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Leonardo Orlando

Anthropologie en crise : Elizabeth Weiss face aux défis d’une discipline politisée

“Nous sommes en train de perdre la science,” avertit Weiss, qui voit dans cette politisation une menace existentielle. “Quand les restes sont enterrés ou détruits, quand les musées censurent leurs expositions, il ne reste plus rien à étudier. Contrairement à d’autres disciplines, une fois les données anthropologiques perdues, elles ne peuvent pas être recréées.”

Elizabeth Weiss reste néanmoins attachée à l’idée d’une anthropologie ancrée dans la science et l’exploration du passé. Mais son témoignage, opposant la rigueur scientifique aux prétentions identitaires, laisse entrevoir un avenir incertain pour une discipline en quête de sens.

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Andreas Bikfalvi

In Defense of Merit in Science

Merit is a central pillar of liberal epistemology, humanism, and democracy. This perspective documents the ongoing attempts to undermine the core principles of liberal epistemology and to replace merit with non-scientific, politically motivated criteria.

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Collectif

Science and the ldeology of Race in Western Democracies

[ Nous reprenons avec son accord l’artice d’Ute Deichmann, Jacques Loeb Centre for the History and Philosophy of the Life Sciences, Ben-Gurion University of the Negev, Beer Sheva 8410501, Israel (corresponding author) paru initialement sur le site d’Heterodox Academy, https://hxstem.substack.com/p/science-and-the-ideology-of-race]

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Collectif

On Academic Activism

(Conférence de Nathalie Heinich, University of Antwerpen, 12th International Conference on Cultural Policy Research September 12th, 2022) My topic will be academic activism. And the issue of activism in the university raises two problems: the first has to do with its

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Collectif

Freedom of Speech: is there a problem ?

Nous reprenons ici le lien vers le rapport de Sue Hubble et Joe Lewis remis au Parliament Britannique et rendu public par la House of Commons, sur les atteintes à la liberté académique en Grande-Bretagne sous le régime de l’Open

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Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.