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Collectif

Beethoven l’Africain au secours de l’Europe blanche

On sait que l’hymne officiel de l’Europe est extrait de la neuvième symphonie de Beethoven, sur les paroles de l’Ode à la joie de Schiller qui exaltent à la fraternité universelle (Alle Menschen werden Brüder / Wo dein sanfter Flügel

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L'Occupation du monde
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Patrick Henriet

Christianisme, capitalisme, écologie. Notes de lecture

[Compte rendu par Patrick Henriet de Sylvain Piron, L’occupation du monde, Bruxelles, Zones sensibles, 2018, 240 p. ; Généalogie de la morale économique. L’occupation du monde, 2, Bruxelles, Zones sensibles, 2020, 448 p.] Médiéviste, spécialiste de la pensée scolastique, Sylvain Piron

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Collectif

Notre collègue, candidate écologiste pour les présidentielles

[fiction] Merci, Merci, Merci d’être venu.es si nombreux et nombreuses pour célébrer et célébrer.e le et la victoire. Nous nous réjouissons de l’annonce de l’excellente nouvelle de l’élection de notre collègue et vice-présidente de l’Université de Lille, Sandrine Rousseau à

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Alexandru Calinescu
artCulture
Collectif des Observateurs

« Décolonisation culturelle », un point de vue roumain

[article d’Alexandru Călinescu, professeur à l’Université Alexandru Ioan Cuza de Iași, critique littéraire et écrivain, paru en roumain le 18 juin 2021 sur le site Ziarul de Iași] La littérature, pour faire référence à mon domaine d’activité, a-t-elle un intérêt?

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Jean Szlamowicz

Invisibilisation, inclusivisme et symbolique militante

[par Jean Szlamowicz] Il y a symbole et symbole. Quand on dit que le lion est le symbole de la force, c’est une idée accessible à chacun parce qu’il s’agit d’une représentation culturellement partagée. Quand on parle de « l’invisibilisation des

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chiot
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Collectif des Observateurs

Musique et dérives identitaires: le cas McClary

par Julie Lafont Ce texte est une présentation de l’application à la musique de l’idéologie post-moderniste. Il contextualise et critique l’idéologie identitaire néo-féministe de Susan McClary et, surtout, cite les passages clés de son ouvrage, lesquels permettent de comprendre les

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Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.