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Le sentiment de soi en postcolonie : entre représentation des sexualités et nouvelles perceptions du corps dans les cultures littéraires et les arts visuels (Mayotte)

Le sentiment de soi en postcolonie : entre représentation des sexualités et nouvelles perceptions du corps dans les cultures littéraires et les arts visuels (Mayotte)

Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Appel à contributionsNakan Journal. Revue d’études culturellesLe sentiment de soi en postcolonie : entre représentation des sexualités et nouvelles perceptions du corps dans les cultures littéraires et les arts visuelsPrésentation Cet appel à contributions ambitionne d’interroger les manifestations du sentiment de soi en postcolonie tel qu’il peut se structurer à travers les imaginaires globaux de mise en scène sexuelles et corporelles dans le contexte contemporain de l’Afrique (maghrébine et subsaharienne) et des Caraïbes. En effet, après une longue période de mise sous silence des affects corporels (Achille Mbembe, Politiques de l’inimitié), les sociétés postcoloniales semblent décidées à liquider les anciens paradigmes de représentation de soi érigés par le biopouvoir colonial (Pascal Blanchard et alii, Sexe, race & colonie). Ce dernier a pendant des siècles exercé une certaine domination des corps noirs participant ainsi à fixer tous les fantasmes et tabous qui ont accompagné, au sens foucaldien, la gouvernance symbolique et réelle du Noir assujetti au sein des empires coloniaux.En revanche, les multiples transformations survenues sur le continent et dans les Caraïbes dues aux processus de globalisation du monde, au cours du dernier quart du XXe siècle, semblent avoir entraîné des mutations sociales considérables dans le domaine de la « vie privée tirant ses symboles de la culture globale » (Achille Mbembe, Sortir de la grande nuit). Il y a manifestement au sein de la modernité africaine et caribéenne de plus en plus globalisée, « une nouvelle façon de penser, de juger, de manger, de baiser, de se marier ou non, de vivre la famille, de se vivre soi-même » (Charles Melman, L’Homme sans gravité). Ainsi, nous ne sommes plus en présence d’une figuration manichéenne de soi où le corps du colonisé s’oppose à celui prétenduement civilisé du colonisateur, mais en présence d’un rapport inédit entre le sujet postcolonial et sa chair. Une telle transformation dans la perception de la chair par le sujet postcolonial, lui permet dès lors d’envisager ses imaginaires de soi à travers un rapport à la sexualité décomplexé et libertaire qui serait inhérente au surgissement de la « sensibilité contemporaine » (Georges Vigarello, Le Sentiment de soi) donnant lieu à la construction d’une nouvelle « pragmatique du sujet » (Michel Foucault : Histoire de la sexualité).De toute évidence, le sujet postcolonial n’entend plus le moins du monde se conformer aux valeurs pudibondes qu’exaltaient autrefois une certaine ethnologie coloniale faisant de la honte de soi (Buata B. Malela et Cynthia V. Parfait, Écrire le sujet du XXIe siècle) un dispositif avec lequel la culture africaine devrait s’arranger pour penser la phénoménalité du corps colonisé. En effet, dans les représentations de soi qui émergent à partir de la fin de la décennie soixante-dix marquées par « les éblouissements de la jouissances » (Joseph Tonda, L’impérialisme postcolonial) et des sexualités dénormalisées, on constate une prolifération de corps décomplexés affichant d’abord leur propension à jouir de la sexualité et surtout investissant celle-ci d’une fonctionnalité hétérogène qui fait la promotion d’un rapport plus individualiste au corps, puisqu’il s’agit principalement, pour le sujet postcolonial, de s’affirmer et de se définir comme un sujet désirant.Dès lors, l’objectif recherché dans cet appel à contribution consiste à faire apparaître les différents modes de mises en scène de soi par le biais desquels les sujets postcoloniaux structurent leurs imaginaires corporels et sexuels tirant ses symboles les plus marquants du dispositif de la jouissance globale inhérente à la mondialisation de la sensibilité contemporaine promue par « la société de consommation » décrite par Jean Baudrillard. Somme toute, l’étude des sensorialités postcoloniales, telle que nous le suggérons à travers sa manifestation anthropologique et littéraire, demeure une tâche cognitive nécessaire pour envisager de manière féconde une herméneutique du sujet postcolonial, laquelle permettra, autant que faire se peut, de comprendre la complexité du souci du corps et du souci de soi dans l’Afrique contemporaine et dans les Caraïbes. Il est donc particulièrement intéressant de voir, comment les sciences sociales, les arts (visuels), la danse et la littérature agencent les représentations sociales de la perception du corps de manière à structurer un imaginaire de la culture de soi en postcolonie. En outre, l’enjeu