[par Vincent Tournier]
Qu’une certaine écologie ait sombré dans la religion n’est pas une surprise. Ce qui est plus original, et bien plus inquiétant, c’est de voir à quel point la théologie gagne désormais tout l’enseignement supérieur. On en veut pour preuve les « Rencontres sur les métiers de l’écologie », organisées à l’IEP de Grenoble, où la teneur des propos renoue étrangement avec une mystique spirituelle dont on se demande bien ce qu’elle vient faire ici.
On ne se doute pas à quel point l’université est gagnée par le retour du religieux. L’affaire de l’IEP de Grenoble avait déjà montré qu’une partie de la communauté universitaire, étudiants et enseignants confondus, prenait fait et cause pour une religion, en l’occurrence l’islam, dont elle entendait se faire le défenseur zélé.
Mais le problème s’avère bien plus profond. En réalité, c’est toute une culture spirituelle qui imprègne désormais le monde académique. Jean-François Braunstein en a fait la démonstration avec le wokisme, ce courant théologico-politique dont l’originalité est d’avoir été conçu non pas au fin fond des bois par un vague gourou, mais dans les grandes universités occidentales1. D’autres exemples vont dans le même sens, depuis la théorie du genre jusqu’à la réhabilitation de la race en passant par l’écriture inclusive, autant de dogmes qui trouvent un écho surprenant chez les universitaires.
Il se trouve que cette culture spirituelle ne se manifeste pas seulement dans les grands débats conceptuels. Elle se dévoile aussi à l’occasion de micro-événements qui se produisent ici ou là, anodins en apparence, mais hautement révélateurs des dérives actuelles. On en veut pour preuve les « Rencontres pour une écologie des métiers » qui se tiennent à l’IEP de Grenoble les 23 et 24 novembre 2022.
Si cet événement interpelle, ce n’est pas tellement parce qu’il réunit dans une joyeuse communion tout le gratin institutionnel local2, même si on est toujours surpris de voir se matérialiser dans les locaux de l’université un tel écosystème politico-académique. Ce qui est le plus troublant, c’est surtout de voir ce que dit le programme (que l’on trouvera en annexe), sorte de bréviaire destiné aux jeunes générations angoissées par la fin des temps et assoiffé de salut.
En quête de pureté
Une « écologie des métiers », qu’est-ce que c’est ? Si cette formulation paraît étrange (on s’attend plutôt à lire quelque chose comme : « les métiers de l’environnement »), ce n’est pas un hasard.
Le texte qui présente ces Rencontres apporte un premier éclaircissement (les caractères en gras sont dans le texte, ainsi évidemment que l’écriture inclusive) :
« Face aux bouleversements sociaux-écologiques en cours et à venir, nombre de jeunes et moins jeunes cherchent à s’engager en tant qu’acteur·rices de la transition. Trouver un métier en cohérence avec leurs valeurs est devenu une priorité. De nombreux métiers n’existent pas encore, d’autres sont en pleine transformation et certains vont disparaître.
Les Rencontres pour une écologie des métiers permettront justement de réfléchir et d’échanger sur les métiers, les structures professionnelles, et les formes d’engagement dans le travail qui permettent d’agir au service de la transition écologique ».
On pourrait se dire qu’il n’y a là rien de très original. Après tout, de nombreuses personnes cherchent un métier qui va leur permettre de réaliser les valeurs auxquelles elles tiennent : les soignants, les enseignants, les militaires, les policiers, et bien d’autres encore, y compris les patrons, en fait tous ceux qui entendent faire œuvre utile, en l’occurrence aider autrui ou leur pays, ce qui peut se faire de bien des manières.
Toutefois, les Rencontres ne correspondent pas à ce cas de figure. Ce qui est visé ici n’a rien à voir avec le modèle traditionnel de la vocation où chacun cherche le métier qui lui paraît le plus conforme à ses valeurs.
En l’espèce, la finalité n’est pas l’exercice d’un métier, mais la réalisation d’une morale. Contrairement à ce que l’on pourrait pressentir, les Rencontres ne visent donc pas à exposer les métiers ou les filières possiblement liés à l’écologie, ce qui serait du reste difficile car aucune formation de l’IEP ne débouche sur ce type de métiers3 ; il s’agit de concevoir le métier comme un moyen pour mettre en œuvre des valeurs.
A ce titre, il serait plus juste de parler d’entrisme, voire de logique missionnaire : il s’agit d’intégrer une organisation pour la changer de l’intérieur. C’est ce que prône ouvertement la conférence « Changer de l’intérieur, est-ce possible ? » où l’on va expliquer qu’il est possible de… (c’est nous qui soulignons)
« transformer l’entreprise, l’institution, pour qu’elle s’accorde avec mes valeurs ».
