Juliette Binoche. Madeleine de cinéma. Pétitionnaire compulsive, ne rate jamais l’occasion de soutenir une mauvaise cause. En concurrence avec Marion Cotillard pour le gazouillis palmaire. Ont en commun leur misérabilisme compassionnel du fond leurs suites au Majestic. En ouverture du festival de Cannes 2025 a prononcé une pontifiante et poncifiante homélie en hijab de gala. Mais pas un mot sur Boualem Sansal.
Laurent Lafitte. Cannes abysses. Sermoneux maître de cérémonie, celui qui interpréta naguère Tapie s’est pris les pieds dans le tapis rouge de la Croisette. Nous a servi une bouillie convenue et convenant aux bogos, mêlant climat, racisme, féminisme, lgbtisme et autres niaiseries sans oublier les menaces sur la liberté d’expression (des wokes, sans doute)… mais pas un mot sur Boualem Sansal.
François Ruffin. Clone triste, recalé du cours Florent. Ex toutou de Mélenchon, dans sa campagne au faciès, se veut désormais chouchou des bobos. Expert en démagochti (tel son slogan « c’est nous qu’on va gagner »), il l’est aussi en mauvaise foi : s’est opposé à l’interdiction du voile islamique imposé aux gamines en le comparant au baptême chrétien… qu’il faudrait alors réserver aux majeurs. Comme la circoncision, sans doute ? Prône une primaire de la Grande Gôche, de Hollande jusqu’à Poutou. Aves les Frères Musulmans ? N’a pas pris part au vote à l’Assemblée sur la libération de Boualem Sansal, sujet qu’il juge instrumentalisé par l’extrême droite !
Jean-Noël Barrot. Ministre étranger aux affaires. Tuyau d’évacuation du tout-à-l’égo olympien. Pratique la diplomatie de la carpette, dans la lignée de Daladier : sentencieux avec les démocraties et obséquieux face aux tyrannies. Entre deux courbettes, espère toutefois pouvoir glisser une lime à ongles à Boualem Sansal afin qu’il puisse, tel Casanova, s’évader du régime de plomb algérien ?
Pedro Sánchez. Godillot du Caudillo. Ibère hyper intersectionnel, sa réforme genrée de l’armée a fait flop : des régiments complets de soldats moustachus se sont déclarés transsexuels, gage de promotions. Afin de sauver son siège, s’est honteusement renié en pactisant avec les indépendantistes basques et catalans. A poussé l’ignominie jusqu’à demander l’exclusion d’Israël du Concours de l’Eurovision. Rappelons que la candidate de cette démocratie était la chanteuse Yuval Raphael, rescapée du massacre perpétré par le Hamas. Tous les « No Pasarán » se retournent dans leurs tombes.
Patrick Boucheron. Historien médiéviste et médiaviste au Collège de France. Il a notamment con-cocté la mise en Cène olympique (version « cachez ces saints que je ne saurais voir »). Une cérémonie historique queerement déshéroïsée à en perdre la tête ! Spécialiste du Moyen-Âge, il semble entretenir une certaine fascination pour la chasse aux sorcières. Il s’est en effet opposé à la publication aux PUF de l’ouvrage Face à l’obscurantisme woke. Ouvrage que les PUF publieront toutefois. Retour de boomerang : c’est un franc succès ! Tel l’Inquisiteur du Nom de la Rose, il devra baisser la tête (qu’il a encore sur les épaules). Ecco !