Read More Réservé aux abonnésRÉCIT – Auteur d’un rapport très controversé sur la «société inclusive» en 2013, Thierry Tuot a pris la tête de la stratégique section de l’intérieur. Il est rare que la nomination d’un président de section au Conseil d’État défraye la chronique et fasse publiquement grincer des dents. Celle de Thierry Tuot à la tête de la section de l’intérieur est de celles-ci. En charge de tous les sujets régaliens comme la justice, l’immigration, la sécurité, l’éducation, la culture, les cultes et les institutions, cette section est, avec celle du contentieux, le cœur de chauffe du Conseil d’État, à la fois juge administratif suprême et conseil du gouvernement pour toutes les lois et décrets. Alors que Gérald Darmanin se débat comme il peut avec les questions migratoires, que le président de la République rêve d’une réforme grand format des institutions et que l’Éducation nationale est plus secouée par les questions de genre et de discriminations que par l’apprentissage de la lecture et des mathématiques, la nomination «disruptive» de ce conseiller d’État très engagé à gauche inquiète ce qu’il reste de Républicains «old school». L’arrivée de Thierry Tuot à cette présidence, c’est la reconnaissance de la conversion des membres du Conseil d’État au multiculturalisme Anne-Marie Le Pourhiet, professur de droit constitutionnel émérite La pensée de Thierry… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.
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RÉCIT – Auteur d’un rapport très controversé sur la «société inclusive» en 2013, Thierry Tuot a pris la tête de la stratégique section de l’intérieur.
Il est rare que la nomination d’un président de section au Conseil d’État défraye la chronique et fasse publiquement grincer des dents. Celle de Thierry Tuot à la tête de la section de l’intérieur est de celles-ci. En charge de tous les sujets régaliens comme la justice, l’immigration, la sécurité, l’éducation, la culture, les cultes et les institutions, cette section est, avec celle du contentieux, le cœur de chauffe du Conseil d’État, à la fois juge administratif suprême et conseil du gouvernement pour toutes les lois et décrets.
Alors que Gérald Darmanin se débat comme il peut avec les questions migratoires, que le président de la République rêve d’une réforme grand format des institutions et que l’Éducation nationale est plus secouée par les questions de genre et de discriminations que par l’apprentissage de la lecture et des mathématiques, la nomination «disruptive» de ce conseiller d’État très engagé à gauche inquiète ce qu’il reste de Républicains «old school».
L’arrivée de Thierry Tuot à cette présidence, c’est la reconnaissance de la conversion des membres du Conseil d’État au multiculturalisme
Anne-Marie Le Pourhiet, professur de droit constitutionnel émérite
La pensée de Thierry…
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