On est donc loin d’une simple orientation professionnelle, ou d’une sorte de job dating, ce qui impliquerait de partir de chaque individu pour trouver, en fonction de son profil personnel, le métier qui lui convient le mieux. Le but n’est pas de trouver le bon débouché professionnel pour en apprendre les techniques et les savoirs, il est d’œuvrer pour rendre la réalité conforme à un idéal prédéfini.
Aide-toi et le ciel d’aidera
Le terme d’entrisme n’est toutefois pas complétement satisfaisant. Pour bien saisir ce qui est en jeu, il faut lire attentivement le descriptif de la conférence intitulée « Accueillir et vivre avec son éco-anxiété », où la dimension spirituelle apparaît dans toute sa force (c’est nous qui soulignons et mettons en gras) :
« Face aux problématiques écologiques, de multiples émotions peuvent émerger. La transition écologique et sociale peut être vécue comme une charge ou un frein au quotidien. Mais elle peut également générer de l’espoir, de la motivation, de l’espérance. Nos invités vous amènent à la découverte des différents types de réactions possibles et notamment à la rencontre de l’écologie intérieurequi permet de convertir les constats écologiques initialement angoissants en une force saine et motrice ».
Ce passage, qui fait songer à un prospectus des Témoins de Jéhovah, a le mérite d’expose le cœur du problème : il combine d’une part l’angoisse qui est ressentie face à la catastrophe à venir, d’autre part la nécessité de retrouver l’espérance, ce qui passe par la découverte de son « écologie intérieure », sorte de grâce moderne qui permet d’accéder à la sainteté.
Le même schéma où se mêlent conversion et révélation est repris dans l’atelier « Des regards sur mon monde » où il est dit en guise de révélation que les participants pourront « incarner de nouveaux récits, de nouvelles façons de voir le monde », si bien que, de cette façon…
« … vous aurez des pistes concrètes pour convertir les constats écologiques initialement angoissants en une force saine et motrice ».
Visiblement, cette formule de la « force saine et motrice » a beaucoup plu aux organisateurs puisqu’elle est répétée deux fois. A-t-elle toutefois sa place dans le cadre universitaire ? Ne chipotons pas et accordons-nous plutôt sur sa beauté : n’opère-t-elle pas un syncrétisme réussi entre la foi ardente issue de la Révélation, à l’image de Bernadette Soubirous, un romantisme passionné exaltant l’intériorité de l’âme et une sorte d’animisme ésotérique post-moderne, le tout sur fond de saga Star Wars que la force soit avec toi ?
La mise en opposition entre un présent angoissant et un avenir fait de promesses de rédemption implique néanmoins un paramètre implicite : la corruption du monde. On comprend en effet, sans que les organisateurs aient besoin de le préciser, que le monde actuel est souillé, impur, corrompu.
Exercer un métier dans ces conditions conduirait à se corrompre soi-même. C’est pourquoi il est temps d’agir. Le tri des déchets et la consommation vertueuse ne suffisent pas. Autrefois, il fallait faire pénitence et racheter ses péchés. Aujourd’hui, il faut faire émerger sa force écologique intérieure.
Pour encourager les conversions, le programme prévoit d’entendre les témoignages de ceux qui ont sauvé leur âme en changeant de métier. Ces illustres prédécesseurs seront présentés lors du café-débat « Comment j’ai changé de métier ? ». Ceux-là sont déjà des Bienheureux : ils ont gagné le stade suprême du nirvana.
La communauté des Elus.
Le programme des Rencontres s’adresse à une communauté d’individus qui se pensent comme un groupe spécifique, distinct du reste de la société, probablement touché par la Grâce. C’est ce que montre le passage suivant du programme (c’est encore nous qui soulignons et mettons en gras) :
« A l’heure où plusieurs d’entre nous cherchent à s’engager en tant qu’acteur·rices de la transition, trouver un métier en cohérence avec nos valeurs est devenu une priorité (…). Nous aborderons aussi quelle place et quel sens nous souhaitons donner au travail dans nos vies et dans une société en plein bouleversement.
Le cercle des initiés est un cercle restreint. On est entre nous. On se comprend. On est du même monde et on a les mêmes valeurs. Inutile d’en dire davantage : chacun sait de quoi on parle.
