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Autochtonie, négritude, créolisation et relations raciales dans les…

Autochtonie, négritude, créolisation et relations raciales dans les…

Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Isabelle Hidair-Krivsky, Anthropologue, professeure des universités, Université de Guyane Isabelle Leblic, Anthropologue, directeure de recherche CNRS, LACITO, CNRS-Inalco-Sorbonne nouvelle Françoise Vergès, politologue, autrice Dans notre siècle, le thème des relations raciales est toujours ouvert au débat public dans le domaine des études sur les droits de l’homme. Cependant, le concept de race, même scientifiquement révisé et compris comme une construction sociale et politique, est toujours un défi pour le débat en sciences humaines et sociales sur la façon dont les relations entre les groupes raciaux sont vécues, les aspects liés aux relations de pouvoir et la manière dont le thème entre dans l’agenda public pour lutter contre le racisme. Ce numéro de Kréolistika intitulé « Autochtonie, Négritude, Créolisation et Relations Raciales » entend rassembler des travaux récents qui permettent aujourd’hui d’examiner le sujet de manière critique et de le repositionner dans le contexte, afin d’examiner les relations raciales et de pouvoir qui affectent les notions d’autochtonie, de créolité, de blancheur et de noirceur. Le volume entend rassembler des œuvres constituées de débats sur l’intersectionnalité du genre, de la race, de la génération, de la classe. Il vise à examiner l’invisibilité de la discussion sur les relations raciales dans le domaine de la science et à connaître les expériences des régions ultramarines de racialisation, sans négliger les rapports coloniaux toujours présents. Ainsi, nous posons les interrogations suivantes : Dans quelle mesure peut-on dire que, l’Autochtonie, la Négritude, la Créolisation et les Relations Raciales sont intrinsèques à la construction des sociétés d’Outre-mer ? Les vagues migratoires ont pris différentes formes (colonisation, Traite négrière, engagisme, bagne), comment ont-elles déterminé les statuts des différents groupes qui ont composé ces sociétés ? Dans quelle mesure le multiculturalisme des Outre-mer est-il lié au concept de la créolité(Glissant, Chamoiseau) ? Existe-t-il des rapports de pouvoir entre les différents groupes et sous quelle forme s’expriment-ils au quotidien ? Quels liens peut-on établir entre Autochtonie, Négritude, Créolisation et Relations Raciales et les gouvernances des territoires ? Ce numéro vise également à donner une vue d’ensemble des idéologies raciales, des politiques et des expériences dans les empires coloniaux européens contemporains en Afrique, en Amérique, en Asie, dans la Caraïbe et dans l’océan Indien. Les propositions pourraient s’appuyer sur les disciplines suivantes : anthropologie, droit, histoire, littérature, sociolinguistique, sociologie. Modalités de contribution Les auteurs sont invités à envoyer leurs manuscrits au format MS word à l’adresse suivante : isabelle.hidair@gmail.com avant le 15 septembre 2023 15 décembre 2023 : Retour du texte à l’auteur.e pour révision éventuelle (Peer review) 15 février 2024 : Retour de l’auteur.e à la revue Avril 2024 : Publication du numéro 

Isabelle Hidair-Krivsky, Anthropologue, professeure des universités, Université de Guyane Isabelle Leblic, Anthropologue, directeure de recherche CNRS, LACITO, CNRS-Inalco-Sorbonne nouvelle Françoise Vergès, politologue, autrice

Dans notre siècle, le thème des relations raciales est toujours ouvert au débat public dans le domaine des études sur les droits de l’homme. Cependant, le concept de race, même scientifiquement révisé et compris comme une construction sociale et politique, est toujours un défi pour le débat en sciences humaines et sociales sur la façon dont les relations entre les groupes raciaux sont vécues, les aspects liés aux relations de pouvoir et la manière dont le thème entre dans l’agenda public pour lutter contre le racisme.

Ce numéro de Kréolistika intitulé « Autochtonie, Négritude, Créolisation et Relations Raciales » entend rassembler des travaux récents qui permettent aujourd’hui d’examiner le sujet de manière critique et de le repositionner dans le contexte, afin d’examiner les relations raciales et de pouvoir qui affectent les notions d’autochtonie, de créolité, de blancheur et de noirceur. Le volume entend rassembler des œuvres constituées de débats sur l’intersectionnalité du genre, de la race, de la génération, de la classe. Il vise à examiner l’invisibilité de la discussion sur les relations raciales dans le domaine de la science et à connaître les expériences des régions ultramarines de racialisation, sans négliger les rapports coloniaux toujours présents.

Ainsi, nous posons les interrogations suivantes : Dans quelle mesure peut-on dire que, l’Autochtonie, la Négritude, la Créolisation et les Relations Raciales sont intrinsèques à la construction des sociétés d’Outre-mer ? Les vagues migratoires ont pris différentes formes (colonisation, Traite négrière, engagisme, bagne), comment ont-elles déterminé les statuts des différents groupes qui ont composé ces sociétés ? Dans quelle mesure le multiculturalisme des Outre-mer est-il lié au concept de la créolité(Glissant, Chamoiseau) ? Existe-t-il des rapports de pouvoir entre les différents groupes et sous quelle forme s’expriment-ils au quotidien ? Quels liens peut-on établir entre Autochtonie, Négritude, Créolisation et Relations Raciales et les gouvernances des territoires ?

Ce numéro vise également à donner une vue d’ensemble des idéologies raciales, des politiques et des expériences dans les empires coloniaux européens contemporains en Afrique, en Amérique, en Asie, dans la Caraïbe et dans l’océan Indien. Les propositions pourraient s’appuyer sur les disciplines suivantes : anthropologie, droit, histoire, littérature, sociolinguistique, sociologie.

Modalités de contribution

Les auteurs sont invités à envoyer leurs manuscrits au format MS word à l’adresse suivante : isabelle.hidair@gmail.com

avant le 15 septembre 2023

15 décembre 2023 : Retour du texte à l’auteur.e pour révision éventuelle (Peer review)

15 février 2024 : Retour de l’auteur.e à la revue

Avril 2024 : Publication du numéro

 

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