Read More Si l’écologie hérite en partie intellectuellement et formellement du communisme et du socialisme, sa propre spécificité historique, idéologique et politique, réactualise certains thèmes de la gauche dans un contexte d’urgence environnementale et climatique. La dimension de critique sociale forte de sa pensée – comme pour le socialisme et le communisme, complexe et multiple – permet de renouveler l’analyse des contradictions du capitalisme tout en y insérant la question fondamentale du rapport à la nature et les enjeux géostratégiques liés à l’accès aux ressources, aux flux migratoires, etc. Quels sont alors les apports de l’écologie politique à la gauche ? C’est pour en débattre que la Fondation Jean-Jaurès, la Fondation de l’écologie politique, la Fondation Gabriel Péri et l’Institut La Boétie, en partenariat avec Graines populaires et Alternatives économiques, ont coorganisé les vendredi 2 et samedi 3 juin au Carré Pleyel, à Saint-Denis, le colloque « Ce que l’écologie fait à la gauche ». Programme Vendredi 2 juin 10h : Besoins et consommation Danielle Auroi, présidente du Collectif Éthique sur étiquette Anthony Galluzzo, maître de conférences à l’université de Saint-Étienne, auteur de La fabrique du consommateur (éditions La Découverte) Valérie Guillard, professeur à l’université Paris-Dauphine, autrice de Comment consommer avec sobriété (éditions De Boeck) Razmig Keucheyan, sociologue, professeur à l’université Paris-Descartes, auteur de Les besoins artificiels (éditions La Découverte) Timothée Parrique, chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, auteur de Ralentir ou périr (éditions du Seuil)
14h : Travail et production Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la Fédération Mines-Énergies de la CGT, membre du Conseil économique, social et environnemental François Desriaux, rédacteur en chef de Santé & Travail Paul Guilibert, docteur en philosophie, auteur de Terre et capital. Pour un communisme du vivant (éditions Amsterdam) Dominique Méda, professeure de sociologie à Paris-Dauphine, co-autrice d’Une autre voie est possible (éditions Flammarion) Coralie Pérez, ingénieure de recherche en socio-économie du travail et de l’emploi, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, co-autrice de Redonner du sens au travail (éditions du Seuil)
16h : Progrès technique, progrès social, progrès politique Isabelle Delanoy, ingénieure agronome, présidente et cofondatrice de L’entreprise symbiotique, autrice de L’économie symbiotique : régénérer la planète, l’économie et la société (éditions Actes Sud) Renaud Duterme, agrégé en sciences du développement de l’Université libre de Bruxelles, auteur de Nos mythologies écologiques (éditions Les Liens qui Libèrent) François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, auteur d’On arrête (parfois) le progrès : histoire et décroissance (éditions de L’Échappée) Marion Fontaine, professeure au Centre d’histoire de Sciences Po, directrice du Centre Norbert Elias et auteur de Fin d’un monde ouvrier (éditions de l’EHESS)
Samedi 3 juin 9h30 : Le nouveau rapport à la nature Alice Canabate, sociologue, autrice de L’écologie et la narration du pire : récits et avenirs en tensions (éditions Utopia). Présidente de la Fondation de l’Écologie Politique Alain Pagano, maître de conférences en écologie à l’université d’Angers, co-auteur d’Un programme unitaire pour le climat (éditions du Croquant) Isabelle Stengers, philosophe, Université libre de Bruxelles, autrice de Cosmopolitiques (éditions Les empêcheurs de penser en rond) Clara Ruault, philosophe, Université de Columbia, co-autrice de « Écologie et Révolution ». Pacifier l’existence (éditions Les Petits Matins)
11h30 : Ecologie, migrations et géopolitique Adrien Estève, postdoctorant CNRS au Centre de recherches internationales (CERI), auteur de Guerre et écologie (éditions PUF) Sofia Kabbej, chercheure au sein du Pôle Climat, énergie et sécurité de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) Kako Nubukpo, économiste, ancien ministre au Togo, directeur de l’observatoire de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Jean-Jaurès, auteur d’Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs (éditions Odile Jacob) Fatima Ouassak, politiste, co-fondatrice de Verdragon Maison de l’écologie populaire, autrice de Pour une écologie pirate (éditions La Découverte). Catherine Withol de Wenden, politologue, spécialiste de la question des migrations, autrice de Atlas des migrations. Des solidarités à construire (éditions Autrement).
