La sorcière, entre objet historique et icône féministe. Regards scientifiques sur l’utilisation d’une figure fascinante — Institut du Genre

La sorcière, entre objet historique et icône féministe. Regards scientifiques sur l’utilisation d’une figure fascinante — Institut du Genre

Collectif

Tribune des observateurs

Table des matières

La sorcière, entre objet historique et icône féministe. Regards scientifiques sur l’utilisation d’une figure fascinante — Institut du Genre

Read More  La sorcière, entre objet historique et icône féministe. Regards scientifiques sur l’utilisation d’une figure fascinante Conferences, workshops and debates Journée d’étude organisée à l’Université de Strasbourg (salle de conférence MISHA) le 2 juin 2023 de 9h à 18h.

La figure de la sorcière s’est construite à partir de croyances issues de l’imaginaire humain depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. En Occident, la « chasse aux sorcières », selon l’expression consacrée, est initiée au Moyen Âge. Mais c’est l’époque moderne qui a condamné judiciairement et massivement ces femmes pour crime de sorcellerie dans un phénomène historique de grande ampleur. Cette répression issue d’une criminalisation progressive a produit une image complexe de la sorcière, parfois présentée comme une figure militante d’un féminisme forgé à l’aune d’interprétations polémiques très contemporaines. Comme beaucoup de médias l’affichent aujourd’hui, la sorcière est-elle réellement pacifiée, réhabilitée, dûment ou indûment récupérée à des fins de revendications sociétales ou abusivement exploitée pour servir des desseins vengeurs exprimés comme tels ? 

La sorcière, entre objet historique et icône féministe. Regards scientifiques sur l’utilisation d’une figure fascinante

Conferences, workshops and debates

Journée d’étude organisée à l’Université de Strasbourg (salle de conférence MISHA) le 2 juin 2023 de 9h à 18h.

La figure de la sorcière s’est construite à partir de croyances issues de l’imaginaire humain depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. En Occident, la « chasse aux sorcières », selon l’expression consacrée, est initiée au Moyen Âge. Mais c’est l’époque moderne qui a condamné judiciairement et massivement ces femmes pour crime de sorcellerie dans un phénomène historique de grande ampleur. Cette répression issue d’une criminalisation progressive a produit une image complexe de la sorcière, parfois présentée comme une figure militante d’un féminisme forgé à l’aune d’interprétations polémiques très contemporaines. Comme beaucoup de médias l’affichent aujourd’hui, la sorcière est-elle réellement pacifiée, réhabilitée, dûment ou indûment récupérée à des fins de revendications sociétales ou abusivement exploitée pour servir des desseins vengeurs exprimés comme tels ?

 

« Ce post est un relevé d’information de notre veille d’information »

Auteur

Ce qu'il vous reste à lire
0 %

Peut-être devriez-vous vous abonner ?

Sinon, ce n’est pas grave ! Vous pouvez fermer cette fenêtre et continuer votre lecture.

    S'enregistrer:

    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.