Read More Les cahiers du travail social est une revue éditée par l’Institut régional du travail social de Franche-Comté. Son objectif principal et fondateur est de rendre compte aussi bien de recherches de professionnels ou d’universitaires, de présenter un point de vue personnel sur des aspects du travail social et de son évolution ou d’exposer une réflexion personnelle sur une étude de cas. Elle est destinée aux étudiants, professionnels et chercheurs de l’action sociale et est devenue un outil pédagogique ouvert aux réflexions scientifiques et aux témoignages professionnels. Pour son numéro de l’automne 2023, la revue s’attache à porter une réflexion sur la question du genre et des stéréotypes qui y sont liés. Revues, films, documentaires, on ne compte plus les médias qui sont venus ces dernières années questionner la place de l’identité sexuée dans la société contemporaine. Les Cahiers du travail social souhaitent donc faire le point sur l’évolution d’une notion qui ne cesse de se transformer et qui vient interroger, au-delà des professionnel(le)s du secteur social et des personnes accompagnées, la place de chaque individu dans le monde d’aujourd’hui. Argumentaire Si le genre a longtemps pu être considéré, parmi les sciences humaines et en France notamment, comme le « parent pauvre » de ces disciplines, il convient de souligner ces dernières années un vif regain d’intérêt pour une notion qui, pour complexe et délicate qu’elle puisse être, reste un levier privilégié dès lors qu’il s’agit d’étudier les rapports entre les hommes et les femmes dans une société donnée. Qu’ils ou elles soient sociologues, psycho-sociologues ou philosophes, nombreux.ses sont les chercheur.se.s à avoir emboîté le pas des « gender studies » anglo-saxonnes qui questionnent de longue date l’identité sexuée, son acquisition et son évolution dès les premières années de la vie. Une des hypothèses à ce « silence assourdissant » qui a longtemps prévalu tient peut-être au fait qu’il semble difficile d’évoquer le genre, entendu comme « [la distinction des] hommes et [des] femmes, non seulement sur la base de caractéristiques physiques en général dépourvues d’ambiguïtés, mais en proposant comme “normale” une définition […] de ce qui est propre aux femmes – la féminité – et aux hommes – la masculinité » (Duru-Bellat, 2017, p. 7)1 de façon dépassionnée. Les manifestations en 2013 autour du projet de loi dite du « mariage pour tous » et les différentes polémiques suscitées en 2014 par le programme pédagogique « les ABCD de l’égalité » en attestent : pour nombre de nos concitoyens, le genre est « indépassable », il est à l’essence même de nos modes de vie, et ne peut (ne doit) à ce titre en aucun cas être questionné.Pour autant, il n’est à l’heure actuelle plus grand monde, dans les sciences humaines comme dans les sciences dures, pour ne pas admettre que le genre n’est pas inné, qu’il ne «coule pas de source», mais qu’il dépend en grande partie d’une construction, d’une socialisation et d’une éducation. Si certaines particularités physiques (au demeurant parfois « ambiguës») font que l’on naît garçon ou fille, c’est bel et bien à partir de la naissance et au contact de nos pairs que nous le devenons réellement. Certes, il n’est pas question ici de nier l’existence d’un « sexe chromosomique, 2 anatomique et hormonal » (Olano, 2023, p. 34) , mais de se demander à l’instar de Marie Duru-Bellat (2007, op. cit.) pourquoi ces quelques différences d’ordre biologique (finalement très minoritaires par rapport au « patrimoine » commun aux deux sexes) ont un tel impact sur la vie psychologique et sociale des individus. Comme évoqué précédemment, le genre, entendu comme un ensemble de comportements et d’attitudes attendus par la société selon que l’on est né fille ou garçon, est avant tout affaire d’apprentissage. Les parents, mais également les