A la Une
Xavier-Laurent Salvador

Nous sommes les avocats des morts

Le New York Times a récemment consacré un article au sujet de la défiguration de la statue de Victor Hugo par Ousmane Sow à Besançon, ayant conduit à des exactions condamnables par des identitaristes radicalisés et bien mal inspirés de s’attaquer à une statue de Victor Hugo. Ce sujet m’avait amené à évoquer le « révisionnisme opportuniste de la mairie de Besançon ».

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Collectif

Science and the ldeology of Race in Western Democracies

[ Nous reprenons avec son accord l’artice d’Ute Deichmann, Jacques Loeb Centre for the History and Philosophy of the Life Sciences, Ben-Gurion University of the Negev, Beer Sheva 8410501, Israel (corresponding author) paru initialement sur le site d’Heterodox Academy, https://hxstem.substack.com/p/science-and-the-ideology-of-race]

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La critique est-elle laïque
articles de fond
Collectif des Observateurs

Judith Butler, l’anthropologie postcoloniale et les dessins de Mahomet

Par Véronique Taquin site de l’auteur: lejeudetaquin.free.fr Article paru dans dans Cités 2017/4 (N° 72), pages 117 à 126 L’affaire des caricatures de Mahomet, en 2005-2006, a donné lieu à une curieuse entreprise en milieu universitaire: dans La Critique est-elle

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Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.