Pour qui aurait malgré tout un doute sur l’orientation desdites valeurs, un café-débat apporte quelques précisions : « Les coopératives, une solution ? ». Le point d’interrogation, repris plus loin dans le texte (« travailler en coopérative, une vraie solution pour trouver du sens dans son travail ? »), n’est là que pour faire bonne figure car le reste du texte ne cache pas l’enthousiasme des organisateurs :
« On ne comprend pas vraiment de quoi il s’agit [lorsqu’on parle de coopérative] mais ça a tout l’air merveilleux ».
La promesse d’extase est au bout du chemin. On se doute alors, en lisant un tel programme, que ce n’est pas demain que l’on verra dans les locaux de l’IEP un événement du type : « Rencontres des métiers de la sécurité », ou bien « Rencontres des métiers de la Nation », avec un commentaire qui serait le suivant : « ces rencontres s’adressent à tous ceux qui cherchent un métier en cohérence avec nos valeurs ».
La communauté des élus a beau viser la rédemption, lesdites valeurs restent quand même bien spécifiques. La force écologique est résolument collectiviste. On comprend mieux la souffrance que doivent ressentir les futurs convertis : non seulement ils vont devoir exercer un métier impur qui les fera participer à la destruction de la Planète, mais en plus il va falloir cautionner un exécrable système marchand. Double punition, donc, mais heureusement la rédemption par la force intérieure n’en sera que plus jouissive.
Moi et la Planète
Dans ce noble projet de rédemption, il subsiste quand même un absent notable, et c’est là une autre divergence majeure avec le modèle de la vocation : à aucun moment, il n’est question d’autrui. Ce vide apparaît de façon flagrante dans la conférence « Quel est le job de mes rêves ? » qui affiche clairement une totale indifférence à l’égard des tiers :
« Comment savoir ce qui m’attire, ce qui me fait vibrer pour le mettre au cœur de ma vie professionnelle ? Quelle place je souhaite donner à mon métier dans ma vie ? Qu’est-ce qui ferait que mon activité aurait du sens pour moi et pour l’avenir de la planète ? »
Outre le recours à la première personne, typique de la propagande sectaire visant les failles narcissiques, tout se réduit ici à deux entités : le Moi et la Planète. A aucun moment il n’est dit que le but est d’améliorer le sort de son prochain. Autrui, connais pas : seul Moi dois être sauvé, et éventuellement la Planète.
Mais que signifie sauver la Planète ? On ne le saura pas mais on comprend que ce sauvetage ne passe pas par l’amélioration du sort de l’humanité. Les pauvres doivent rester là où ils sont : de toute façon ils sont foutus, et les aider ne ferait que hâter la fin des temps. La seule question qui vaille est : que faire pour vivre en paix avec moi-même, pour apaiser mes souffrances ?
Dans ce monde impur, où pullulent les pollueurs qui nous mènent vers le grand abattoir de l’Apocalypse finale, seul compte le salut de ceux qui partagent « nos valeurs ». On ne sauvera peut-être pas la Planète, mais on aura au moins sauvé son âme. Le Moi sera guéri de ses angoisses. Il sera porté par une force qui lui permettra de traverser en paix le grand chaos qu’annoncent les prophètes.
Les nouveaux Tartuffe
L’IEP de Grenoble n’est évidemment pas seul responsable de ce délire mystique. L’impulsion vient du haut. La dernière loi sur l’université, adoptée le 24 décembre 2020, a fixé un nouvel objectif à l’enseignement supérieur, désormais inclus dans le Code de l’éducation : « sensibilisation et formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable ».
La pression sociale est considérable. Tout y pousse. La quête de vertu et l’angoisse du salut s’affichent partout. Dans son journal, pour présenter le programme européen Horizon Europe qui vise à « rendre 100 villes climatiquement neutres d’ici 2030 », le CNRS titre : « Des villes plus vertueuses pour le climat » (3 mai 2022).
Les médias saluent le geste des étudiants qui annoncent vouloir quitter le monde corrompu pour entrer dans l’espérance, comme le fait France Inter dans un reportage consacré à « Ces jeunes qui bifurquent pour le climat » (https://ww
Mais si la pression est forte, rien n’oblige cependant les universités à être plus papiste que le pape. La loi ne parle pas « d’écologie intérieure » et de « force saine et motrice » ; elle n’exige pas des universités, du moins on veut encore le croire, qu’elles redeviennent des facultés de théologie où l’esprit Saint remplace l’esprit critique et la Passion remplace la Raison.