est aussi d’appréhender par quelles ruses les sujets postcoloniaux parviennent à « re-négocier » leur agentivité sexuelle dans un monde global qui diffuse en permanence les images des corps hypersexualisés afin de déposséder les sujets postcoloniaux de toute autonomie pour en faire de simple corps-sexe appelés à faire fonctionner le dispositif global de la jouissance (Joseph Tonda, Afrodystopie. La vie dans le rêve d’autrui). Dès lors, le souci de soi en postcolonie se configure à partir des multiples potentialités corporelles auxquels donnent à voir les imaginaires globaux de plus en plus en proie à « une libération sexuelle libertaire » (Dany-Robert Dufour, La Cité perverse).ContributionsCes pistes de réflexion n’ayant pas la prétention d’être exhaustives, il est clairement suggéré aux contributeur.rice.s à explorer d’autres aspects de la problématique se référant à la perception de soi en postcolonie. De ce point de vue, nous espérons grâce aux différents angles d’analyse abordés par ces derniers, dégager une vision d’ensemble de la sensibilité postcoloniale en s’attardant même à des domaines insolites qui sont peu ou prou abordés par la critique. En revanche, toute étude interdisciplinaire et comparative de cette thématique articulée à l’imaginaire social de la perception du corps en Afrique et dans les Caraïbes est vivement encouragée. Pour ce faire, les contributeur.rice.s peuvent toutefois s’inspirer des axes suivants dans leurs propositions d’article.·         Sexualité, sensualité et perceptions du corps·         Hétérosexualité, homosexualité et usage du corps·         Grotesque sexuel, subversion identitaire et corps symbolique·         Sexualité virtuelle, corps numérisé·         Sensorialité, corps intime et expression des émotions·         Bioéconomie et technique du corps·         Corps-sexe, corps-souffrant, corps-jouissif et corps genré·         Corps colonisé/décolonisé, corps objet/sujet, corps du pouvoir et pouvoir du corps·         Agentivité sexuelle, automate sexuel, corps augmenté·         Corps en mouvement, corps en trans, corps-migrantOrganisateurUrbain Ndoukou-Ndoukou. Docteur en littérature comparée et francophone de l’Université de Limoges Chargé d’enseignement au Centre Universitaire de MayotteOn accueille des articles en français.Processus de sélection et calendrier.Jusqu’au 30 juin 2023 : envoi des abstracts et notices biobibliographiquesLes propositions de contribution devront comporter un titre et un résumé d’environ 400 mots maximum. Elles devront être assorties d’une brève notice biobibliographique, n’excédant pas 150 mots.Du 1er octobre au 30 octobre 2023 : sélection des propositions.Les propositions retenues feront l’objet d’un article de 35 000 signes maximum, espaces compris. Une notification parviendra aux auteurs au plus tard le 30 octobre 2023.15 décembre 2023 : Soumission des articles finauxPublication dans la revue Nakan printemps 2024Les propositions d’articles, assorties d’une courte notice biobibliographique, sont à envoyer à urbainndoukou@gmail.com. Pour toute information nécessaire, merci d’adresser un email à la même adresse. SELECTION BIBLIOGRAPHIQUES Achille Mbembe, Brutalisme, Paris, La Découverte, 2020.––––––– De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine, Coll. « Les Afriques », Paris, Karthala, [2000] 2019.Giorgio Agamben, L’Usage des corps, Homo sacer, IV, 2, Paris, Seuil, 2015.Buata B. Malela et Cynthia V. Parfait, Écrire le sujet du XXIe siècle. Le regard des littératures francophones, Paris, Hermann Éditeur, 2022.Charles Melman, L’Homme sans gravité, Jouir à tout prix. Entretiens avec Jean-Pierre Lebrun, Paris, Denoël, 2002.David Le Breton, La Sociologie du corps, Coll. « Que sais-je ? », Paris, Presses Universitaires de France, 2008.Frantz Fanon, Pour la révolution africaine, in Œuvres, Paris, La Découverte, 2011Georges Vigarello, Le Sentiment de soi. Histoire de la perception du corps XVIe – XXe siècle, suivi de La Sensibilité contemporaine, Coll. « Points », Paris, Seuil, [2014] 2016.Jean Baudrillard, La Société de consommation, Coll. « Folio/Essais », Paris, 1970.Joseph Tonda, Afrodystopie. La vie dans le rêve d’autrui, Coll. « Les Afriques », Paris, Karthala, 2021.––––––– L’Impérialisme postcolonial. Critique de la société des éblouissements, Coll. « Les Afriques », Paris, Karthala, 2015.Célestin Monga, Nihilisme et négritude. Les arts de vivre en Afrique, Paris, Presses Universitaires de France, 2009.Mudimbe Valentin-Yves, L’Odeur du père. Essai sur des limites de la science et de la vie en Afrique Noire, Paris, Présence Africaine, 1977.Richard Poulin, La Mondialisation des industries du sexe. Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, Paris, Éditions Imago, 2005.Sami Tchak,   La Sexualité féminine en Afrique, Coll. « Sexualité humaine », Paris, L’Harmattan, 1999. Léonora Miano (dir.), Volcaniques : une anthologie du plaisir, Paris, Mémoire d’Encrier, 2015. 

