Du bonheur dans la cancellation

Du bonheur dans la cancellation

Jacques Robert

Professeur émérite de cancérologie, université de Bordeaux
Dans un bref récit autobiographique, humoristique et caustique, Jacques Robert dénonce la l’intimidation dont les organisateurs de colloques sont victimes de la part de sycophantes zélés. La nouvelle cancer culture ? 

Table des matières

Du bonheur dans la cancellation

De l’ignorance volontaire à la programmation de la peur1

Mundus vult decipi: ergo decipiatur2


Dans la joie du bonheur d’être heureux3 !

J’ai reçu l’équivalent d’une belle promotion il y a quelques jours : j’ai été cancellé ! Annulé si vous préférez. J’en ai éprouvé la même émotion qu’à l’entrée en CM1 : j’allais enfin pouvoir jouer dans la cour des grands ! Moi, le petit prof de province, je rejoignais le club fermé des cancellés ! Parmi lesquels une philosophe, Sylviane Agacinski, empêchée par une horde d’étudiants de faire une conférence à Bordeaux parce qu’elle avait émis une opinion sur la gestation pour autrui qui ne leur plaisait pas ; une sociologue, Nathalie Heinich, conspuée à Poitiers parce qu’elle critiquait l’écriture inclusive ; une anthropologue, Florence Bergeaud-Blackler, dont une conférence a été reportée sine die par une doyenne effarouchée ; un linguiste, François Rastier4, qui n’a pu donner une conférence à l’ENS de Lyon à cause d’un syndicat étudiant à la syntaxe douteuse, et bien sûr un écrivain célèbre, J.K. Rowling, qui subit une interdiction de parole généralisée parce qu’elle pense qu’une femme est une femme et pas un « corps avec vagin », comme le dit élégamment le Lancet… Anne-Sophie Chazaud en a recensé bien d’autres il y a déjà cinq ans5, et cette liste ne cesse de s’allonger. En plein mois d’août, certains ne sont pas d’accord avec cette malheureuse Barbie : au trou ! ont clamé les barbus. « Voilez ce film que je ne saurais voir », ont hurlé quelques salafistes qui ont la triste habitude de voir les lâches leur obéir.

Anch’io sono cancellato ! Quel éblouissement quand j’ai reçu le message d’annulation ! Celui de l’adolescent qui vit son premier orgasme6, de l’étudiant reçu premier à l’agrégation de philosophie, du chercheur ayant enfin réussi un Western qu’il n’aura pas besoin de fraudoshopper, du président élu avec 80 % des suffrages et qui se réjouit de n’avoir plus rien à faire pendant cinq ans, de Claudel découvrant Dieu qui s’était planqué derrière le troisième pilier de Notre-Dame (à droite à partir de l’entrée). Que faire de tout ce bonheur ? L’annoncer à la cantonade, bien sûr : un bonheur, cela se partage, et je l’ai fait aussitôt. Ensuite, je me suis demandé : « Qu’ont donc fait ces bienheureux quand ils ont été ainsi submergés par cette joie sublime ? » L’adolescent a bien sûr recommencé aussitôt (quand on est jeune, on a des matins triomphants7), le jeune agrégé s’est démené pour ne pas être affecté au lycée Annie-Ernaux de Chaumont-sur-Seudre, le chercheur a photographié son impeccable Western, le président n’a rien fait pendant cinq ans8, Claudel a fait son théâtre.

Culpabiliser ou victimiser ? Et si l’on s’adressait à des adultes ?

J’ai été invité en mai par un club de jeunes psycho-socio-oncologues, fort sympathiques au demeurant, à faire un topo dans le cadre d’un colloque Désinformation et Cancer. Justement, j’ai travaillé sur le sujet en ce qui concerne le charlatanisme9, et je m’intéresse maintenant à l’avalanche de fake news sur l’étiologie et l’épidémiologie des cancers qui ont submergé les médias depuis le début de l’année 2025. Honoré par l’invitation, je propose un titre, un résumé, je prépare (et soumets) l’ébauche du PowerPoint qui portera ma pensée, je fais insérer l’annonce du colloque dans le numéro 4 de la revue professionnelle dont je m’occupe, Innovations et Thérapeutiques en Oncologie (j’ai même corrigé les fautes d’orthographe !), j’offre les colonnes de ladite revue à la publication des Actes de ce colloque ; bref, je soutiens à fond cette initiative. Seulement voilà : nos jeunes amis se sont aperçus que je n’appartenais pas au Camp du Bien ! Je suis un incorrigible scientifique qui décortique les articles, qui a quelques compétences en statistiques, et qui n’hésite pas à ramer à contre-courant de l’opinion publique ; j’avais osé co-signer une tribune dans un hebdomadaire, faisant état des erreurs scientifiques galvaudées dans les médias mainstream. Cela me fut fatal !