professionnels de l’éducation et de la petite enfance, en sont souvent (et parfois malgré eux) les premiers « promoteurs ». Au risque de paraître légèrement caricatural, on peut cependant avancer que des valeurs telles que la force physique, l’esprit de compétition, l’exploration restent (désespérément) de l’ordre du masculin, alors que du côté des filles, ce sont plus globalement la douceur, l’empathie, le souci des autres qui sont érigées au rang de « vertus ». Ces stéréotypes, entendus comme des «croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles d’un groupe de personnes, généralement des traits de personnalité, mais aussi des comportements» (Duru-Bellat, 2017, p. 24) ont décidément la peau dure. Récemment, le rapport annuel du Haut Conseil à l’Égalité entre les hommes et les femmes sur l’état des lieux du sexisme en France paraît sans appel : un grand nombre d’hommes (et de femmes), tous âges confondus, semblent avoir intégré la plupart des clichés énoncés ci-dessus comme des normes propres à notre société. Comment dès lors être en capacité de faire bouger les lignes ? Ne serait-il pas tentant de conclure finalement qu’il existe en effet des caractéristiques masculines et des caractéristiques féminines, et que les unes viendraient « naturellement » compléter les autres ? Ce serait oublier un peu vite que si complémentarité il y a, c’est bien souvent aux dépens des femmes qu’elle s’effectue. À quoi bon, comme le préconisent souvent les magazines féminins, prendre soin de son apparence, veiller à « garder la ligne », si ce n’est pour répondre au regard des hommes ? L’habileté supposée du genre féminin à prendre soin de l’autre ne permet-il pas finalement de cantonner les femmes à des emplois (de l’éducation, du soin ou de l’accompagnement) qui, bien qu’indispensables, sont généralement très peu valorisés ? Concernant le genre, nous pourrions à l’envi multiplier les exemples de cette « domination symbolique » (Duru-Bellat, op. cit., p. 218) qui prend ses racines dès l’enfance, dessinant trop souvent un « continuum de violences » (Buisson & Wetzels, 2022)3 dans de nombreux domaines de la vie quotidienne des femmes. Alors comment lutter? Depuis quelques années, nous assistons à une « déconstruction » du genre. Qu’elles soient transgenres, non-binaires, agenres ou bigenres, de nombreuses personnes revendiquent le droit de ne plus être définies comme spécifiquement homme ou femme. De la même manière, le mouvement LGBTQIA+ plaide pour la reconnaissance et la liberté de choisir son orientation sexuelle, en dehors de toute norme imposée. Cette remise en cause du genre, médiatisée entre autre par nombre de films et de documentaires, a le mérite de lever le voile sur les rapports asymétriques qui persistent entre ce qui relève du masculin et ce qui relève du féminin, entre l’hétérosexualité érigée comme modèle et les autres formes de sexualité. Est-ce cependant suffisant ? Peut-on réfléchir à de nouvelles identités genrées sans se référer aux deux « points cardinaux » que sont à l’heure actuelle la masculinité et la féminité ? Comment « repenser la solidarité » (Dubet, 2022) 4 face à des revendications (de genre, d’orientation sexuelle) par définition singulières ? Ne faudrait-il pas mieux, comme le suggère la sociologue Marie Duru-Bellat, «s’émanciper» purement et simplement de la notion de genre? C’est à ces questions que le numéro de l’automne des Cahiers du travail social souhaite tenter d’apporter des réponses. Si le genre, et les stéréotypes qui y sont liés, sont effectivement devenus au fil des années un véritable « fait de société », il convient donc d’en étudier l’évolution, les apports mais également les limites. Bien qu’aucune approche disciplinaire ne soit privilégiée, il conviendra cependant que les réflexions reposent sur des travaux de recherche (réalisés ou en cours) ou des témoignages de professionnels