Appel à contributions

Nakan Journal. Revue d’études culturelles

Le sentiment de soi en postcolonie : entre représentation des sexualités et nouvelles perceptions du corps dans les cultures littéraires et les arts visuels

Présentation 

Cet appel à contributions ambitionne d’interroger les manifestations du sentiment de soi en postcolonie tel qu’il peut se structurer à travers les imaginaires globaux de mise en scène sexuelles et corporelles dans le contexte contemporain de l’Afrique (maghrébine et subsaharienne) et des Caraïbes. En effet, après une longue période de mise sous silence des affects corporels (Achille Mbembe, Politiques de l’inimitié), les sociétés postcoloniales semblent décidées à liquider les anciens paradigmes de représentation de soi érigés par le biopouvoir colonial (Pascal Blanchard et alii, Sexe, race & colonie). Ce dernier a pendant des siècles exercé une certaine domination des corps noirs participant ainsi à fixer tous les fantasmes et tabous qui ont accompagné, au sens foucaldien, la gouvernance symbolique et réelle du Noir assujetti au sein des empires coloniaux.

En revanche, les multiples transformations survenues sur le continent et dans les Caraïbes dues aux processus de globalisation du monde, au cours du dernier quart du XXe siècle, semblent avoir entraîné des mutations sociales considérables dans le domaine de la « vie privée tirant ses symboles de la culture globale » (Achille Mbembe, Sortir de la grande nuit). Il y a manifestement au sein de la modernité africaine et caribéenne de plus en plus globalisée, « une nouvelle façon de penser, de juger, de manger, de baiser, de se marier ou non, de vivre la famille, […] de se vivre soi-même » (Charles Melman, L’Homme sans gravité). Ainsi, nous ne sommes plus en présence d’une figuration manichéenne de soi où le corps du colonisé s’oppose à celui prétenduement civilisé du colonisateur, mais en présence d’un rapport inédit entre le sujet postcolonial et sa chair. Une telle transformation dans la perception de la chair par le sujet postcolonial, lui permet dès lors d’envisager ses imaginaires de soi à travers un rapport à la sexualité décomplexé et libertaire qui serait inhérente au surgissement de la « sensibilité contemporaine » (Georges Vigarello, Le Sentiment de soi) donnant lieu à la construction d’une nouvelle « pragmatique du sujet » (Michel Foucault : Histoire de la sexualité).