14h30 : Table-ronde de clôture Carré Pleyel, Rue Francisque Poulbot, Saint-Denis, France
Le festival de l’Écologie populaire Carré Pleyel, Rue Francisque Poulbot, Saint-Denis, France
Si l’écologie hérite en partie intellectuellement et formellement du communisme et du socialisme, sa propre spécificité historique, idéologique et politique, réactualise certains thèmes de la gauche dans un contexte d’urgence environnementale et climatique. La dimension de critique sociale forte de sa pensée – comme pour le socialisme et le communisme, complexe et multiple – permet de renouveler l’analyse des contradictions du capitalisme tout en y insérant la question fondamentale du rapport à la nature et les enjeux géostratégiques liés à l’accès aux ressources, aux flux migratoires, etc.
Quels sont alors les apports de l’écologie politique à la gauche ? C’est pour en débattre que la Fondation Jean-Jaurès, la Fondation de l’écologie politique, la Fondation Gabriel Péri et l’Institut La Boétie, en partenariat avec Graines populaires et Alternatives économiques, ont coorganisé les vendredi 2 et samedi 3 juin au Carré Pleyel, à Saint-Denis, le colloque « Ce que l’écologie fait à la gauche ».
Programme
Vendredi 2 juin
10h : Besoins et consommation
Danielle Auroi, présidente du Collectif Éthique sur étiquette Anthony Galluzzo, maître de conférences à l’université de Saint-Étienne, auteur de La fabrique du consommateur (éditions La Découverte) Valérie Guillard, professeur à l’université Paris-Dauphine, autrice de Comment consommer avec sobriété (éditions De Boeck) Razmig Keucheyan, sociologue, professeur à l’université Paris-Descartes, auteur de Les besoins artificiels (éditions La Découverte) Timothée Parrique, chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, auteur de Ralentir ou périr (éditions du Seuil)
14h : Travail et production
Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la Fédération Mines-Énergies de la CGT, membre du Conseil économique, social et environnemental François Desriaux, rédacteur en chef de Santé & Travail Paul Guilibert, docteur en philosophie, auteur de Terre et capital. Pour un communisme du vivant (éditions Amsterdam) Dominique Méda, professeure de sociologie à Paris-Dauphine, co-autrice d’Une autre voie est possible (éditions Flammarion) Coralie Pérez, ingénieure de recherche en socio-économie du travail et de l’emploi, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, co-autrice de Redonner du sens au travail (éditions du Seuil)
16h : Progrès technique, progrès social, progrès politique
Isabelle Delanoy, ingénieure agronome, présidente et cofondatrice de L’entreprise symbiotique, autrice de L’économie symbiotique : régénérer la planète, l’économie et la société (éditions Actes Sud) Renaud Duterme, agrégé en sciences du développement de l’Université libre de Bruxelles, auteur de Nos mythologies écologiques (éditions Les Liens qui Libèrent) François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, auteur d’On arrête (parfois) le progrès : histoire et décroissance (éditions de L’Échappée) Marion Fontaine, professeure au Centre d’histoire de Sciences Po, directrice du Centre Norbert Elias et auteur de Fin d’un monde ouvrier (éditions de l’EHESS)
Samedi 3 juin
9h30 : Le nouveau rapport à la nature
Alice Canabate, sociologue, autrice de L’écologie et la narration du pire : récits et avenirs en tensions (éditions Utopia). Présidente de la Fondation de l’Écologie Politique Alain Pagano, maître de conférences en écologie à l’université d’Angers, co-auteur d’Un programme unitaire pour le climat (éditions du Croquant) Isabelle Stengers, philosophe, Université libre de Bruxelles, autrice de Cosmopolitiques (éditions Les empêcheurs de penser en rond) Clara Ruault, philosophe, Université de Columbia, co-autrice de « Écologie et Révolution ». Pacifier l’existence (éditions Les Petits Matins)
11h30 : Ecologie, migrations et géopolitique
Adrien Estève, postdoctorant CNRS au Centre de recherches internationales (CERI), auteur de Guerre et écologie (éditions PUF) Sofia Kabbej, chercheure au sein du Pôle Climat, énergie et sécurité de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) Kako Nubukpo, économiste, ancien ministre au Togo, directeur de l’observatoire de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Jean-Jaurès, auteur d’Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs (éditions Odile Jacob) Fatima Ouassak, politiste, co-fondatrice de Verdragon Maison de l’écologie populaire, autrice de Pour une écologie pirate (éditions La Découverte). Catherine Withol de Wenden, politologue, spécialiste de la question des migrations, autrice de Atlas des migrations. Des solidarités à construire (éditions Autrement).
14h30 : Table-ronde de clôture
Carré Pleyel, Rue Francisque Poulbot, Saint-Denis, France
« Ce post est un relevé d’information de notre veille d’information »