Mon intention était d’apporter au grand public comme aux patients des informations rassurantes, après les surenchères médiatiques qui ont monopolisé les craintes au cours du premier semestre. Diffuser des messages de peur n’est pas constructif quand ces craintes sont amplifiées au-delà de toute mesure et par conséquent injustifiées. La confiance que les soignants doivent inspirer à leurs patients doit permettre à ces derniers d’aborder la maladie sans culpabilisation d’une part, sans victimisation d’autre part ; l’atmosphère de peur entretenue par des médias irresponsables, suivis malheureusement par certains organismes dont on aurait attendu mieux, ne permet pas aux patients de traverser avec un tant soit peu de sérénité la douloureuse épreuve qu’ils vivent. Expliquer, rassurer, protéger, paraît de façon générale aux oncologues, qui sont au contact direct des patients, plus positif qu’inquiéter, effrayer ou susciter la rancœur et le ressentiment, surtout quand leur pronostic vital est engagé.

Ne croyez pas que je sois tout seul : Jérôme Barrière, bien plus actif et vigilant que moi, et que j’avais associé à mon topo ; d’autres oncologues, des épidémiologistes, des journalistes de grande valeur, qui vont au fond des choses, de ceux qui vont au fond des choses, dans des hebdomadaires comme Le Point ou L’Express, parfois des quotidiens comme Le Figaro, se posent les mêmes questions que moi et aboutissent aux mêmes conclusions, puisqu’ils ont accès aux mêmes articles scientifiques et savent les lire et les analyser. Mais face à deux millions de moutons qui sont persuadés que « des milliers d’enfants vont mourir du cancer » à cause de l’acétamipride, que voulez-vous faire ? Les responsables, ce ne sont pas la majeure partie des signataires, en dehors des bobos parisiens qui ne savent pas distinguer la tête d’une vache de son arrière-train10, ce sont des personnes en principe instruites, dont quelques députés, qui répandent ces mensonges pour se faire bien voir des amis des bêtes et ne poursuivent que des objectifs politiques. Une députée, universitaire de surcroît, nous a même fait part de ses ennuis digestifs et de sa difficulté à expulser ses gaz intestinaux pour manifester son mépris à l’égard des agriculteurs. C’est la science aussi qu’elle méprise, comme lorsqu’elle dit préférer les sorcières aux ingénieurs ou qu’elle situe Darwin avant Malthus.

« C’est le propre de la censure d’accréditer les opinions qu’elle attaque11 »

Mon intervention dans ce colloque a donc été annulée : il n’est pas convenable de dire que l’aspartame, dans une étude récente, augmente le risque global de cancer de 15 % seulement, alors que le tabac l’augmente de 2500 % ; que le cadmium contenu dans les céréales poussant à l’aide d’engrais phosphatés marocains ne fera pas mourir les enfants qui mangent ces céréales ou du chocolat bio au petit déjeuner ; que la dernière étude en date sur le glyphosate est truffée d’erreurs statistiques ; qu’il n’a jamais été montré que l’acétamipride était cancérogène ou neurotoxique. En revanche, à quoi bon dire qu’Helicobacter pylori va entraîner une surmortalité par cancer gastrique en Afrique, en Amérique latine et en Asie du Sud-Est dans les décennies qui viennent si on ne fait rien ? D’abord, l’Afrique, c’est loin ; ensuite, cette bactérie ne se rencontre pas dans la nourriture : alors, cela ne nous concerne pas, ou plutôt, c’est sans lien avec nos options alimentaires progressistes. À quoi bon dire également, sans ironie, que la stratégie reproductive des femmes conditionne de façon majeure l’incidence des cancers du sein ? Ça n’y changera rien, et on pourra continuer à se moquer de ceux qui, gouvernants compris, s’inquiètent de la dénatalité. Il faut à tout prix rechercher le facteur cancérogène inconnu12, de préférence parmi les usual suspects que sont les pesticides et la pollution atmosphérique : c’est mieux pour les élections futures, certains journalistes ultra-politisés ne s’en cachent pas.

