Read More « Demander en quoi un film tourné par une lesbienne ou un gay peut intéresser un hétéro, ça n’a pas plus de sens que demander en quoi un film sud-américain peut intéresser un Européen », pose Esther, coordinatrice du festival Cinémarges, du 1erau…« Demander en quoi un film tourné par une lesbienne ou un gay peut intéresser un hétéro, ça n’a pas plus de sens que demander en quoi un film sud-américain peut intéresser un Européen », pose Esther, coordinatrice du festival Cinémarges, du 1er au 9 avril à Bordeaux et en Gironde. « On est avant tout un festival de cinéma, sur une thématique donnée. On fait un travail de cinéphilie, en sélectionnant nos films aussi en fonction de leur forme. Et on mène un travail patrimonial. Cette année, on projette notamment ‘‘Sois belle et tais-toi’’, un documentaire tourné en 1981 par Delphine Seyrig sur la condition des femmes dans l’industrie cinématographique. »20 filmsLancé en 2000 sous le nom de Quinzaine du cinéma gay et lesbien, l’événement entend toujours relater « des engagements intimes, artistiques et politiques » autour des causes queer et féministes. Pour cela il propose pas moins de 20 films (huit documentaires, 12 fictions), dont plusieurs sont rares ou inédits. « Casa Susanna », par exemple, sur un refuge clandestin de transsexuels dans l’Amérique des années 1950 et 1960. Projeté le dimanche 9 avril à l’Utopia à Bordeaux, en clôture du festival, ce documentaire sera présenté par son réalisateur, Sébastien Lifshitz.Un travail de mémoire similaire concerne une législation adoptée dans le Royaume-Uni des années 1980, stigmatisant les homosexuels. Le sujet est traité à la fois dans « Blue jean », une fiction sur une professeure de sport lesbienne obligée de tenir sa vie amoureuse à distance (samedi 8 à l’Utopia) et dans « Rebel Dykes », documentaire sur un groupe de lesbiennes féministes punk à Londres (mardi 4, Central do Brasil à Bordeaux).Et sans surprises, l’exposition « Molinier rose saumon » du Frac fournit aussi l’occasion d’un focus sur les pratiques artistiques utilisant le corps comme support ou outil. Temps fort : la projection de « The Ballad of Genesis and Lady Jaye », de Marie Losier (samedi 1er, 14 heures au Frac). Un documentaire sur la relation passionnée entre Genesis P-Orridge, leader trans du groupe rock industriel Throbbing Gristle, et sa partenaire, Lady Jaye Breyer, jusqu’à se fondre en une seule entité.Programmation détaillée sur festival.cinemarges.fr
« Demander en quoi un film tourné par une lesbienne ou un gay peut intéresser un hétéro, ça n’a pas plus de sens que demander en quoi un film sud-américain peut intéresser un Européen », pose Esther, coordinatrice du festival Cinémarges, du 1erau…
« Demander en quoi un film tourné par une lesbienne ou un gay peut intéresser un hétéro, ça n’a pas plus de sens que demander en quoi un film sud-américain peut intéresser un Européen », pose Esther, coordinatrice du festival Cinémarges, du 1er au 9 avril à Bordeaux et en Gironde. « On est avant tout un festival de cinéma, sur une thématique donnée. On fait un travail de cinéphilie, en sélectionnant nos films aussi en fonction de leur forme. Et on mène un travail patrimonial. Cette année, on projette notamment ‘‘Sois belle et tais-toi’’, un documentaire tourné en 1981 par Delphine Seyrig sur la condition des femmes dans l’industrie cinématographique. »
20 films
Lancé en 2000 sous le nom de Quinzaine du cinéma gay et lesbien, l’événement entend toujours relater « des engagements intimes, artistiques et politiques » autour des causes queer et féministes. Pour cela il propose pas moins de 20 films (huit documentaires, 12 fictions), dont plusieurs sont rares ou inédits. « Casa Susanna », par exemple, sur un refuge clandestin de transsexuels dans l’Amérique des années 1950 et 1960. Projeté le dimanche 9 avril à l’Utopia à Bordeaux, en clôture du festival, ce documentaire sera présenté par son réalisateur, Sébastien Lifshitz.
Un travail de mémoire similaire concerne une législation adoptée dans le Royaume-Uni des années 1980, stigmatisant les homosexuels. Le sujet est traité à la fois dans « Blue jean », une fiction sur une professeure de sport lesbienne obligée de tenir sa vie amoureuse à distance (samedi 8 à l’Utopia) et dans « Rebel Dykes », documentaire sur un groupe de lesbiennes féministes punk à Londres (mardi 4, Central do Brasil à Bordeaux).
Et sans surprises, l’exposition « Molinier rose saumon » du Frac fournit aussi l’occasion d’un focus sur les pratiques artistiques utilisant le corps comme support ou outil. Temps fort : la projection de « The Ballad of Genesis and Lady Jaye », de Marie Losier (samedi 1er, 14 heures au Frac). Un documentaire sur la relation passionnée entre Genesis P-Orridge, leader trans du groupe rock industriel Throbbing Gristle, et sa partenaire, Lady Jaye Breyer, jusqu’à se fondre en une seule entité.
Programmation détaillée sur festival.cinemarges.fr
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