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Corporéités féministes et queer dans les pratiques performatives et circassiennes

Corporéités féministes et queer dans les pratiques performatives et circassiennes

Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Dans le cadre du Projet CORPS (CORporéités et COnsentement dans les Pratiques Physiques et Sportives) soutenu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’ENACR (École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-Sous-Bois) et la Délégation à l’égalité et à la lutte contre les discriminations de genre de l’UPJV (Université de Picardie Jules Verne) s’associent à la MCA (Maison de la Culture d’Amiens) afin de proposer deux journées d’échange et de réflexion autour des pratiques circassiennes et performatives actuelles mettant en jeu des transformations dans les représentations des corporéités. Depuis plusieurs années, les propositions émanant d’artistes issu.es de la performance, du cirque, des arts visuels ou des arts de la scène tendent à se confondre et à adopter des partis pris qui stimulent, brouillent, troublent, questionnent, déstabilisent, caricaturent voire révolutionnent les représentations des corporéités. Ce chantier de réflexion, distribué sur deux journées dédiées à la création actuelle inscrite dans des sensibilités féministes et/ou queer, offrira le cadre propice à l’échange de pratiques, aux récits d’expériences et à l’analyse. Quatre grands axes (non exhaustifs) permettent alors de penser les transformations des choix représentationnels dans la création actuelle : La revendication d’une opacité ou d’un droit à ne pas être lisible immédiatement. Cette revendication peut passer par des corps, des postures, des apparences, des gestes ou des genres caricaturés, stéréotypés, dissimulés, masqués, costumés, augmentés de prothèses, créolisés, mis en drag, zombifiés, associant référents humains et non-humains, cyborgs ou humanoïdes… Les héritages auto-construits et appropriés à partir de figures, de rituels et de pratiques de luttes. Il s’agit alors pour les artistes de mettre en valeur les figures (femmages et queerages), les espaces ou les jalons d’une histoire commune (féministe, queer, décoloniale, radicale, intersectionnelle, anticapitaliste…). Cette histoire est alors écrite, montrée, pensée, réinventée à la façon d’une traversée des genres, relevant d’héritages auto-construits ou appropriés. Dans un ordre d’idée comparable, les pratiques de citations ou de renvoi vers des rituels vernaculaires, carnavalesques, charivariques, divinatoires, liés à des manifestations, des luttes politiques, des pratiques culturelles radicales, underground ou populaires qui innervent la création et les modes d’être sont une voie concordante que l’on peut identifier dans ces créations récentes. Il s’agit aussi de s’interroger quant à la fabrique des héritages et leurs en-devenirs. La mise en représentation de récits alternatifs. Les écritures mettent en corps les affects, les stigmates, les pratiques de soin (cf : care), l’intimité des sensations, les sexualités, les artefacts du corps, les maladies ou les organes eux-mêmes. Ces récits et ces écritures permettent également l’évocation de récits micropolitiques et la construction de multitudes, portées par des voix plurielles, qui permettent de repenser les formes du solo autant que les usages des langues. Le choix des interprètes. On s’intéressera à la façon dont les choix artistiques permettent de faire famille, réseau ou communauté en sollicitant des artistes et des performeur·euses par affinités personnelles, politiques et esthétiques, du fait d’expériences partagées ou spécifiques (subjectivation, désidentification, renversement des processus d’altérisation). Quels types de liens unissent les interprètes entre elleux ? Entre interprètes et initiateur·ices des créations ? Il s’agira également de déterminer de quelle façon les choix artistiques organisent les présences des corps et des personnes en scène. Qui a une place sur scène ? Comment ces personnes et leurs corps sont-ils mis en scène ? Quels sont les modes d’apparition de ces personnes ? 

Dans le cadre du Projet CORPS (CORporéités et COnsentement dans les Pratiques Physiques et Sportives) soutenu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’ENACR (École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-Sous-Bois) et la Délégation à l’égalité et à la lutte contre les discriminations de genre de l’UPJV (Université de Picardie Jules Verne) s’associent à la MCA (Maison de la Culture d’Amiens) afin de proposer deux journées d’échange et de réflexion autour des pratiques circassiennes et performatives actuelles mettant en jeu des transformations dans les représentations des corporéités.

Depuis plusieurs années, les propositions émanant d’artistes issu.es de la performance, du cirque, des arts visuels ou des arts de la scène tendent à se confondre et à adopter des partis pris qui stimulent, brouillent, troublent, questionnent, déstabilisent, caricaturent voire révolutionnent les représentations des corporéités. Ce chantier de réflexion, distribué sur deux journées dédiées à la création actuelle inscrite dans des sensibilités féministes et/ou queer, offrira le cadre propice à l’échange de pratiques, aux récits d’expériences et à l’analyse.

Quatre grands axes (non exhaustifs) permettent alors de penser les transformations des choix représentationnels dans la création actuelle :

La revendication d’une opacité ou d’un droit à ne pas être lisible immédiatement.

Cette revendication peut passer par des corps, des postures, des apparences, des gestes ou des genres caricaturés, stéréotypés, dissimulés, masqués, costumés, augmentés de prothèses, créolisés, mis en drag, zombifiés, associant référents humains et non-humains, cyborgs ou humanoïdes…

Les héritages auto-construits et appropriés à partir de figures, de rituels et de pratiques de luttes.

Il s’agit alors pour les artistes de mettre en valeur les figures (femmages et queerages), les espaces ou les jalons d’une histoire commune (féministe, queer, décoloniale, radicale, intersectionnelle, anticapitaliste…). Cette histoire est alors écrite, montrée, pensée, réinventée à la façon d’une traversée des genres, relevant d’héritages auto-construits ou appropriés. Dans un ordre d’idée comparable, les pratiques de citations ou de renvoi vers des rituels vernaculaires, carnavalesques, charivariques, divinatoires, liés à des manifestations, des luttes politiques, des pratiques culturelles radicales, underground ou populaires qui innervent la création et les modes d’être sont une voie concordante que l’on peut identifier dans ces créations récentes. Il s’agit aussi de s’interroger quant à la fabrique des héritages et leurs en-devenirs.

La mise en représentation de récits alternatifs.

Les écritures mettent en corps les affects, les stigmates, les pratiques de soin (cf : care), l’intimité des sensations, les sexualités, les artefacts du corps, les maladies ou les organes eux-mêmes. Ces récits et ces écritures permettent également l’évocation de récits micropolitiques et la construction de multitudes, portées par des voix plurielles, qui permettent de repenser les formes du solo autant que les usages des langues.

Le choix des interprètes.

On s’intéressera à la façon dont les choix artistiques permettent de faire famille, réseau ou communauté en sollicitant des artistes et des performeur·euses par affinités personnelles, politiques et esthétiques, du fait d’expériences partagées ou spécifiques (subjectivation, désidentification, renversement des processus d’altérisation). Quels types de liens unissent les interprètes entre elleux ? Entre interprètes et initiateur·ices des créations ?

Il s’agira également de déterminer de quelle façon les choix artistiques organisent les présences des corps et des personnes en scène. Qui a une place sur scène ? Comment ces personnes et leurs corps sont-ils mis en scène ? Quels sont les modes d’apparition de ces personnes ?

 

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