Le comportement moutonnier de certaines sociétés « savantes » est inquiétant, celui de la Ligue contre le Cancer plus encore. Je ne mentionne même pas le Conseil de l’Ordre des médecins, qui n’est pas à une sottise près, même si celle-ci était imprévisible. Chacun des organismes signataires de la deuxième pétition s’est prévalu d’une analyse « scientifique » d’articles qu’ils n’ont pas lus ! Car s’ils les avaient lus, ils ne pourraient pas dire la même chose, ce n’est pas une question d’opinion… Comme aucune étude n’a montré que l’acétamipride était cancérogène, un article a été mis en avant13, d’où ils ont tiré que le QI des enfants était diminué proportionnellement à la concentration d’acétamipride dans les urines de leur mère enceinte : mais l’acétamipride avait justement été exclu de l’analyse, qui concernait d’autres pesticides. Dans cette course à l’échalotte, c’était à qui montrerait le mieux qu’il était dans le Camp du Bien – qu’importe le Vrai, après tout ! La plupart des médias ont colporté des mensonges pour bien montrer qu’ils étaient dans le bon camp, ce n’est pas pour que des hurluberlus comme moi et quelques autres viennent leur montrer qu’ils sont dans l’erreur ! Éjectons comme boucs émissaires ceux qui osent ne pas penser comme nous ! Ne laissons pas émerger la contradiction, disent-ils, car, si on nous laissait faire, tout le monde verrait que les Empereurs du Bien sont nus.

Et c’est ainsi que trois jeunes savants se sont laissé prendre au piège de la bienpensance. Je leur ai suggéré de publier les Actes de leur colloque dans le Bulletin de l’Ordre national des médecins… puisqu’ils semblent accorder de l’importance à ce club d’incompétents. « Les jeunes sont maintenant lâchés dans la nature avant d’être vraiment finis », a dit mon épouse14 ; mais « il y a des chantiers où le maître d’œuvre a manifestement quitté le site depuis belle lurette », a suggéré un ami. « Off with his head! Off with her head! » crie la Reine de cœur dans Alice au Pays des merveilles ; « Je ne veux voir qu’une tête », crie l’adjudant dans les remakes des Gaîtés de l’Escadron. Pas question de contrer, par une analyse scientifique sérieuse, ce que deux millions de personnes ont crié en chœur : s’ils ont le nombre avec eux, ils ont forcément raison ! Un de ces jeunes savants m’a suggéré de répondre plutôt à la question : « Les vaccins à ARN messager donnent-ils le cancer ? » Il faut dire que nous avions débunké avec quelques collègues un article pernicieux et menteur il y a quelques années, qui prévoyait la mort de milliards de vaccinés15. Mais les vaccins à ARN messager, tout le monde s’en fiche, maintenant16! Pourquoi pas les vols de hérons cendrés ? Il en est passé un au-dessus de la maison du voisin : crac ! il a eu un cancer trois mois après17.


« Rien ne fait mieux consensus que le préjugé18 »

Nous sommes à l’époque où l’opinion de chacun vaut autant, aux yeux du grand public, que celle des scientifiques ; où les discussions de café du commerce sont « likées » par les ignorants qui imposent leur vérité, au motif qu’ils sont les plus nombreux et que mille ignorants savent mieux qu’un expert ; où le personnel politique se vautre, avec les prophètes des fausses sciences, dans les vérités alternatives prônées par le Néron américain et son cortège de bouffons. Non, la science n’est pas démocratique : Isaac Asimov a dénoncé voici longtemps cette fausse notion que la démocratie puisse signifier que « my ignorance is just as good as your knowledge ». Louis-Pierre Anquetil, dans son Histoire de France, écrivait déjà en 1852 que « cent mille personnes peuvent se tromper et réduire au silence une personne qui ne se trompe pas ». Voilà, c’est arrivé ! Sauf que… je ne me résigne pas au silence, comme le souhaitent certains, y compris dans notre société savante de cancérologie ! Je ne me résigne pas au decipiatur : nous ne pouvons laisser le monde se tromper de la sorte, notre devoir est de clamer la vérité. La vérité émergerait-elle nécessairement du consensus ?