La cause environnementale est sérieuse et mérite assurément mieux que cette vaste tartufferie. Car l’hypocrisie n’est pas en reste. Le nouveau logo de l’IEP de Grenoble, en cours de finalisation, prévoit ainsi un nouveau slogan : « Ouvert sur les mondes ». Au-delà de ce pluriel ridicule (songe-t-on à étendre Erasmus à la planète Mars ? ou bien veut-on signifier qu’il existe plusieurs civilisations ?), ce slogan rappelle que les universités se sont largement internationalisées. Les séjours à l’étranger, qui s’effectuent souvent aux quatre coins du monde, constituent même l’un des grands arguments promotionnels.
Nos étudiants sont-ils prêts à renoncer à de tels séjours pour mettre leurs actes « en cohérence » avec leurs valeurs ? Sont-ils prêts à lancer un appel au boycott d’Erasmus ? Vont-ils prôner des échanges universitaires sobres, sur le mode des circuits cours, du type Grenoble-Chambéry mais pas plus loin ? Au-delà, sont-ils prêts à renoncer au confort de la vie moderne, auquel cas ils doivent interrompre séance tenante leurs études et aller vivre dans les bois, où ils auront certainement davatage de facilité pour faire émerger leur force écologique intérieure ?
Annexe
Rencontres pour une écologie des métiers – 23 et 24 novembre – Sciences Po Grenoble UGA
Bonjour,
Nous sommes heureux de vous inviter aux Rencontres pour une écologie des métiers qui se tiendront à Sciences Po Grenoble – UGA le mercredi 23 novembre au soir et toute la journée du jeudi 24 novembre.
Face aux bouleversements sociaux-écologiques en cours et à venir, nombre de jeunes et moins jeunes cherchent à s’engager en tant qu’acteur·rices de la transition. Trouver un métier en cohérence avec leurs valeurs est devenu une priorité. De nombreux métiers n’existent pas encore, d’autres sont en pleine transformation et certains vont disparaître.
Les Rencontres pour une écologie des métiers permettront justement de réfléchir et d’échanger sur les métiers, les structures professionnelles, et les formes d’engagement dans le travail qui permettent d’agir au service de la transition écologique.
Ces rencontres sont organisées par les étudiantes et étudiants du Master Transitions écologiques de Sciences Po Grenoble et l’association Together for Earth, avec le soutien de Sciences Po Grenoble – UGA, la Ville de Grenoble et Grenoble Capitale Verte.
Articulées autour de conférences, de cafés-débats ou d’ateliers avec plus d’une vingtaine d’intervenant·es aux parcours divers, elles sont ouvertes à toutes les personnes intéressées. Au programme (ci-dessous) : tables-rondes, cafés-débat, ateliers (sur inscription).Toutes les informations sur le programme et les particitant·es sont disponibles sur le site internet de l’évènement.
Programme
Projection du film Ruptures
Mercredi 23 novembre 18h00 – 20h00
Amphi A
En préambule de la journée de rencontres, nous vous proposons la projection du film « Ruptures » réalisé par Arthur Gosset et co-produit par Hélène Cloitre.
Accueil et petit déjeuner
8h45 – 9h
Ouverture et signature de l’accord de Grenoble
9h – 9h15
Amphi B
Intervenant·e·s : Sabine Saurugger (directrice de Sciences Po Grenoble-UGA), Arnaud Buchs (Chargé de mission Responsabilité environnementale à Sciences Po Grenoble – UGA), Maloé Roger (Convention pour la Transition des Etablissements du Supérieur) et Simon Persico (co-responsable du Master Transitions écologiques)
La signature publique de l’accord de Grenoble témoigne de l’engagement de l’établissement pour accélérer la transition socio-écologique dans l’enseignement supérieur.
Conférence : Transition des métiers, métiers en Transition ?
9h15 – 10h45
Amphi B
Intervenant·e·s : Anaïs Eon Duval (chargée de mission à Grenoble Alpes Métropole) et les étudiant·es organisateur·rices (Anne, Thomas, Hugo, Tom, Clara, Pierre, Clément)
A l’heure où plusieurs d’entre nous cherchent à s’engager en tant qu’acteur·rices de la transition, trouver un métier en cohérence avec nos valeurs est devenu une priorité. De nombreux métiers n’existent pas encore, d’autres sont en pleine transformation et certains vont disparaître. Cette conférence dressera un panorama des métiers liés à la transition écologique et des mutations en cours dans le monde du travail. Nous aborderons aussi quelle place et quel sens nous souhaitons donner au travail dans nos vies et dans une société en plein bouleversement.