analysés et réflexifs relatant leur expérience.Les axes suggérés ne sont pas exhaustifs, et les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un de ces questionnements seront examinées avec la plus grande attention. Modalités de contribution Les articles doivent être envoyés à l’adresse suivante marc.lecoultre@irts-fc.fr pour le 1er septembre 2023. Ils doivent inclure vos noms, prénoms, votre fonction, le cas échéant votre rattachement institutionnel. Consignes : Le texte pourra faire référence à un travail empirique réalisé ou en cours de réalisation ou des témoignages d’expérience. Le texte comportera un minimum de 10 000 caractères et un maximum de 30 000 caractères, espaces compris, notes et informations bibliographiques incluses (soit entre 5 pages et 12 pages d’un texte en interligne simple). Conventions bibliographiques (Normes APA) : Livres : Nom, Prénom (initiales). (Date de publication). Titre complet en italique. Éditeur.Articles : Nom, Prénom (initiales). (Date de publication : année, mois). Titre de l’article. Titre de la revue, numéro, pagination. Contributions à des ouvrages collectifs : Nom, Prénom (initiales). (Date de publication). Titre du chapitre. Dans Initiale du prénom Nom (dir.). Titre de l’ouvrage. (pagination du chapitre). Éditeur. Coordination Marc Lecoultre, Documentaliste, IRTS de Franche-Comté Nasséra Salem : Cadre Pédagogique, IRTS de Franche-Comté Gérard Creux : Cadre pédagogique, Sociologue, IRTS de Franche-Comté François Hoarau-Geissler: Cadre pédagogique, Anthropologue, IRTS de Franche-Comté Marc Lecoultre, Documentaliste, IRTS de Franche-Comté Nadège Marie, Directrice Générale Adjointe, IRTS de Franche-Comté Candice Martinez, Cadre pédagogique, Sociologue, IRTS de Franche-Comté Florence Néret, Documentaliste, IRTS de Franche-Comté Florian Olivier, Cadre pédagogique, Sociologue, IRTS de Franche-Comté Claire Régnier, Cadre pédagogique, Géographe, IRTS de Franche-Comté Nasséra Salem, Cadre pédagogique, IRTS de Franche-Comté
Les cahiers du travail social est une revue éditée par l’Institut régional du travail social de Franche-Comté. Son objectif principal et fondateur est de rendre compte aussi bien de recherches de professionnels ou d’universitaires, de présenter un point de vue personnel sur des aspects du travail social et de son évolution ou d’exposer une réflexion personnelle sur une étude de cas.
Elle est destinée aux étudiants, professionnels et chercheurs de l’action sociale et est devenue un outil pédagogique ouvert aux réflexions scientifiques et aux témoignages professionnels.
Pour son numéro de l’automne 2023, la revue s’attache à porter une réflexion sur la question du genre et des stéréotypes qui y sont liés. Revues, films, documentaires, on ne compte plus les médias qui sont venus ces dernières années questionner la place de l’identité sexuée dans la société contemporaine. Les Cahiers du travail social souhaitent donc faire le point sur l’évolution d’une notion qui ne cesse de se transformer et qui vient interroger, au-delà des professionnel(le)s du secteur social et des personnes accompagnées, la place de chaque individu dans le monde d’aujourd’hui.
Argumentaire
Si le genre a longtemps pu être considéré, parmi les sciences humaines et en France notamment, comme le « parent pauvre » de ces disciplines, il convient de souligner ces dernières années un vif regain d’intérêt pour une notion qui, pour complexe et délicate qu’elle puisse être, reste un levier privilégié dès lors qu’il s’agit d’étudier les rapports entre les hommes et les femmes dans une société donnée. Qu’ils ou elles soient sociologues, psycho-sociologues ou philosophes, nombreux.ses sont les chercheur.se.s à avoir emboîté le pas des « gender studies » anglo-saxonnes qui questionnent de longue date l’identité sexuée, son acquisition et son évolution dès les premières années de la vie.
