Read More l’essentiel Participante de la première saison de l’émission « Drag Race France », l’artiste toulousaine Lova Ladiva participera à la toute première Marche des fiertés agenaise le 13 mai prochain. Perruque d’un blond vénitien soigneusement accordé à ses tenues de strass, de fourrures et de plumes, Lova Ladiva s’est distinguée dans l’émission « Drag Race France » diffusée sur France 2 par son charisme et son accent du sud-ouest. Originaire de Toulouse, voilà 14 ans que l’artiste a trouvé dans les performances drag une façon de s’exprimer, de révéler au monde tous les aspects de sa personnalité. Consciente de l’importance du concours télévisé, dans l’éveil des consciences, Lova Ladiva se réjouit de voir la visibilité de la communauté LGBTQI+ progresser encore avec l’organisation de la toute première marche des fiertés du Lot-et-Garonne. « J’ai la chance de participer à cette Pride pour dire qu’il y a des personnes LGBTQI+ en milieu rural, qu’il peut y avoir des safe space [espaces sécurisés, NDLR], et surtout qu’ils n’ont pas à se cacher », assure la drag-queen. Un événement fédérateur Cet événement est hautement symbolique pour elle, Lova Ladiva en est convaincue, les Pride apportent un véritable soutien et peuvent rassembler les gens. Mais elle sait aussi que visibilisation de la communauté LGBTQI+ peut attiser la haine des homophobes, transphobes et plus généralement de tous ceux qui regardent ces événements d’un œil méfiant. Pour eux, un seul conseil : « Venez passer une soirée avec nous, vous verrez qu’il y a énormément de bienveillance », assure la drag-queen.
« Le drag, ce n’est pas un travers pervers comme certains semblent le croire, c’est un véritable travail artistique », martèle Lova Ladiva.
Un métier où la créativité n’a pas de limite, et où les injonctions restent au vestiaire. Toutes les personnalités et tous les physiques ont leur place dans l’art du drag. Le résultat? Des performances saisissantes pour un public conquis et transporté par la joie de ces artistes, bien dans leurs baskets, ou plutôt dans leurs talons. Choix des tenues, des coiffures et du maquillage, préparation des performances, le travail est très important. Et le public agenais pourra en avoir un aperçu au cours de la soirée queer qui clôturera la marche des fiertés, le 13 mai prochain, au Florida. Et c’est Lova Ladiva qui animera l’événement et présentera les artistes du cabaret queer de la scène voguing (1). Un événement au Florida, qui atteste là encore d’une évolution des mentalités ô combien importante pour les personnes LGBTQI+ lot-et-garonnaises. « Grâce à l’émission, les salles nous prennent au sérieux maintenant, et ça a aussi suscité des vocations », se réjouit Lova Ladiva, qui espère voir un tel effet boule de neige après la Pride agenaise, dans différentes communes du sud-ouest car, comme elle le dit « il faut toujours plus de représentation et c’est important d’être soutenus par les collectivités locales pour cela ». (1) Le voguing est un style de danse qui se développe dans les années 1970 dans des clubs fréquentés par les gays latino et afro-américains, essentiellement à New York, et qui s’exporte à Paris dans les années 2010.
l’essentiel Participante de la première saison de l’émission « Drag Race France », l’artiste toulousaine Lova Ladiva participera à la toute première Marche des fiertés agenaise le 13 mai prochain.
Perruque d’un blond vénitien soigneusement accordé à ses tenues de strass, de fourrures et de plumes, Lova Ladiva s’est distinguée dans l’émission « Drag Race France » diffusée sur France 2 par son charisme et son accent du sud-ouest. Originaire de Toulouse, voilà 14 ans que l’artiste a trouvé dans les performances drag une façon de s’exprimer, de révéler au monde tous les aspects de sa personnalité.
Consciente de l’importance du concours télévisé, dans l’éveil des consciences, Lova Ladiva se réjouit de voir la visibilité de la communauté LGBTQI+ progresser encore avec l’organisation de la toute première marche des fiertés du Lot-et-Garonne.
« J’ai la chance de participer à cette Pride pour dire qu’il y a des personnes LGBTQI+ en milieu rural, qu’il peut y avoir des safe space [espaces sécurisés, NDLR], et surtout qu’ils n’ont pas à se cacher », assure la drag-queen.
Un événement fédérateur
Cet événement est hautement symbolique pour elle, Lova Ladiva en est convaincue, les Pride apportent un véritable soutien et peuvent rassembler les gens. Mais elle sait aussi que visibilisation de la communauté LGBTQI+ peut attiser la haine des homophobes, transphobes et plus généralement de tous ceux qui regardent ces événements d’un œil méfiant. Pour eux, un seul conseil : « Venez passer une soirée avec nous, vous verrez qu’il y a énormément de bienveillance », assure la drag-queen.
« Le drag, ce n’est pas un travers pervers comme certains semblent le croire, c’est un véritable travail artistique », martèle Lova Ladiva.
Un métier où la créativité n’a pas de limite, et où les injonctions restent au vestiaire. Toutes les personnalités et tous les physiques ont leur place dans l’art du drag. Le résultat? Des performances saisissantes pour un public conquis et transporté par la joie de ces artistes, bien dans leurs baskets, ou plutôt dans leurs talons. Choix des tenues, des coiffures et du maquillage, préparation des performances, le travail est très important.
Et le public agenais pourra en avoir un aperçu au cours de la soirée queer qui clôturera la marche des fiertés, le 13 mai prochain, au Florida. Et c’est Lova Ladiva qui animera l’événement et présentera les artistes du cabaret queer de la scène voguing (1). Un événement au Florida, qui atteste là encore d’une évolution des mentalités ô combien importante pour les personnes LGBTQI+ lot-et-garonnaises.
« Grâce à l’émission, les salles nous prennent au sérieux maintenant, et ça a aussi suscité des vocations », se réjouit Lova Ladiva, qui espère voir un tel effet boule de neige après la Pride agenaise, dans différentes communes du sud-ouest car, comme elle le dit « il faut toujours plus de représentation et c’est important d’être soutenus par les collectivités locales pour cela ».
(1) Le voguing est un style de danse qui se développe dans les années 1970 dans des clubs fréquentés par les gays latino et afro-américains, essentiellement à New York, et qui s’exporte à Paris dans les années 2010.
« Ce post est un relevé d’information de notre veille d’information »