Conférence : Accueillir et vivre avec son éco-anxiété
11h – 12h30
Amphi B
Intervenants : Robin Amaz (conférencier et enseignant), Yoan Svejcar (écopsychologue)
Face aux problématiques écologiques, de multiples émotions peuvent émerger. La transition écologique et sociale peut être vécue comme une charge ou un frein au quotidien. Mais elle peut également générer de l’espoir, de la motivation, de l’espérance. Nos invités vous amènent à la découverte des différents types de réactions possibles et notamment à la rencontre de l’écologie intérieure qui permet de convertir les constats écologiques initialement angoissants en une force saine et motrice.
Café-débat : Les coopératives, une solution ?
11h – 12h30
Salle Quermonne
Intervenant·e·s : Marco Della Corte (fondateur de plusieurs coopératives), Pauline Prunier (responsable des relations dans une coopérative)
On en entend de plus en plus parler. Coopératives, SCOP, SCIC… On ne comprend pas vraiment de quoi il s’agit mais ça a tout l’air merveilleux. Nos deux invité·e·s pour ce café-débat tenteront de décortiquer le fonctionnement de ce nouveau type de structure qui se propage en France. Travailler en coopérative, une vraie solution pour trouver du sens dans son travail ?
Pause déjeuner
12h30 – 14h
Café-débat : Comment j’ai changé de métier ?
14h – 15h30
Amphi B
Intervenant·e·s : Adeline Anglaret (maraichère), Gauthier Urbain (co-gérant/livreur à vélo et accompagnateur en moyenne montagne), Jérôme Santarini (maraîcher et designer de politiques publiques)
La pandémie du Covid a accentué la remise en question de la place du travail dans nos vies. Même les postes de cadres dans la transition écologique ne font plus autant rêver (perte de sens, qualité de vie…). L’écologie, n’est-ce pas aussi de retrouver un rapport plus humain et vivant au travail ? Viens rencontrer trois professionnel·les qui ont changé de métier pour chercher plus d’autonomie et d’épanouissement.
Atelier : Quel est le job de mes rêves?
14h – 15h30
16h – 17h30
Salle 19
Intervenantes : Anne Berthet (ingénieure agro-forêt et facilitatrice), Célia David-Mauduit (facilitatrice en intelligence collective)
Comment savoir ce qui m’attire, ce qui me fait vibrer pour le mettre au cœur de ma vie professionnelle ? Quelle place je souhaite donner à mon métier dans ma vie ? Qu’est-ce qui ferait que mon activité aurait du sens pour moi et pour l’avenir de la planète ?” Un atelier mené par deux facilitatrices en intelligence collective, à la fois collaboratif et sensible, pour répondre à toutes ces questions ensemble et y répondre personnellement.
Atelier : Des regards sur mon monde
14h – 15h30
Salle 22
Intervenant : Robin Amaz (conférencier et enseignant)
Différents ateliers vous permettront d’incarner de nouveaux récits, de nouvelles façons de voir le monde. Via des expérimentations, vous aurez des pistes concrètes pour convertir les constats écologiques initialement angoissants en une force saine et motrice. L’atelier vous proposera également des moyens pour donner plus de sens à vos études, votre travail et vos engagements.
Café-débat : Changer de l’intérieur, est-ce possible ?
16h – 17h30
Amphi B
Intervenant·e·s : Chloé Monnier (ingénieure en cabinet de conseil), Romain Beaucher (co-fondateur d’une agence de design des politiques publiques), Lilian Vargas (Chef du Service Agriculture, Forêt, Biodiversité, Montagne à Grenoble-Alpes Métropole)
Vais-je pouvoir transformer l’entreprise, l’institution, pour qu’elle s’accorde avec mes valeurs ? Beaucoup de jeunes diplômé·e·s se posent cette question. Pour certain·e·s, ré-orienter une entreprise ou institution publique vers un modèle écologiquement vertueux apparaît comme une illusion, voire un doux-rêve. Ce café-débat en présence d’acteur.rice.s qui changent les choses de l’intérieur, apportera des pistes de réponses à vos questions.
Atelier d’écriture : Imaginons les métiers de 2040
14h – 17h
Salle 23
Intervenant·e·s : Guillaume Douady (animateur d’atelier d’écriture), Laurence Druon (animatrice d’atelier d’écriture)
Nous vous proposons d’inventer collectivement des histoires de futurs désirables, avec des personnages qui vivent en 2040, dans un monde où la société et le travail se sont modifiés en profondeur. Des nouveaux métiers sont apparus, et désormais « l’écologie du travail et des métiers » dont on rêvait en 2020, s’est concrétisée.
Atelier de 3 heures animé par des professionnel·le·s.
Echanges autour d’un verre à la Table Ronde
18h30