Une des hypothèses à ce « silence assourdissant » qui a longtemps prévalu tient peut-être au fait qu’il semble difficile d’évoquer le genre, entendu comme « [la distinction des] hommes et [des] femmes, non seulement sur la base de caractéristiques physiques en général dépourvues d’ambiguïtés, mais en proposant comme “normale” une définition […] de ce qui est propre aux femmes – la féminité – et aux hommes – la masculinité » (Duru-Bellat, 2017, p. 7)1 de façon dépassionnée. Les manifestations en 2013 autour du projet de loi dite du « mariage pour tous » et les différentes polémiques suscitées en 2014 par le programme pédagogique « les
ABCD de l’égalité » en attestent : pour nombre de nos concitoyens, le genre est « indépassable », il est à l’essence même de nos modes de vie, et ne peut (ne doit) à ce titre en aucun cas être questionné.Pour autant, il n’est à l’heure actuelle plus grand monde, dans les sciences humaines comme dans les sciences dures, pour ne pas admettre que le genre n’est pas inné, qu’il ne «coule pas de source», mais qu’il dépend en grande partie d’une construction, d’une socialisation et d’une éducation. Si certaines particularités physiques (au demeurant parfois « ambiguës») font que l’on naît garçon ou fille, c’est bel et bien à partir de la naissance et au contact de nos pairs que nous le devenons réellement.
Certes, il n’est pas question ici de nier l’existence d’un « sexe chromosomique, 2
anatomique et hormonal » (Olano, 2023, p. 34) , mais de se demander à l’instar de Marie Duru-Bellat (2007, op. cit.) pourquoi ces quelques différences d’ordre biologique (finalement très minoritaires par rapport au « patrimoine » commun aux deux sexes) ont un tel impact sur la vie psychologique et sociale des individus. Comme évoqué précédemment, le genre, entendu comme un ensemble de comportements et d’attitudes attendus par la société selon que l’on est né fille ou garçon, est avant tout affaire d’apprentissage. Les parents, mais également les professionnels de l’éducation et de la petite enfance, en sont souvent (et parfois malgré eux) les premiers « promoteurs ». Au risque de paraître légèrement caricatural, on peut cependant avancer que des valeurs telles que la force physique, l’esprit de compétition, l’exploration restent (désespérément) de l’ordre du masculin, alors que du côté des filles, ce sont plus globalement la douceur, l’empathie, le souci des autres qui sont érigées au rang de « vertus ».
Ces stéréotypes, entendus comme des «croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles d’un groupe de personnes, généralement des traits de personnalité, mais aussi des comportements» (Duru-Bellat, 2017, p. 24) ont décidément la peau dure. Récemment, le rapport annuel du Haut Conseil à l’Égalité entre les hommes et les femmes sur l’état des lieux du sexisme en France paraît sans appel : un grand nombre d’hommes (et de femmes), tous âges confondus, semblent avoir intégré la plupart des clichés énoncés ci-dessus comme des normes propres à notre société.
Comment dès lors être en capacité de faire bouger les lignes ? Ne serait-il pas tentant de conclure finalement qu’il existe en effet des caractéristiques masculines et des caractéristiques féminines, et que les unes viendraient « naturellement » compléter les autres ?
Ce serait oublier un peu vite que si complémentarité il y a, c’est bien souvent aux dépens des femmes qu’elle s’effectue. À quoi bon, comme le préconisent souvent les magazines féminins, prendre soin de son apparence, veiller à « garder la ligne », si ce n’est pour répondre au regard des hommes ? L’habileté supposée du genre féminin à prendre soin de l’autre ne permet-il pas finalement de cantonner les femmes à des emplois (de l’éducation, du soin ou de l’accompagnement) qui, bien qu’indispensables, sont généralement très peu valorisés ?
Concernant le genre, nous pourrions à l’envi multiplier les exemples de cette « domination symbolique » (Duru-Bellat, op. cit., p. 218) qui prend ses racines dès l’enfance, dessinant trop souvent un « continuum de violences » (Buisson & Wetzels, 2022)3 dans de nombreux domaines de la vie quotidienne des femmes.
