Luxemburg et Trotski. Peut-il y avoir une multitude de sous-identités, chacune avec ses propres traditions (conflictuelles), au sein d’une seule formation identitaire ? O mon Dieu !

Ne serait-il pas possible de les inclure aussi ? Pour l’amour de Dieu, c’est trop, oubliez ce que vous venez de lire. Je commence à m’embrouiller…. Seuls ceux qui s’identifient à moi contribuent à l’expression authentique de mon identité (si vous voyez ce que je veux dire).

Demandez à n’importe qui (à nous, pas à eux, remarquez !). Le risque d’apostasie est toujours présent ! Qu’est-ce qui représente le mieux le Juif qui le dit que la ballade Springtime for Hitler dans Les Producteurs de Mel Brooks ? En tant que vrai juif, un juif authentique, j’abhorre cette chanson ! Quand on y pense, même Art Spiegelman aurait pu dépeindre l’Holocauste avec un peu plus de tact dans son roman graphique « Maus« . Les juifs représentés comme des souris, les nazis comme des chats, les Polonais comme des cochons ? Ce sont des comparaisons qui me dégoûtent – sans compter que je déteste les chats ! Ces artistes illustrent bien la catégorie créée par Maurice Barrés, antisémite, xénophobe et protofasciste notoire du XIXe siècle, celle des déracinés, des non-authentiques par définition. Pourquoi ? Parce que les cosmopolites et les intellectuels, avec toutes leurs normes universelles et leurs critères abstraits de vérité, ne veulent tout simplement pas comprendre ! Ceux qui ont une identité authentique perçoivent le monde  » à partir des tripes « , et non avec le mental ! Chacun est « enraciné » dans sa propre communauté, et les droits « humains » sapent généralement les coutumes et les traditions qui rendent cette communauté unique ! En quoi ces « droits » vous intéressent-ils de toute façon ? L’historien conservateur Leopold von Ranke était beaucoup plus proche de notre sensibilité contemporaine lorsqu’il statuait que « chaque nation est également proche de Dieu ! »

Qu’est-ce que je peux dire, j’adore ce genre de discussion ! Moi aussi, je suis indifférent aux traditions culturelles – ou plutôt : à celles qui sont différentes des miennes ! Il est toujours possible de subir l’influence néfaste de personnes extérieures et de critiques internes, nous devons donc rester vigilants – comme la police morale iranienne ! En fait, mes camarades identitaires n’ont pas beaucoup de sens de l’humour ! Bien sûr, aucun d’entre nous n’aime la censure, mais nous devons faire ce qui doit être fait. Le camarade Lénine avait raison : on ne peut pas faire d’omelette sans casser quelques œufs – bien que, pour être juste, parfois on n’obtienne pas d’omelette, juste un grand désordre. Mais ça ne compte pas ! S’il est vrai que la droite peut invoquer la censure, alors pourquoi la gauche ne peut-elle pas également éliminer la culture que ses membres n’aiment pas ? Non pas que nous voulions établir une équivalence entre la droite et la gauche ici, mais comme nous disons « si c’est assez bon pour l’oie, c’est assez bon pour le jars » ! Que chaque identité cultive son petit jardin et censure celui des autres ; si nous y parvenons, plus personne ne discutera avec animation, plus personne ne se sentira insulté, et la haine disparaîtra ! En fait, il me semble que si nous apprenons à autocensurer nos paroles avant même de parler, eh bien, nous n’aurons même plus besoin de censeurs ! Ce serait bien, non ? Tous les problèmes du monde résolus d’un seul coup ! Eh bien, que puis-je dire, je suis vraiment fier d’avoir trouvé la solution, tout seul ! Néanmoins, je reste humble, je suis conscient qu’il reste d’autres problèmes qui ne sont pas faciles à résoudre. Je suis tombé sur l’un de ces problèmes non résolus peu avant la sortie de mon livre Une rumeur sur les Juifs, qui propose une analyse socio-historique du tristement célèbre Protocole des sages de Sion, une œuvre de fiction brutalement antisémite représentant une conspiration juive mondiale imaginaire. Étant certain que peu de mes lecteurs sauraient de quoi parlait ce livre, j’ai été confronté à un dilemme éthique : aurais-je dû inclure des extraits originaux de ce pamphlet fanatique, mal écrit, délirant et vulgaire, expression grossière du fétichisme de la conspiration ? Ou aurait-il été préférable de protéger les plus sensibles parmi mes compatriotes goyim et d’éviter de les offenser en ne republiant pas le texte obscène ? Mon éditeur m’a recommandé de l’inclure, affirmant que son inclusion stimulerait le débat – et permettrait au livre d’attirer un public plus large. Non pas que cela ait eu quelque chose à voir avec ma décision de l’inclure, bien sûr ! J’ai simplement estimé que mes lecteurs devaient être confrontés aux véritables motivations fanatiques du texte original.

Cela m’amène à faire une autre confession.

Chaque fois que je donnais un cours sur le nazisme, je donnais à mes étudiants le livre barbare d’Andrew MacDonald intitulé « The Second American Civil War« , « The Turner Diaries« , tout comme je leur ai fait regarder « Nuit et brouillard« , le documentaire d’Alain Resnais de 1956, qui dépeint de manière saisissante les camps de concentration et les fosses communes. Je sais : exposer toute une classe à ces œuvres était insensible de ma part, ainsi qu’inutile ; il n’est pas si important pour les étudiants d’avoir une idée de ce qu’un esprit génocidaire peut traiter, ou d’être témoin ne serait-ce que d’une fraction de ce qui a été fait, n’est-ce pas ? Même si je m’en rends compte maintenant, je me sens toujours coupable ! Peut-être ai-je suscité un sentiment de malaise chez certains de ces jeunes, peut-être ai-je fait vibrer leur ventre, peut-être même les ai-je traumatisés à vie ! Tous les éducateurs devraient garder à l’esprit la fragilité émotionnelle de leurs élèves ! Ce discours ne peut donc pas se limiter à l’enseignement de l’Holocauste. Pouvez-vous imaginer qu’une classe soit obligée d’analyser A Modest Proposal de Jonathan Swift, un livre satirique dans lequel l’auteur conseille d’améliorer le sort des pauvres irlandais en découpant leurs enfants et en vendant le produit nourrissant aux aristocrates anglais ? Ou encore, pensez aux effets psychologiques possibles de ce tableau de Goya – qui ferait certainement perdre l’appétit à n’importe qui – dans lequel Saturne dévore goulûment ses propres enfants ? L’artiste espagnol a peut-être anticipé les révolutions stylistiques qui allaient survenir plus tard, mais qu’importe ? Devrions-nous montrer de telles horreurs aux jeunes ? Bien sûr que non ! Ce dont nous avons besoin, ce sont des œuvres qui nous rendent fiers de ce que nous sommes (quoi que cela signifie), et certainement pas des œuvres qui glorifient le cannibalisme ! Je suis épuisé… Mais je ne peux pas m’arrêter : il y a encore beaucoup de travail à faire. Nous devons faire preuve de plus de sensibilité envers les autres, effacer tout ce qui nous offense -ou, mieux : ce qui m’offense ! Ces idées ne manqueront pas de galvaniser les travailleurs et les électeurs indépendants dans les prochaines batailles électorales ! Mais c’est pour une autre fois ! Je suis encore en train d’apprendre ! Et j’ai hâte de voir quelles nouvelles leçons demain nous apportera.

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