J’écrivais il y a quatre ans dans un billet d’humeur19 : « Nous voici revenus au temps où l’Église faisait interdire le film de Jacques Rivette, La Religieuse ; où le maire d’Arcachon interdisait dans sa commune la projection du film de Martin Scorsese, La dernière tentation du Christ ; où les nazis brûlaient des milliers de livres ; où les bolcheviks interdisaient des œuvres de Pasternak, de Boulgakov ou de Soljenitsyne ; où McCarthy traquait les acteurs et réalisateurs soupçonnés d’être “communistes”. L’effacement, l’ostracisme, l’anathème, la dénonciation, l’interdiction, la censure, l’annulation fleurissaient alors : cent fleurs s’épanouissent à nouveau, elles sont aussi vénéneuses que celles cultivées par le président Mao. On appelle cela la cancel culture aujourd’hui… Ne serait-ce pas plutôt la cancer culture, celle qui ronge comme un crabe l’universalisme de la pensée ? » De ce paragraphe, ai-je un exemple à supprimer, une ligne à changer, un mot à remplacer ? C’est mon tour d’être effacé, ostracisé, anathémisé, dénoncé, interdit, censuré, annulé, déprogrammé, cancellé pour tout dire : je suis en bonne compagnie ; ces jeunes collègues ne savent pas l’honneur qu’ils me font !

En revanche, c’est leur honneur qu’ils ont perdu : ils m’avaient annoncé avant cette annulation qu’il recevaient des pressions. Eh oui ! tout arrive… Empêcher la libre parole et faire taire celui qui ne fait pas la même analyse que vous, voilà qui est revenu à l’ordre du jour. Où donc est partie la liberté académique ? Où, la liberté d’expression ? Nous assistons à un recul, non seulement de la tolérance, mais du simple dialogue. « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire » fait dire à Voltaire l’Anglaise Evelyn Beatrice Hall. Nous en sommes loin ! C’étaient naguère des étudiants excités et sincères qui faisaient annuler les conférences de ceux qui ne leur plaisaient pas : ce sont maintenant des médecins, des chercheurs, des universitaires, des collègues en somme, qui essaient de faire taire les voix discordantes, se faisant ainsi les chantres de la tyrannie du Bien. Et ils plastronnent dans les ragots sociaux, insultant au passage ceux qui ne sont pas d’accord avec eux au lieu d’ouvrir le débat.


« La délation est le premier article de la tyrannie20 »

Voici en effet ce que m’ont écrit les organisateurs de ce colloque : « Plusieurs chercheurs en oncologie et santé publique, extérieurs à nos projets, ont interpelé [sic] par mail notre équipe ainsi que les directeurs et présidents de nos laboratoires et établissement [re-sic] respectifs, en s’inquiétant que votre intervention puisse paradoxalement se faire le relais d’information [re-re-sic] erronées21 quant aux questions de cancérogénèse et de facteurs environnementaux ». Ils ont cédé à ces intimidations. Ils donnent ainsi un passionnant et paradoxal exemple de ce qu’il ne faut pas faire pour lutter contre la désinformation.

Si ceux qui, précisément, souhaitent se battre contre les charlatans se comportent comme eux, leur combat est immanquablement vain et leur colloque inutile. Je ne qualifierai pas les délateurs22 et ne dirai pas, comme tout un chacun, qu’ils nous ramènent « aux heures les plus sombres de notre histoire » ; passer par-dessus ces jeunes universitaires en herbe pour alerter (avec menace à l’appui ?) leurs directeurs et présidents est d’une grande bassesse, indigne de leur fonction. Vouloir faire taire son adversaire sans débattre avec lui n’est que le témoignage d’une grande médiocrité. Quant à ces jeunes, ils sont partis pour une belle carrière dans la bergerie où ils pourront bêler de concert au lieu de lire, d’analyser, de réfléchir, et ensuite de dialoguer et de débattre. Mais je m’engage à ne jamais dire du mal d’eux auprès de leur hiérarchie afin de nuire à cette carrière : ils y parviendront bien tout seuls…