Alors comment lutter? Depuis quelques années, nous assistons à une « déconstruction » du genre. Qu’elles soient transgenres, non-binaires, agenres ou bigenres, de nombreuses personnes revendiquent le droit de ne plus être définies comme spécifiquement homme ou femme. De la même manière, le mouvement LGBTQIA+ plaide pour la reconnaissance et la liberté de choisir son orientation sexuelle, en dehors de toute norme imposée.
Cette remise en cause du genre, médiatisée entre autre par nombre de films et de documentaires, a le mérite de lever le voile sur les rapports asymétriques qui persistent entre ce qui relève du masculin et ce qui relève du féminin, entre l’hétérosexualité érigée comme modèle et les autres formes de sexualité. Est-ce cependant suffisant ? Peut-on réfléchir à de nouvelles identités genrées sans se référer aux deux « points cardinaux » que sont à l’heure actuelle la masculinité et la féminité ? Comment « repenser la solidarité » (Dubet, 2022) 4 face à des revendications (de genre, d’orientation sexuelle) par définition singulières ? Ne faudrait-il pas mieux, comme le suggère la sociologue Marie Duru-Bellat, «s’émanciper» purement et simplement de la notion de genre? C’est à ces questions que le numéro de l’automne des Cahiers du travail social souhaite tenter d’apporter des réponses. Si le genre, et les stéréotypes qui y sont liés, sont effectivement devenus au fil des années un véritable « fait de société », il convient donc d’en étudier l’évolution, les apports mais également les limites.
Bien qu’aucune approche disciplinaire ne soit privilégiée, il conviendra cependant que les réflexions reposent sur des travaux de recherche (réalisés ou en cours) ou des témoignages de professionnels analysés et réflexifs relatant leur expérience.Les axes suggérés ne sont pas exhaustifs, et les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un de ces questionnements seront examinées avec la plus grande attention.
Modalités de contribution
Les articles doivent être envoyés à l’adresse suivante marc.lecoultre@irts-fc.fr
pour le 1er septembre 2023.
Ils doivent inclure vos noms, prénoms, votre fonction, le cas échéant votre rattachement institutionnel.
Consignes :
Le texte pourra faire référence à un travail empirique réalisé ou en cours de réalisation ou des témoignages d’expérience. Le texte comportera un minimum de 10 000 caractères et un maximum de 30 000 caractères, espaces compris, notes et informations bibliographiques incluses (soit entre 5 pages et 12 pages d’un texte en interligne simple). Conventions bibliographiques (Normes APA) :
Livres : Nom, Prénom (initiales). (Date de publication). Titre complet en italique. Éditeur.Articles : Nom, Prénom (initiales). (Date de publication : année, mois). Titre de l’article. Titre de la revue, numéro, pagination.
Contributions à des ouvrages collectifs : Nom, Prénom (initiales). (Date de publication). Titre du chapitre. Dans Initiale du prénom Nom (dir.). Titre de l’ouvrage. (pagination du chapitre). Éditeur.
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Marc Lecoultre, Documentaliste, IRTS de Franche-Comté Nasséra Salem : Cadre Pédagogique, IRTS de Franche-Comté Gérard Creux : Cadre pédagogique, Sociologue, IRTS de Franche-Comté François Hoarau-Geissler: Cadre pédagogique, Anthropologue, IRTS de Franche-Comté Marc Lecoultre, Documentaliste, IRTS de Franche-Comté Nadège Marie, Directrice Générale Adjointe, IRTS de Franche-Comté Candice Martinez, Cadre pédagogique, Sociologue, IRTS de Franche-Comté Florence Néret, Documentaliste, IRTS de Franche-Comté Florian Olivier, Cadre pédagogique, Sociologue, IRTS de Franche-Comté Claire Régnier, Cadre pédagogique, Géographe, IRTS de Franche-Comté Nasséra Salem, Cadre pédagogique, IRTS de Franche-Comté
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