Jean-Louis Thiériot: «Face à la réécriture des œuvres, modifions le droit pour protéger la liberté d’esprit»

Jean-Louis Thiériot: «Face à la réécriture des œuvres, modifions le droit pour protéger la liberté d’esprit»

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Jean-Louis Thiériot: «Face à la réécriture des œuvres, modifions le droit pour protéger la liberté d’esprit»

Read More  Réservé aux abonnésTRIBUNE – Le député LR de Seine-et-Marne vient de déposer une proposition de loi disposant que le droit de repentir et de retrait d’une œuvre ne peut être exercé que par l’auteur lui-même. Il en va de la liberté de création, aujourd’hui menacée notamment par les dérives de la «cancel culture» et du wokisme, explique-t-il. Le wokisme et la «cancel culture» sont pluriels. Un jour ce sont les statues qu’on déboulonne, un jour les bibliothèques universitaires d’outre-Atlantique qu’on vide des grands écrivains d’Occident, un jour Les Suppliantes d’Eschyle qu’on déprogramme à la Sorbonne. Les symptômes sont différents, mais la philosophie est la même: la déconstruction de la civilisation et de l’anthropologie occidentale, au nom d’une solidarité victimaire des minorités analysée au seul prisme du couple dominant-dominé cher à Bourdieu et à ses affidés. La stratégie est limpide. Il s’agit de faire masse de toutes les victimes réelles ou supposées, «racisés», «colonisés», communautés LGBTQ+, femmes discriminées pour alimenter le brasier des luttes «intersectionnelles». Après le temps de la table rase, voici venu celui, plus pervers, du caviardage des œuvres de l’esprit. Comme à l’accoutumée, la vague vient du monde anglo-saxon. On réécrit les œuvres d’Agatha Christie – Les Dix Petits Nègres deviennent Ils étaient… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir. 

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TRIBUNE – Le député LR de Seine-et-Marne vient de déposer une proposition de loi disposant que le droit de repentir et de retrait d’une œuvre ne peut être exercé que par l’auteur lui-même. Il en va de la liberté de création, aujourd’hui menacée notamment par les dérives de la «cancel culture» et du wokisme, explique-t-il.

Le wokisme et la «cancel culture» sont pluriels. Un jour ce sont les statues qu’on déboulonne, un jour les bibliothèques universitaires d’outre-Atlantique qu’on vide des grands écrivains d’Occident, un jour Les Suppliantes d’Eschyle qu’on déprogramme à la Sorbonne. Les symptômes sont différents, mais la philosophie est la même: la déconstruction de la civilisation et de l’anthropologie occidentale, au nom d’une solidarité victimaire des minorités analysée au seul prisme du couple dominant-dominé cher à Bourdieu et à ses affidés. La stratégie est limpide. Il s’agit de faire masse de toutes les victimes réelles ou supposées, «racisés», «colonisés», communautés LGBTQ+, femmes discriminées pour alimenter le brasier des luttes «intersectionnelles».

Après le temps de la table rase, voici venu celui, plus pervers, du caviardage des œuvres de l’esprit. Comme à l’accoutumée, la vague vient du monde anglo-saxon. On réécrit les œuvres d’Agatha ChristieLes Dix Petits Nègres deviennent Ils étaient…

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