Festival de musique – Le Montreux Jazz veut du queer

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Festival de musique – Le Montreux Jazz veut du queer

Read More  Passer au contenu principalAlexandre LanzPublié: 08.05.2023, 12h00Le rappeur Lil Nas X sera sur la scène de l’Auditorium Stravinski le 4 juillet. Mauricio Santana/ Getty ImagesMAURICIO SANTANA/GETTY IMAGESAu moment de dévoiler la programmation de son édition 2023, lors de la conférence de presse dans la rutilante École hôtelière de Lausanne jeudi 30 mars, le Montreux Jazz Festival augure d’une thématique qui se profile à l’horizon des artistes pop et queer d’aujourd’hui. Sam Smith, Christine and the Queens et Lil Nas X: qui sont-ils, qui sont-elles, qui sont-iels? Les fruits d’une quête identitaire faisant fi du corps biologique? Un mouvement néopunk? Un simple effet de mode amplifié par des médias de niche et alternatifs? Un peu de tout cela à la fois? Ce qui est certain dans la culture pop, c’est que les artistes androgynes s’amusant à déjouer les codes sont celles et ceux qui ont marqué leur temps de façon indélébile.Les articles ABO sont réservés aux abonnés.S’abonnerDéjà enregistré.e ou abonné.e?ConnexionActualité La rédaction vous propose D’autres articles de cette rubrique 

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Alexandre Lanz

Publié: 08.05.2023, 12h00

Le rappeur Lil Nas X sera sur la scène de l’Auditorium Stravinski le 4 juillet. Mauricio Santana/ Getty Images

MAURICIO SANTANA/GETTY IMAGES

Au moment de dévoiler la programmation de son édition 2023, lors de la conférence de presse dans la rutilante École hôtelière de Lausanne jeudi 30 mars, le Montreux Jazz Festival augure d’une thématique qui se profile à l’horizon des artistes pop et queer d’aujourd’hui. Sam Smith, Christine and the Queens et Lil Nas X: qui sont-ils, qui sont-elles, qui sont-iels? Les fruits d’une quête identitaire faisant fi du corps biologique? Un mouvement néopunk? Un simple effet de mode amplifié par des médias de niche et alternatifs? Un peu de tout cela à la fois? Ce qui est certain dans la culture pop, c’est que les artistes androgynes s’amusant à déjouer les codes sont celles et ceux qui ont marqué leur temps de façon indélébile.

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.