Par Hubert Heckmann: Un ouvrage universitaire tente d’inscrire les escroqueries « à la nigériane » dans une pensée décoloniale… quitte à faire l’éloge d’un système criminel. Nahema Hanafi, historienne à l’université d’Angers, publie un ouvrage, L’Arnaque à la nigériane. Spams, rapports postcoloniaux et banditisme social, « dans lequel elle met en lumière le système qui se cache derrière les courriels frauduleux envoyés par de jeunes Africains francophones. L’analyse littéraire des messages est couplée avec une approche sociologique relative au profil des arnaqueurs et leur revendication ». Le sujet concerne chacun, comme ne manque pas de le rappeler l’auteur dans la promotion de son ouvrage : nous avons tous reçu ces messages de brouteurs, c’est-à-dire d’escrocs en ligne qui promettent des héritages, des bonnes affaires ou des rencontres amoureuses.
Arnaque « à la nigériane » : escrocs ou Robin des bois ?
Le péché impardonnable imputé aux « anti-wokes » est d’avoir organisé puis publié un colloque, "Après la déconstruction", qui critique les dérives des courants inspirés des cultural studies, et d’avoir
Alexandre Portier, député LR du Rhône et membre du Conseil supérieur des programmes, réagit à l'emploi du terme « ségrégation scolaire » par le ministre de l'Éducation nationale.
C’est à redonner à cette notion de « color blindness », de « daltonisme » racial, toute sa noblesse et sa portée humaniste que je voudrais ici m’atteler.
Les textes tels que la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la Convention européenne des droits de l'homme du Conseil