Medicus in aeternum

Je regrette profondément cette éviction et je me reproche vivement de n’avoir su convaincre les organisateurs du bien-fondé de mon analyse, beaucoup plus bienveillante et compassionnelle que celle de mes accusateurs anonymes. Protéger nos patients contre la souffrance, celle liée à la maladie comme celle liée au caractère fallacieux des promesses de guérison des charlatans ou au caractère intrusif d’études épidémiologiques discutables ou fausses, est la mission des médecins. Je suis médecin avant tout, et la plupart des oncologues que j’ai interrogés et avec qui je travaille, comme Jérôme Barrière que j’avais associé à cette présentation, savent comme moi qu’ils sont investis de la mission de soigner, et si possible de guérir, mais aussi de la mission de protéger et de rassurer, mission indispensable pour que l’accompagnement de nos patients soit optimal. Je suis medicus in aeternum, comme semblent ne pas l’être ceux qui m’ont dénigré, et qui ont abouti, en intimidant les organisateurs, à mon éviction.

Auteur

Notes de Bas de page

  1. Le titre rend hommage à Jean Paulhan et à son petit essai Le bonheur dans l’esclavage », et le sous-titre à Étienne de La Boétie et à son grand essai : Discours de la servitude volontaire.

  2. Cette épigraphe m’a été suggérée par Claudio Rubiliani, mais son origine reste incertaine… Je renvoie le lecteur à son Gaffiot favori !

  3. C’est le titre d’un excellent livre de Pascal Fioretto (enrichi en oméga 3).

  4. Qui a publié un excellent papier sur la censure universitaire : « Censure et proscription en territoire conquis ». Cités 2021; 86: 141-156.

  5. Chazaud AS. Liberté d’inexpression. Nouvelles formes de la censure contemporaine. L’Artilleur, 2020.

  6. Sauf si on l’a mis sous bloqueur de puberté.

  7. Selon Victor Hugo. Pour des raisons éthiques, je n’ai pas osé « Fier comme un écolier qui vient de gagner sa première vérole », selon Baudelaire…

  8. Un bon nombre de sottises, tout de même.

  9. Robert J. Impostures en cancérologie. H&O, 2023.

  10. J’exagère à peine : une sénatrice ne savait pas qu’il fallait qu’une vache ait donné naissance à un veau pour avoir du lait… Elle voulait le lait, mais pas la viande ! Et une éditrice connue ne savait manifestement pas que les moutons étaient des ruminants, engageant ses voisins agriculteurs à élever des moutons plutôt que des bœufs…

  11. Selon Voltaire.

  12. Barrière J, Robert J. À la recherche (médiatique) du facteur de risque inconnu. Bull Cancer 2025; 112(7-8): 916-920.

  13. Wang A, Wan Y, Mahai G, et al. Association of prenatal exposure to organophosphate, pyrethroid, and neonicotinoid insecticides with child neurodevelopment at 2 years of age: A prospective cohort study. Environ Health Perspect 2023; 131(10): 107011.doi: 10.1289/EHP12097.

  14. Barrière J, Frank F, Besançon L, Samuel A, Saada V, Billy E, Al-Ahmad A, Seitz-Polski B, Robert J. Scientific integrity requires publishing rebuttals and retracting problematic papers. Stem Cell Rev Rep 2023; 19(2): 568-572.

  15. À l’exception de ce ministre américain dont le cerveau a été rongé par un ver.

  16. Les statisticiens affirmeront que c’est une coïncidence, mais ils sont payés par la Ligue de protection des oiseaux, c’est bien connu…

  17. Robert J. La triste fin de l’universalisme en science. Innov Ther Oncol 2021; 7: 71-76. .doi : 10.1684/ito.2021.0256.

  18. Selon Daniel Boulanger.

  19. Celui-là, c’était le mot de trop !

  20. J’ai facilement identifié un ou deux d’entre eux.

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