Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

ActuElles – Dans « L’amour de nous-mêmes », Erika Nomeni raconte les « minoritaires de la minorité »

Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Publié le : 17/02/2023 – 16:33 12:28 ActuElles © France 24 ActuElles reçoit la rappeuse et activiste Erika Nomeni. Elle nous parle de son roman « L’amour de nous-mêmes », l’histoire d’une femme noire nommée Aloé à la recherche de l’amour. En France, les député.es ont voté à l’unanimité le retrait de l’autorité parentale à un parent condamné pour violences intrafamiliales. La Maison européenne de la photographie consacre une rétrospective à Zanele Muholi, artiste non-binaire, qui photographie la communauté queer sud-africaine. « Un parent agresseur ou violent ne peut pas être un bon parent », argumentait la députée socialiste Isabelle Santiago avant l’examen de sa proposition de loi sur les violences intrafamiliales. Le texte, adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale, prévoit de retirer automatiquement l’autorité parentale – ou son exercice – en cas de condamnation pour violences intrafamiliales, sauf décision contraire expressément motivée par le.la juge. La proposition doit être examinée par le Sénat en mars.On se cherche. On se trouve. On s’aime… ou pas. Il n’est pas toujours simple d’apprécier la personne qu’on est, que l’on fasse partie de la majorité tranquille ou d’une minorité et, a fortiori, de plusieurs minorités. Aloé, l’héroïne de « L’amour de nous-mêmes » d’Erika Nomeni, dit d’elle-même qu’elle est « minoritaire dans une minorité ». En plus d’être une femme, elle est noire, lesbienne et en surpoids. On pourrait ajouter qu’elle est pauvre et immigrée. Bref, pour elle, la vie n’est pas simple tous les jours.Aloé, double de papier d’Erika Nomeni, est en quête de l’amour. Mais elle cherche surtout à s’apprécier et à se respecter elle-même. À travers un échange épistolaire, sa vie se dévoile. Un œil acéré sur la société, le milieu militant et la communauté LGBTQIA+, Erika Nomeni parle de son personnage. Elle se livre sur la représentation des minorités dans les séries et les films, la violence de la société à l’encontre des minorités, ou encore l’intersectionnalité.L’artiste non-binaire Zanele Muholi s’invite à la Maison européenne de la photographie à Paris pour une rétrospective sur son travail. Iel a à cœur d’écrire l’histoire visuelle queer de son pays, l’Afrique du Sud. 

Publié le : 17/02/2023 – 16:33

12:28 ActuElles © France 24

ActuElles reçoit la rappeuse et activiste Erika Nomeni. Elle nous parle de son roman « L’amour de nous-mêmes », l’histoire d’une femme noire nommée Aloé à la recherche de l’amour. En France, les député.es ont voté à l’unanimité le retrait de l’autorité parentale à un parent condamné pour violences intrafamiliales. La Maison européenne de la photographie consacre une rétrospective à Zanele Muholi, artiste non-binaire, qui photographie la communauté queer sud-africaine.

« Un parent agresseur ou violent ne peut pas être un bon parent », argumentait la députée socialiste Isabelle Santiago avant l’examen de sa proposition de loi sur les violences intrafamiliales. Le texte, adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale, prévoit de retirer automatiquement l’autorité parentale – ou son exercice – en cas de condamnation pour violences intrafamiliales, sauf décision contraire expressément motivée par le.la juge. La proposition doit être examinée par le Sénat en mars.

On se cherche. On se trouve. On s’aime… ou pas. Il n’est pas toujours simple d’apprécier la personne qu’on est, que l’on fasse partie de la majorité tranquille ou d’une minorité et, a fortiori, de plusieurs minorités. Aloé, l’héroïne de « L’amour de nous-mêmes » d’Erika Nomeni, dit d’elle-même qu’elle est « minoritaire dans une minorité ». En plus d’être une femme, elle est noire, lesbienne et en surpoids. On pourrait ajouter qu’elle est pauvre et immigrée. Bref, pour elle, la vie n’est pas simple tous les jours.

Aloé, double de papier d’Erika Nomeni, est en quête de l’amour. Mais elle cherche surtout à s’apprécier et à se respecter elle-même. À travers un échange épistolaire, sa vie se dévoile. Un œil acéré sur la société, le milieu militant et la communauté LGBTQIA+, Erika Nomeni parle de son personnage. Elle se livre sur la représentation des minorités dans les séries et les films, la violence de la société à l’encontre des minorités, ou encore l’intersectionnalité.

L’artiste non-binaire Zanele Muholi s’invite à la Maison européenne de la photographie à Paris pour une rétrospective sur son travail. Iel a à cœur d’écrire l’histoire visuelle queer de son pays, l’Afrique du Sud.

 

« Ce post est un relevé d’information de notre veille d’information »

Auteur