De toute évidence, le sujet postcolonial n’entend plus le moins du monde se conformer aux valeurs pudibondes qu’exaltaient autrefois une certaine ethnologie coloniale faisant de la honte de soi (Buata B. Malela et Cynthia V. Parfait, Écrire le sujet du XXIe siècle) un dispositif avec lequel la culture africaine devrait s’arranger pour penser la phénoménalité du corps colonisé. En effet, dans les représentations de soi qui émergent à partir de la fin de la décennie soixante-dix marquées par « les éblouissements de la jouissances » (Joseph Tonda, L’impérialisme postcolonial) et des sexualités dénormalisées, on constate une prolifération de corps décomplexés affichant d’abord leur propension à jouir de la sexualité et surtout investissant celle-ci d’une fonctionnalité hétérogène qui fait la promotion d’un rapport plus individualiste au corps, puisqu’il s’agit principalement, pour le sujet postcolonial, de s’affirmer et de se définir comme un sujet désirant.

Dès lors, l’objectif recherché dans cet appel à contribution consiste à faire apparaître les différents modes de mises en scène de soi par le biais desquels les sujets postcoloniaux structurent leurs imaginaires corporels et sexuels tirant ses symboles les plus marquants du dispositif de la jouissance globale inhérente à la mondialisation de la sensibilité contemporaine promue par « la société de consommation » décrite par Jean Baudrillard. Somme toute, l’étude des sensorialités postcoloniales, telle que nous le suggérons à travers sa manifestation anthropologique et littéraire, demeure une tâche cognitive nécessaire pour envisager de manière féconde une herméneutique du sujet postcolonial, laquelle permettra, autant que faire se peut, de comprendre la complexité du souci du corps et du souci de soi dans l’Afrique contemporaine et dans les Caraïbes. Il est donc particulièrement intéressant de voir, comment les sciences sociales, les arts (visuels), la danse et la littérature agencent les représentations sociales de la perception du corps de manière à structurer un imaginaire de la culture de soi en postcolonie. En outre, l’enjeu est aussi d’appréhender par quelles ruses les sujets postcoloniaux parviennent à « re-négocier » leur agentivité sexuelle dans un monde global qui diffuse en permanence les images des corps hypersexualisés afin de déposséder les sujets postcoloniaux de toute autonomie pour en faire de simple corps-sexe appelés à faire fonctionner le dispositif global de la jouissance (Joseph Tonda, Afrodystopie. La vie dans le rêve d’autrui). Dès lors, le souci de soi en postcolonie se configure à partir des multiples potentialités corporelles auxquels donnent à voir les imaginaires globaux de plus en plus en proie à « une libération sexuelle libertaire » (Dany-Robert Dufour, La Cité perverse).

Contributions

Ces pistes de réflexion n’ayant pas la prétention d’être exhaustives, il est clairement suggéré aux contributeur.rice.s à explorer d’autres aspects de la problématique se référant à la perception de soi en postcolonie. De ce point de vue, nous espérons grâce aux différents angles d’analyse abordés par ces derniers, dégager une vision d’ensemble de la sensibilité postcoloniale en s’attardant même à des domaines insolites qui sont peu ou prou abordés par la critique. En revanche, toute étude interdisciplinaire et comparative de cette thématique articulée à l’imaginaire social de la perception du corps en Afrique et dans les Caraïbes est vivement encouragée. Pour ce faire, les contributeur.rice.s peuvent toutefois s’inspirer des axes suivants dans leurs propositions d’article.

·         Sexualité, sensualité et perceptions du corps

·         Hétérosexualité, homosexualité et usage du corps

·         Grotesque sexuel, subversion identitaire et corps symbolique

·         Sexualité virtuelle, corps numérisé

·         Sensorialité, corps intime et expression des émotions

·         Bioéconomie et technique du corps

·         Corps-sexe, corps-souffrant, corps-jouissif et corps genré

·         Corps colonisé/décolonisé, corps objet/sujet, corps du pouvoir et pouvoir du corps

·         Agentivité sexuelle, automate sexuel, corps augmenté

·         Corps en mouvement, corps en trans, corps-migrant

Organisateur

Urbain Ndoukou-Ndoukou. Docteur en littérature comparée et francophone de l’Université de Limoges Chargé d’enseignement au Centre Universitaire de Mayotte

On accueille des articles en français.

Processus de sélection et calendrier.

Jusqu’au 30 juin 2023 : envoi des abstracts et notices biobibliographiques

Les propositions de contribution devront comporter un titre et un résumé d’environ 400 mots maximum. Elles devront être assorties d’une brève notice biobibliographique, n’excédant pas 150 mots.

Du 1er octobre au 30 octobre 2023 : sélection des propositions.

Les propositions retenues feront l’objet d’un article de 35 000 signes maximum, espaces compris. Une notification parviendra aux auteurs au plus tard le 30 octobre 2023.

15 décembre 2023 : Soumission des articles finaux

Publication dans la revue Nakan printemps 2024

Les propositions d’articles, assorties d’une courte notice biobibliographique, sont à envoyer à urbainndoukou@gmail.com. Pour toute information nécessaire, merci d’adresser un email à la même adresse.

 

SELECTION BIBLIOGRAPHIQUES 

Achille Mbembe, Brutalisme, Paris, La Découverte, 2020.

––––––– De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine, Coll. « Les Afriques », Paris, Karthala, [2000] 2019.

Giorgio Agamben, L’Usage des corps, Homo sacer, IV, 2, Paris, Seuil, 2015.

Buata B. Malela et Cynthia V. Parfait, Écrire le sujet du XXIe siècle. Le regard des littératures francophones, Paris, Hermann Éditeur, 2022.

Charles Melman, L’Homme sans gravité, Jouir à tout prix. Entretiens avec Jean-Pierre Lebrun, Paris, Denoël, 2002.

David Le Breton, La Sociologie du corps, Coll. « Que sais-je ? », Paris, Presses Universitaires de France, 2008.

Frantz Fanon, Pour la révolution africaine, in Œuvres, Paris, La Découverte, 2011

Georges Vigarello, Le Sentiment de soi. Histoire de la perception du corps XVIe – XXe siècle, suivi de La Sensibilité contemporaine, Coll. « Points », Paris, Seuil, [2014] 2016.

Jean Baudrillard, La Société de consommation, Coll. « Folio/Essais », Paris, 1970.

Joseph Tonda, Afrodystopie. La vie dans le rêve d’autrui, Coll. « Les Afriques », Paris, Karthala, 2021.

––––––– L’Impérialisme postcolonial. Critique de la société des éblouissements, Coll. « Les Afriques », Paris, Karthala, 2015.

Célestin Monga, Nihilisme et négritude. Les arts de vivre en Afrique, Paris, Presses Universitaires de France, 2009.

Mudimbe Valentin-Yves, L’Odeur du père. Essai sur des limites de la science et de la vie en Afrique Noire, Paris, Présence Africaine, 1977.

Richard Poulin, La Mondialisation des industries du sexe. Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, Paris, Éditions Imago, 2005.

Sami Tchak,   La Sexualité féminine en Afrique, Coll. « Sexualité humaine », Paris, L’Harmattan, 1999.

 Léonora Miano (dir.), Volcaniques : une anthologie du plaisir, Paris, Mémoire d’Encrier, 2015.

 

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